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Commission sur la démocratie canadienne et la responsabilisation des entreprises

Créée en 2000, la Commission sur la démocratie canadienne et la responsabilisation des entreprises, financée par le secteur privé, a été coprésidée par l'éditeur canadien Avie Bennett et l'ancien chef du NPD Ed Broadbent.

Commission sur la démocratie canadienne et la responsabilisation des entreprises

Créée en 2000, la Commission sur la démocratie canadienne et la responsabilisation des entreprises, financée par le secteur privé, a été coprésidée par l'éditeur canadien Avie Bennett et l'ancien chef du NPD Ed Broadbent. Elle avait pour but d'examiner comment il est possible d'encourager les entreprises canadiennes à faire preuve d'une plus grande responsabilité sociale.

Bien qu'elles n'aient pas été prises au sérieux par certains membres de la communauté des affaires, les activités de la Commission n'en reflètent pas moins un changement d'attitude de la part du grand public et des actionnaires, à l'égard de la responsabilité sociale des entreprises envers les employés, les collectivités locales et le ou les pays où elles sont établies. Elles reflètent aussi un désir croissant de trouver des moyens de mettre en équilibre la recherche du profit et les valeurs qui vont au-delà des simples résultats financiers.

En janvier 2002, la Commission a fait connaître le résultat de ses études et ses recommandations, lesquelles sont fortement axées sur la communication. Par exemple, elle recommande :

• que les Bourses exigent des entreprises qui souhaitent s'y inscrire une déclaration dans laquelle elles précisent si elles tiennent compte de l'environnement, des droits de la personne et de la protection du consommateur dans leur processus décisionnel;

• que les textes de loi portant sur la dénonciation assurent la protection des employés qui signalent des délits d'entreprise;

• que les gouvernements n'accordent leur aide qu'aux entreprises qui respectent les normes élémentaires de responsabilité sociale;

• qu'à l'instar du Québec et du Manitoba, le gouvernement fédéral et les autres gouvernements provinciaux interdisent aux entreprises et aux syndicats de contribuer financièrement aux campagnes de financement des partis politiques.