Allocution du Dr Shin Young-soo, Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour le Pacifique occidental, à la soixante-cinquième session du Comité régional

13 October 2014

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres et les représentants des États Membres et des organismes partenaires, Chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Le présent rapport annuel est le sixième que je présente au Comité régional du Pacifique occidental, mettant en relief le travail que nous avons accompli au cours de l’année écoulée et les défis auxquels nous devons nous préparer.

Il y en a un en particulier que j’aborderai plus tard et qui, je sais, vous préoccupe tous, c’est l’épidémie du virus Ebola et ses effets potentiels sur la Région du Pacifique occidental.

Mais tout d’abord, je vous propose de faire le point sur ce que nous avons accompli au cours de l’année passée, en étroite collaboration avec les États Membres, à commencer par nos progrès sur la voie de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

L’échéance arrivant à grands pas, je suis heureux de déclarer que l’ensemble de la Région est en passe d’atteindre les cibles des OMD relatifs à la santé maternelle et infantile, au VIH/sida, au paludisme et à la tuberculose. Toutefois, à l’échelle des pays, certains États et Territoires risquent fort de ne pas atteindre les objectifs convenus s’ils n’accélèrent pas leurs efforts.

Par leur travail assidu, les membres du personnel de l’OMS ont contribué de façon capitale à l’ensemble des progrès.

Ils ont consenti des efforts exemplaires au cours de l’action menée en réponse au typhon Haiyan, première catastrophe de niveau 3 de la Région au titre du nouveau Cadre d’action d’urgence de l’OMS.

Notre appui souligne l’étroitesse du lien nous unissant au peuple des Philippines, qui nous héberge depuis plus de 60 ans. Nous lui sommes très reconnaissants, aussi bien de son hospitalité que de son excellent travail dans l’organisation de cette soixante-cinquième session du Comité régional.

Tant aux Philippines que dans les autres États Membres, nous nous attachons plus que jamais à consentir un appui qui réponde parfaitement à vos priorités et besoins particuliers.

Soucieux de mieux cibler nos efforts, nous continuons de faire le point sur l’appui que nous apportons à nos États Membres.

Deux évaluations externes ont été réalisées. L’une avait pour objet la qualité de l’appui aux pays consenti par le Bureau régional. L’autre était centrée sur les rôles et les fonctions dévolus à l’OMS dans le Pacifique.

Nous nous efforçons de donner suite sans tarder aux recommandations qui en découlent.

Nous avons réalisé de solides avancées dans la prévention et la maîtrise des maladies transmissibles.

Le Pacifique occidental a conservé son statut de Région exempte de la maladie. Nous concourons à la mise en œuvre de la stratégie d’éradication définitive, aux fins de l’instauration d’un monde sans polio.

Tous les États Membres, à l’exception de trois d’entre eux, ont officiellement éliminé le tétanos maternel et néonatal.

Nous pouvons, tous ensemble, tirer fierté des progrès que nous avons accomplis dans la réduction des taux d’hépatite B chez l'enfant. Il n’en reste pas moins que notre Région est affligée d’une lourde charge d’hépatite B chronique, qui se traduit par la perte annuelle de 350 000 vies humaines.

Nous collaborons avec les États Membres dans l’action menée pour relever ces défis.

Plusieurs États Membres ont ajouté de nouveaux vaccins dans leur calendrier de routine.

En étroite collaboration avec plusieurs États du Pacifique, nous avons mené, au cours de l’année écoulée, de nouvelles campagnes de vaccination pour enrayer les épidémies de rougeole.

Le Cambodge, la Chine, les Fidji, la Malaisie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont tous adopté les cibles d’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.

La quasi-totalié des États Membres se sont dotés, à l’échelle nationale, de plans stratégiques de lutte contre la tuberculose. L’OMS a appuyé les activités visant à élargir l’accès à des soins de qualité, y compris le renforcement du dépistage parmi les groupes à haut risque.

