Certains hommes impressionnent. Ainsi McGill : pas très grand, pas très jeune, pas très beau. Des mains épaisses, des gestes lents… et un regard calme mais difficile à soutenir.

Cet ancien voyou a des états d’âme. Il regrette les saloperies qu’il a faites avant de devenir détective privé. Alors il essaie d’aider l’une de ses anciennes victimes, tout en se mettant au service d’un pourri de la mairie de New York – parce qu’il faut bien vivre. Il y a aussi son grand amour, avec qui c’est fichu mais sait-on jamais, et la mort qui rôde.

Un polar envoûtant, puissant, intelligent.

Traduit de l’américain par Oristelle Bonis.