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L’influenceuse Poupette Kenza placée en détention provisoire

La Rouennaise de 24 ans est soupçonnée d’avoir ordonné à un intermédiaire de menacer physiquement une ancienne associée pour lui extorquer plusieurs centaines de milliers d’euros.

Le Monde

Publié le 11 juillet 2024 à 19h21, modifié le 11 juillet 2024 à 21h29

Temps de Lecture 2 min.

L’influenceuse Kenza Benchrif, alias Poupette Kenza, a été mise en examen le 7 juillet.

La star du réseau social Snapchat Kenza Benchrif, plus connus sous le nom de Poupette Kenza, a été placée en détention provisoire jeudi 11 juillet, dans le cadre de sa mise en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, a appris Le Monde du parquet de Rouen.

Résidant à Dubaï (Emirats arabes unis), la jeune influenceuse rouennaise avait été interpellée le 4 juillet en arrivant sur le territoire français, et mise en examen dimanche dernier, dans une affaire qui pourrait avoir pour fond une histoire d’argent et une ancienne associée qui aurait, par le passé, été impliquée dans ses activités d’influenceuse. Elle avait été incarcérée en attente des débats sur son maintien en détention provisoire, qui était requis par le parquet de Rouen.

Une enquête a été ouverte en février 2024 après qu’un couple vivant en France a affirmé avoir été menacé physiquement par un homme, en réalité un intermédiaire recruté dans le milieu des célébrités pour régler des différends de façon musclée, avait révélé le Parisien.

Surveillance et intimidation

Ce couple, un homme et sa femme, qui serait l’ancienne associée de Poupette Kenza, avait été approché par ce suspect se faisant passer pour un membre d’un cartel de la drogue mexicain, et montant de toutes pièces une histoire de règlement de comptes pour tenter de soutirer aux victimes entre 200 000 et 350 000 euros. L’enquête a également permis d’établir que le couple avait fait l’objet d’une surveillance : un traceur GPS a, par exemple, été placé sur leur véhicule et des caméras installées près de leur domicile, selon le parquet de Rouen.

Interpellé alors qu’il se rendait, selon le parquet, à un rendez-vous pour récupérer une partie de la somme demandée, cet intermédiaire a affirmé devant les enquêteurs qu’il avait été recruté par une « influenceuse » vivant à Dubaï pour mettre un terme à un litige financier. S’il n’a pas donné le nom de sa donneuse d’ordre, les enquêteurs soupçonnent Kenza Benchrif d’être à l’origine de cette opération d’espionnage et d’intimidation. Selon Le Parisien, l’influenceuse avait elle-même publiquement mentionné l’affaire l’opposant à son ancienne associée, à qui elle réclame 350 000 euros, le jour où le couple était menacé par le soi-disant membre d’un cartel mexicain. Interrogés dans Le Parisien, les avocats de l’influenceuse explique que Mme Benchrif « dément avoir eu le rôle qu’on lui prête dans ce dossier, qu’elle a au contraire été spoliée d’une importante somme d’argent et que des procédures ont été engagées à ce sujet ».

L’intermédiaire soupçonné d’avoir menacé le couple est également mis en examen dans ce dossier, des chefs de tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, ainsi que pour détention d’explosif, car il détenait sur lui une grenade au moment de son interpellation. Il a également été placé en détention provisoire. Quant à l’influenceuse Poupette Kenza, elle a également été entendue, depuis son interpellation, dans un autre dossier portant sur des soupçons de pratiques commerciales trompeuses, expliquait le parquet le 8 juillet.

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