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James Speakman l’avoue dans un rire : il a hâte de « retrouver une vie politique plus barbante. Depuis 2016, c’est un véritable festival de mauvaises décisions », explique ce photographe de 29 ans habitant à Bolton, dans le nord-ouest du pays. Ils sont nombreux les Britanniques à rêver, comme lui, d’une vie politique plus boring.
Programme prudent pour les travaillistes
Ces dernières années ont été particulièrement animées : il y a d’abord eu le vote du Brexit en 2016, et les multiples négociations avec l’Union européenne qui s’en sont suivies, puis un ballet de Premiers ministres (5 en 14 ans tout de même), dont un Boris Johnson obligé de démissionner en 2022, après la révélation qu’il organisait des fêtes à Downing Street pendant le confinement du Covid, et celle qui lui a succédé, Liz Truss, qui avait fait un passage éclair de 49 jours au pouvoir avant d’être évincée par son propre parti en octobre 2022, après la présentation d’un projet de budget ayant fait paniquer les marchés financiers.
C’est donc avec un programme prudent que le Parti travailliste (gauche) a fait campagne pour les élections générales du 4 juillet, l’équivalent des législatives en France, durant
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