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Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon seront les porte-drapeaux de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des JO

La para athlète multimédaillée Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant, médaillé d’or en para triathlon aux Jeux de Tokyo en 2021, ont été désignés pour conduire la délégation tricolore lors des Jeux paralympiques.

Le Monde avec AFP

Publié le 11 juillet 2024 à 21h11, modifié le 12 juillet 2024 à 12h39

Temps de Lecture 2 min.

A gauche, Florent Manaudou à Budapest, en Hongrie, en 2022. A droite Mélina Robert-Michon à Tokyo, au Japon, en 2021.

Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon seront les porte-drapeaux de la délégation française à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le 26 juillet, a annoncé, jeudi 11 juillet, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

Le nageur de 33 ans, champion olympique à Londres (2012), et la lanceuse de disque de 44 ans, vice-championne olympique à Rio (2016), ont été élus par l’ensemble de la délégation tricolore (environ 570 athlètes olympiques et 240 athlètes paralympiques). Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon ont été choisis parmi treize candidats. On peut citer notamment, chez les hommes, Sofiane Oumiha (boxe) et Renaud Lavillenie (athlétisme), et, chez les femmes, Camille Lecointre (voile), Wendie Renard (football) ou Romane Dicko (judo).

Le CNOSF a également dévoilé le binôme des porte-drapeaux pour les Jeux paralympiques, qui s’ouvrent le 28 août. Il sera composé de la para athlète Nantenin Keïta, médaillée à Pékin (2008), Londres et Rio, et du para triathlète Alexis Hanquinquant, médaillé d’or à Tokyo pour sa première participation à des JO.

Mélina Robert-Michon, qui fêtera ses 45 ans le 18 juillet, participera à Paris à ses septièmes Jeux olympiques, vingt-quatre ans après ses premiers. La lanceuse de disque, qui va honorer sa 70sélection en équipe de France, est devenue un pilier de l’athlétisme français et s’était imposée comme candidate logique pour porter le drapeau.

Un processus de sélection critiqué

Florent Manaudou s’apprête pour sa part à disputer à Paris ses quatrièmes Jeux olympiques. Dans l’ombre de sa sœur Laure, il s’est fait un prénom en devenant à la surprise générale champion olympique du 50 m nage libre à Londres, à 21 ans. Quatre ans plus tard, les JO de Rio ne lui sourient pas autant : il doit se contenter de l’argent pour cette épreuve, dont il était le grand favori, et glane une médaille du même métal avec le relais 4 × 100 m.

Rattrapé par l’usure du quotidien d’un nageur de haut niveau, il décide de quitter les bassins pour se mettre au handball avec Aix-en-Provence. Avant de se lancer un défi fou au printemps 2019 : replonger, à quinze mois des JO de 2020, finalement reportés d’un an à cause de la pandémie de Covid-19. Pari réussi ! Neuf ans après son sacre olympique surprise, il se pare d’argent aux Jeux de Tokyo, moins de deux ans et demi après son retour à la natation.

Le processus de sélection des porte-drapeaux a fait l’objet de nombreuses critiques. Chaque fédération pouvait présenter deux candidats, un homme et une femme, à condition de respecter trois critères.

Premièrement, il n’était pas possible d’avoir déjà occupé cette place. Clarisse Agbégnénou, porte-drapeau masquée de l’équipe de France en pleine pandémie, à Tokyo, n’a donc pas pu candidater. Elle a d’ailleurs manifesté son mécontentement sur X : « Il y a les Français et les chiffres qui expriment une certaine volonté et de l’autre côté des personnes œuvrent en backstage pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les porte-drapeaux. »

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La deuxième condition, plus floue, concernait « l’éthique du sportif » et « l’incarnation des valeurs olympiques ». Elle n’a toutefois pas mis hors course le volleyeur star des Bleus, Earvin Ngapeth, impliqué dans plusieurs affaires avec la justice (agression d’un contrôleur de la SNCF ou harcèlement sexuel). Le dernier critère imposait que les deux porte-drapeaux ne soient pas membres de la même fédération.

Le Monde avec AFP

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