Nous nous employons également à éliminer les maladies tropicales négligées.

Nioué, les Palaos et le Vanuatu vérifient l’élimination de la filariose lymphatique.

Sur les quatre pays de la Région où la schistosomiase est endémique, le Cambodge et la République démocratique populaire lao ont fait état d’une forte réduction des infections humaines. Les deux pays s’emploient à son élimination.

Nous continuons de nous heurter à de sérieuses difficultés, en particulier la résistance à l’artémisinine, dans la lutte contre le paludisme.

Face à l’apparition de nouveaux foyers de résistance dans la sous-région du Grand Mékong, l’action que nous menons est plus importante que jamais du point de vue de la sécurité sanitaire mondiale.

Les situations d’urgence et les catastrophes sont un sujet de préoccupation croissant pour les États Membres et une menace constante pour la sécurité sanitaire mondiale. Dix des 20 pays les plus exposés aux risques de catastrophe naturelle dans le monde se situent dans notre Région.

Aux Philippines, nous sommes encore présents dans les zones dévastées par le typhon Haiyan, participant aux efforts de reconstruction près d’un an après la catastrophe qui a causé des milliers de morts et le déplacement de millions de personnes.

L’action que nous avons menée, à l’échelle de l’Organisation tout entière, a été d’une ampleur sans précédent sur les plans des ressources humaines, de la logistique et des fournitures.

Nous avons aidé le Département de la Santé à coordonner sur place les efforts de 150 équipes médicales étrangères.

De même, nous avons concouru à l’action sanitaire menée dans les Îles Salomon, en coordonnant les activités des organismes partenaires et en dépêchant des experts techniques lorsque des crues éclair se sont abattues sur le pays en avril.

Au cours de l’année écoulée, nous avons fait face aux nombreuses menaces que font peser les maladies émergentes sur la sécurité sanitaire, notamment les flambées de dengue en République démocratique populaire lao et dans le Pacifique, ainsi que la grippe aviaire au Cambodge et en Chine.

Nous avons évalué les risques d’épidémies dues au virus H7N9, au coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, également appelé MERS-CoV, et plus récemment au virus Ebola.

Nous mettons à jour ces évaluations régulièrement, et aidons les États Membres à se doter des principales capacités requises en vertu du Règlement sanitaire international, ou RSI, avant l’échéance de 2016.

Les États Membres ont accompli de réels progrès dans l’acquisition desdites capacités moyennant la mise en œuvre de la Stratégie de lutte contre les maladies émergentes en Asie et dans le Pacifique (SMEAP).

Cinq nouveaux pays ont acquis les capacités requises au cours de l’année écoulée. Tous les pays, à l’exception d’un seul, disposent désormais d’une équipe d’intervention rapide en cas d’épidémie.

Sur le plan des maladies non transmissibles, les nouvelles sont moins prometteuses.

Les modes de vie ont considérablement évolué en l’espace d’une seule génération. Des aliments que nous mangeons à l’air que nous respirons, nous nous exposons souvent à des conditions dangereuses et préjudiciables, susceptibles de provoquer des MNT ou des facteurs de risque.

Dans notre Région : Quatre décès sur cinq sont imputables aux MNT. Une personne sur quatre souffre d’hypertension. Dans l’ensemble, le taux de tabagisme recule progressivement, mais augmente chez les femmes et les filles.

Les statistiques relatives aux MNT sont particulièrement alarmantes dans le Pacifique ; 19 hommes sur 20 et neuf femmes sur 10 sont exposés à des facteurs de risques dans certaines communautés, et un diabétique sur 10 finira par subir une amputation.

Ces problèmes appellent des mesures allant au-delà du secteur de la santé. Les îles-santé, les villes-santé et les écoles engagées dans la promotion de la santé démontrent le potentiel que renferment les initiatives multisectorielles.

