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1588 en philosophie

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L’année 1588 a été marquée, en philosophie, par les événements suivants :

Événements

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Publications

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  • Giovanni Botero : Discorso de vestigii, et argomenti della fede catholica ritrouata nell'India da' portoghesi, e nel mondo nuouo da' castigliani, Appresso Giovanni Martinelli, Rome, 1588 (lire en ligne).
  • 5 avril à Westport, Angleterre : Thomas Hobbes (décédé le à Hardwick Hall, dans le Derbyshire, en Angleterre) est un philosophe anglais. Son œuvre majeure, le Léviathan, eut une influence considérable sur la philosophie politique moderne, par sa conceptualisation de l'état de nature et du contrat social, conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté. Quoique souvent accusé de conservatisme excessif (par Arendt et Foucault notamment), ayant inspiré des auteurs comme Maistre et Schmitt, le Léviathan eut aussi une influence considérable sur l'émergence du libéralisme et de la pensée économique libérale du XXe siècle, et sur l'étude des relations internationales et de son courant rationaliste dominant : le réalisme.
  •  : François de La Mothe Le Vayer, né le [2] à Paris où il est mort le , est un philosophe, philologue et historien français, et l'un des principaux représentants de la pensée dite libertine[3] au XVIIe siècle. Longtemps négligée, sous-estimée, voire dédaignée[4], malgré quelques études pionnières et la thèse fondatrice de René Pintard (1943), son œuvre fait l'objet, depuis la fin des années 1980, d'une réévaluation enthousiaste, dont témoignent de nombreuses rééditions et une abondante bibliographie critique.
  • à Cosenza : Bernardino Telesio (né le à Cosenza) est un philosophe italien de la Renaissance.

Notes et références

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  1. Robert Lenoble : Quelques aspects d'une révolution scientifique.
  2. Ou 1583, selon Auguste Jal, dans son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : il l’avait relevée dans les registres paroissiaux de Saint-Germain-L'Auxerrois à Paris, avant qu’ils ne soient détruits dans l’incendie de l’Hôtel-de-Ville au cours de la Commune de 1871. Sa notice exclut formellement la datation jusque-là retenue : « Quant à la date 1588 que les biographes assignent à la venue au monde de François de La Mothe, elle est erronée. Il naquit le , de Félix de La Mothe Le Vayer […] et de demoiselle Gatienne Le Breton, et fut tenu sur les fonts le lendemain [à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois]. « Dictionnaire critique », sur Gallica » Il ne peut donc être question, contrairement à ce qu’avance Florence L. Wickelgren, dans La Mothe Le Vayer, sa vie et son œuvre, Paris, 1934, p. 3, d’une « erreur typographique ». Cependant, l’historienne appuie son choix de la date de 1588 sur deux citations pour le moins troublantes du philosophe lui-même. La première se lit à la première page de ses Observations diverses sur la composition et la lecture des livres (Paris, Billaine 1668) : « Puisqu’il est raisonnable de croire que Dieu ne prolonge nos jours que pour nous donner le moyen de les rendre meilleurs, ce serait mal user de ses grâces, dans l’âge de quatre-vingts ans où je suis, si je me laissais aller à cette sorte de fainéantise honteuse que j’ai toute ma vie condamnée. » Le second se lit l’année suivante dans le « Prolégomène au lecteur » du Discours pour montrer que les doutes de la philosophie sceptique sont de grand usage dans les sciences : « Me considérant dans l’année qu’on appelle la grande climatérique, parce qu’elle est de neuf fois neuf, j’ai pensé que difficilement j’aurais les Muses favorables… » Renvoyant à d’autres citations encore, René Pintard conclut (Le Libertinage érudit, p. 594) que Jal a dû confondre dans ses notes un 3 avec un 8.
  3. Pour une critique radicale de cette catégorie, voir Alain Mothu, « Pour en finir avec les libertins », Les Dossiers du Grihl, Les dossiers de Jean-Pierre Cavaillé, Libertinage, athéisme, irréligion. Essais et bibliographie, mis en ligne le 9 septembre 2010 « Pour en finir avec les libertins », sur Dossiers du Grihl.
  4. Voir, par exemple, Jean Grenier, « Le sceptique masqué : La Mothe Le Vayer », La Table ronde, no 22, octobre 1949, p. 1504 : « La Mothe Le Vayer est un de ces auteurs de l'âge classique qui furent célèbres et qui sont aujourd'hui oubliés ; qui représentèrent parfaitement leur époque et par conséquent ne lui ont pas survécu, parce qu'ils n'eurent pas une originalité assez tranchée […] À vrai dire, il serait inutile de s'occuper d'eux […] s'ils n'incarnaient pas quelquefois une attitude durable de l'esprit humain […] La Mothe Le Vayer lui-même n'est pas un homme qui puisse nous retenir longtemps. »