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Abdelilah ben Ali el-Hachemi

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Abdelilah ben Ali el-Hachemi
(ar) عبد الإله بن علي الهاشمي
Illustration.
Abdelilah ben Ali el-Hachemi (avant 1945), photoportrait par Cecil Beaton.
Fonctions
Régent d'Irak

(11 ans, 11 mois et 1 jour)
Monarque Fayçal II
Premier ministre Jamil al-Midfai
Nouri Saïd
Hamdi al-Pachachi (en)
Tawfiq al-Suwaidi (en)
Arshad al-Umari (en)
Nouri Saïd
Sayyid Salih Jabr (en)
Sayyid Muhammad as-Sadr (en)
Muzahim al-Pachachi (en)
Nouri Saïd
Ali Jawdat al-Aiyubi
Tawfiq al-Suwaidi
Nouri Saïd
Mustafa Mahmud al-Umari (en)
Nureddin Mahmud (en)
Jamil al-Midfai
Prédécesseur Charaf ben Rajeh (en)

(1 an, 11 mois et 28 jours)
Monarque Fayçal II
Premier ministre Nouri Saïd
Rachid Ali al-Gillani
Taha al-Hashimi (en)
Prédécesseur Ghazi (roi)
Successeur Charaf ben Rajeh (en)
Biographie
Dynastie Hachémite
Nom de naissance Abdelilah ben Ali el-Hachemi
Date de naissance
Lieu de naissance Taëf (Hedjaz, Empire ottoman)
Date de décès (à 44 ans)
Lieu de décès Bagdad (Irak)
Nature du décès Exécution sommaire
Père Ali ben Hussein
Mère Nafissa Khanum
Conjoint Melek Khanum
Faiza Khanum
Hiyam Abdullah (en)
Religion Islam sunnite

Abdelilah ben Ali el-Hachemi

Abdelilah ben Ali el-Hachemi (né le à Taïf et mort le à Bagdad) est prince hachémite et un homme politique irakien. Oncle du jeune roi Fayçal II, il est régent du royaume d'Irak durant la minorité du souverain (1939-1953), puis héritier présomptif de 1943 à sa mort.

Abdelilah est le fils d'Ali ben Hussein (1879-1935), roi du Hedjaz, et de Chérifa Néfissa bint Abdelilah. Il est nommé régent en 1939, après la mort brutale de son beau-frère le roi Ghazi et l'avènement du jeune fils de celui-ci, Fayçal II. Tout dévoué aux intérêts du Royaume-Uni, Abdelilah se heurte à l’opposition de l'ancien Premier ministre nationaliste Rachid Ali al-Gillani, qui le chasse du pouvoir par son coup d'État du [1]. Rétabli par les Britanniques le suivant, il confie le gouvernement à Nouri Saïd.

En 1943, il est nommé héritier présomptif du trône[2], puis chef de la maison hachémite en 1951[3].

Corps mutilés du régent (à gauche) et de Nouri Saïd (à droite).

Toujours aux prises avec l’opposition des partis démocratiques et nationalistes, il supprime la liberté de la presse, intervient dans les élections de février 1947 et fait traquer les communistes et les opposants réputés tels.

Après la fin de sa régence en 1953, il conserve une grande influence sur le roi Fayçal et demeure l’inspirateur d’une politique de plus en plus impopulaire, qui aboutit au coup d'État du général Kassem le où il périt assassiné avec le roi, cependant que l'ancien Premier ministre Nouri Saïd est tué le lendemain. Le Time Magazine du rapporte que : « Le peuple traîna le corps d'Abdelilah dans la rue (al-Rashid) comme celui d'un chien et le déchira membre par membre. »[4]

Étant originaire de Taïf (dans l'actuelle Arabie saoudite), il ne fut jamais considéré comme un Irakien mais comme un étranger, et un « agent » des « colonisateurs » britanniques.

Notes et références

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  1. "Les légions maudites du IIIe Reich : Les Arabes", Yann Mahé, Ligne de Front hors-série 17, décembre 2012 - janvier 2013, page 13.
  2. « Encyclopedia of the Modern Middle East & North Africa: A-C », sur Google Books (consulté le )
  3. « Heads of States and Governments Since 1945 », sur Google Books (consulté le )
  4. Time Magazine, « Revolt in Baghdad », 21 July 1958 edition of Time Magazine, « Gamel Abdel Nasser's "Middle East News Agency gleefully described the assassination of Crown Prince Abdul Illah: 'The people dragged Abdul Illah's body into the street like that of a dog and tore it limb from limb.' »

Liens externes

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