De la même manière, l’ensemble OMS d’interventions essentielles ciblant les MNT, est un autre exemple d’innovation efficace. Il permet vraiment de changer les choses dans les États et Territoires insulaires du Pacifique.

Lors d’une récente visite aux Fidji, j’ai vu, de mes propres yeux, l’enthousiasme des agents de santé, lorsqu’ils utilisaient des tableaux codés par couleur et des glucomètres pour évaluer le risque cardiovasculaire.

En ce qui concerne le tabagisme, l’Australie demeure un chef de file mondial de la lutte antitabac et une source d’inspiration dans la Région, depuis qu’elle a imposé la neutralité du conditionnement. Le Brunéi Darussalam et les Îles Salomon apposeront désormais de grandes mises en garde graphiques sur les paquets de cigarettes. L’année passée, le Viet Nam a édicté une législation complète sur la lutte antitabac.

Parmi les 14 pays qui ont augmenté les taxes sur le tabac ces dernières années, plusieurs allouent déjà une partie de leurs recettes fiscales à divers conseils et fondations œuvrant à la promotion de la santé.

La déclaration prononcée, l’année passée, par les ministres de la santé du Pacifique sur l’instauration d’un Pacifique sans tabac, d’ici à 2015, a représenté un engagement politique historique.

Les pays auront du mal à affronter simultanément le double fardeau des maladies transmissibles et des maladies non transmissibles, et à pourvoir aux besoins croissants des personnes âgées dans la Région.

La nécessité d’une couverture sanitaire universelle ira en se renforçant au fil du temps.

Nous avons soutenu, au cours de l’année écoulée, l’élaboration d’une stratégie à trois phases pour la réforme du secteur de la santé en République démocratique populaire lao. Nous avons également tenu, en Chine avec la Banque mondiale, une table ronde sur la réforme des hôpitaux publics dans le contexte plus général des changements apportés au système de prestation des services.

Si tant est qu’il nous reste un long chemin à parcourir avant de faire de la couverture sanitaire universelle une réalité, nous sommes sur la bonne voie.

J’ai récemment participé au Viet Nam à la révision de la loi sur l’assurance maladie. Le Gouvernement a rendu obligatoire l’affiliation à un régime d’assurance, de même que l’inscription des membres de famille dans le secteur non structuré, et étendu les prestations aux groupes vulnérables. La mise en valeur des ressources humaines et le renforcement des capacités comptent parmi les pierres angulaires de la couverture sanitaire universelle.

Au début de 2014, nous avons inauguré une seconde fois le Centre global d’apprentissage de la santé, initiative abandonnée depuis quelques années. Quinze boursiers issus de cinq pays différents viennent d’y effectuer un stage de six mois en anglais portant sur la santé publique à l’échelle mondiale.

Depuis 2012, plus de 2500 professionnels de la santé ont tiré parti d’un autre outil de formation efficace, créé par l’OMS, le Réseau océanien d’apprentissage ouvert des professions sanitaires (POLHN). Celui-ci offre la possibilité de renforcer ses compétences sans avoir à quitter son pays.

LES DÉFIS À VENIR

Au cours de l’année écoulée, je me suis attaché à constituer la meilleure équipe d’experts en santé publique de la Région.

J’ai recruté deux nouveaux directeurs à l’extérieur de l’OMS, qui nous apporteront leur enthousiasme et de nouvelles perspectives.

J’ai également appliqué la politique de rotation à sept représentants de pays, nombre qui pourrait bien être sans précédent à l’OMS.

Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour placer les bonnes personnes au bon endroit afin de mieux vous servir, vous, nos États Membres.

J’attire l’attention du personnel sur le fait que nous devons être disposés à nous réinventer sans cesse pour remplir la mission qui nous incombe de servir les États Membres en tenant compte de l’évolution de leurs besoins sanitaires.

