Une personne a été arrêtée vendredi soir lors d’une manifestation propalestinienne à l’Université McGill après que la police de Montréal et des employés municipaux eurent démantelé un campement propalestinien au square Victoria, au centre-ville, plus tôt dans la journée.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a affirmé que les manifestants s’étaient rassemblés vers 20 h sur la place Jean-Paul-Riopelle et ont marché environ un kilomètre vers le nord en direction du campus du centre-ville de l’Université McGill, où un campement séparé est en place depuis fin avril. Les manifestants sur le campus exigent que l’Université rompe ses liens avec Israël alors que la guerre dans la bande de Gaza continue de faire rage.

Selon Véronique Dubuc, porte-parole du SPVM, un homme de 66 ans a été arrêté pour avoir brisé les fenêtres d’un immeuble administratif de McGill et avoir agressé un agent de sécurité du campus. Elle affirme que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et que deux policiers ont été légèrement blessés au cours de l’opération policière, qui s’est terminée vers 23 h.

Avant la manifestation à McGill vendredi soir, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait affirmé que le campement du square Victoria différait de celui de l’université en ce que le premier était dans l’espace public. Elle a déclaré que la décision de disperser les manifestants avait été prise parce que les manifestants ne pouvaient pas « occuper de manière permanente un site public, quelle qu’en soit la cause ».

Le recteur de l’Université McGill, Deep Saini, a demandé à la Ville de démanteler le campement situé dans le terrain inférieur de l’Université, mais Mme Plante a reproché à l’institution d’avoir tenté d’utiliser les tribunaux pour expulser de force les manifestants au lieu de négocier pacifiquement avec eux comme l’a fait l’administration de l’Université du Québec à Montréal.