À cette fin, les quatre principes suivants continueront de présider à notre action au cours de mon second mandat :

  • l’OMS se doit de centrer son action sur les besoins des pays et mettre l’accent sur l’aspect humain, en accordant une attention particulière aux populations les plus vulnérables à l’intérieur des pays ;
  • l’OMS doit faire fond sur ses réussites, en abordant de nouvelles difficultés sans perdre de vue les questions en suspens ;
  • l’OMS se doit de faire preuve de souplesse et de flexibilité dans l’action qu’elle mène pour faire participer tous les acteurs, qu’ils viennent du secteur de la santé ou d’autres secteurs ;
  • l’OMS et son personnel doivent garantir une gestion plus avisée des ressources, aussi bien humaines que financières.

En somme, nous devons non seulement nous concentrer sur les besoins actuels des États Membres mais aussi anticiper leurs besoins futurs en santé publique.

De nouveaux défis se posent chaque année, réaffirmant la nécessité de mener une action axée sur la prévention et la préparation, ce qui m’amène à aborder la question de l’épidémie d’Ebola qui sévit aujourd’hui en Afrique de l’ouest.

C’est un problème qui nous concerne tous.

LE VIRUS EBOLA

Le virus Ebola fait la une de l’actualité depuis quelques semaines. Vous venez de recevoir les dernières informations de notre Directeur général.

Le monde est en état d’alerte élevé. Le système des Nations Unies est entièrement mobilisé.

C’est la première fois que l’Organisation des Nations Unies a établi une mission pour une situation d’urgence de santé publique, baptisée Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola. Elle mobilise de vastes ressources auprès des institutions spécialisées des Nations Unies et d’autres partenaires, répondant ainsi au besoin urgent de moyens logistiques.

La Mission renforce également le rôle central que joue l'OMS dans la conduite des efforts de santé publique.

Je vais vous donner un bref aperçu de la situation dans notre Région.

À l’heure actuelle, aucun cas confirmé d’infection à Ebola n’a été enregistré dans la Région du Pacifique occidental.

Plusieurs personnes ayant voyagé par avion ont dû se soumettre à des tests, qui se sont tous révélés négatifs. Jusqu’à présent, nos systèmes de surveillance et d’intervention se sont avérés efficaces.

Cela ne veut pas dire pour autant que notre Région est en sécurité.

Comme nous l’avons vu récemment aux États-Unis et en Espagne, le virus Ebola peut se propager à la faveur des déplacements internationaux et des difficultés que pose la prise en charge directe des cas, y compris dans les pays développés.

Le virus Ebola n’est pas une maladie circonscrite au continent africain. Il s’agit d’une urgence mondiale de santé publique internationale, d’une ampleur considérable aux niveaux social, économique, humanitaire et politique, sans parler des questions de sécurité. L’épidémie a déjà poussé certaines économies fragiles au bord de l’effondrement.

L’arrivée d’un cas d’infection à Ebola dans notre Région est une possibilité à ne pas écarter.

Lorsque cette crise a commencé à prendre de l’ampleur, j’ai demandé à mon équipe : « Serions-nous en mesure de détecter un cas d’infection à Ebola et d’intervenir rapidement pour empêcher la propagation du virus » ?

La réponse a été affirmative. Laissez-moi vous dire pourquoi.

Si le virus Ebola touchait la Région, les conséquences seraient redoutables. Nous serions mis à rude épreuve pour le maîtriser immédiatement. Comme vous le savez, la Région du Pacifique occidental est un point névralgique de l’émergence de nouvelles maladies. Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de l’action menée pour lutter contre le syndrome aigu respiratoire sévère (SRAS), première grande épidémie du XXIème siècle.

Le SRAS a souligné la nécessité d’une forte impulsion, de systèmes de surveillance efficaces, de rapports précis et réguliers, et de moyens d’intervention rapide. En fin de compte, cette expérience nous a rendus plus forts.

Je suis convaincu que notre Région est dans une position plus forte qu’elle ne l’a jamais été. S’appuyant sur la SMEAP, nos États Membres ont investi dans les mesures de préparation et d’intervention qui font partie intégrante des principales capacités requises en vertu du Règlement sanitaire international.

En juin, le Bureau régional a accueilli la première réunion du réseau mondial de l’OMS sur les activités de préparation, de surveillance et d’intervention. Nous avons vu que notre Région est mieux placée que d’autres pour écarter les menaces de sécurité sanitaire.

Nous avons une équipe au Bureau régional, la Division Sécurité sanitaire et Situations d’urgence, qui a été créée en 2010 pour circonscrire ces menaces.

La Division travaille sans relâche pour suivre et évaluer les menaces de sécurité sanitaire, notamment le virus Ebola.

Le Centre d’opérations d’urgence du Bureau régional, qui a été adapté aux besoins actuels, est en état d’alerte élevé, et collabore étroitement avec les États Membres, les bureaux de pays et le Siège à la coordination des interventions d’urgence.

Nous travaillons sans relâche aux côtés des États Membres en vue d’améliorer l'état de préparation opérationnelle de leurs systèmes nationaux de santé publique. Il y a à peine une semaine, nous avons mené, à l’échelle de la Région, un exercice de simulation visant à vérifier le niveau de préparation d’une éventuelle riposte à l’épidémie du virus Ebola.

Bon nombre de pays ont mis en place les capacités de laboratoire requises pour détecter le virus Ebola, et les lignes directrices sur la prévention et la lutte anti-infectieuse commencent à être mises en application. Quatre-vingt-cinq pour cent des pays de la Région disposent de centres de direction et de contrôle des opérations.

En dépit de notre préparation et de l’expérience que nous avons acquise dans la lutte menée contre le SRAS, la grippe aviaire et d’autres épidémies, le virus Ebola fait peser une nouvelle menace sur notre Région – une menace dont nous n’avons guère l’expérience.

Nous devons nous attaquer de front aux problèmes qui se posent dans notre Région afin de circonscrire cette menace efficacement.

Le Pacifique occidental est une Région très diverse, regroupant petits et grands pays, aux niveaux de développement différents. Notre Région a d’énormes plaques tournantes en matière de transport, et entretient, sur les plans du commerce et des voyages, des échanges dynamiques avec le monde entier, notamment l’Afrique de l’Ouest.

Quelques pays de la Région n’ont pas encore acquis les principales capacités requises en vertu du Règlement sanitaire international, ce qui signifie que leurs systèmes de surveillance et d’intervention ne sont pas encore suffisamment à même de faire face à ce type de menace.

Seule la moitié des pays qui ont répondu récemment à une enquête de la Division Sécurité sanitaire et Situations d’urgence ont indiqué disposer des mécanismes nécessaires pour transmettre en toute sécurité des échantillons de virus Ebola aux laboratoires de référence.

Notre Région a une tradition d’autonomie et de coopération dans les périodes de crise. Nos États Membres ont travaillé sans relâche pour se doter des capacités requises aux termes du Règlement sanitaire international et de la SMEAP.

Et nombreux sont les États Membres – notamment l’Australie, la Chine, le Japon, la Malaisie, la République de Corée et Singapour, qui ont fait preuve de solidarité avec d’autres Régions en prêtant assistance aux pays touchés par le virus Ebola.

Toutefois, comme les ressources mondiales sont déjà surexploitées, l’OMS dans la Région du Pacifique occidental, doit pouvoir compter sur l’engagement indéfectible de ses États Membres et de ses partenaires.

Nous nous devons d’améliorer sans discontinuer nos systèmes de préparation, de surveillance et d’intervention pour être à même d’enrayer toute épidémie éventuelle.

La crise du virus Ebola met en lumière une simple vérité : il est primordial d’investir dans la sécurité sanitaire en période dite calme. Seulement ainsi serons-nous en mesure de juguler de futures crises, dont l’ampleur pourrait bien surpasser tout ce qui nous a été donné de voir. Je vous remercie.