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Clarence Campbell

Clarence Sutherland Campbell, M.B.E., administrateur sportif, avocat, ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale (né le 7 septembre 1905 à Fleming, en Saskatchewan; décédé le 23 juin 1984 à Montréal, au Québec). Président de la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1946 à 1977, Clarence Campbell a occupé ce poste plus longtemps que quiconque dans l’histoire du sport.

Clarence Sutherland Campbell, M.B.E., administrateur sportif, avocat, ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale (né le 7 septembre 1905 à Fleming, en Saskatchewan; décédé le 23 juin 1984 à Montréal, au Québec). Président de la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1946 à 1977, Clarence Campbell a occupé ce poste plus longtemps que quiconque dans l’histoire du sport.

Éducation et service militaire

Clarence Campbell obtient un diplôme de l’Université de l’Alberta et il étudie ensuite à l’université d’Oxford, à titre de boursier Rhodes (1925-1926). Avocat, il entre dans l’armée à l’été 1940 et en 1944 il dirige l’escadron de commandement de la 4e Division blindée du Canada. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il devient membre de l’unité d’enquête canadienne sur les crimes de guerre et, à ce titre, il fait partie de l’équipe commandée par le lieutenant-colonel Bruce Macdonald qui met en accusation et condamne le général SS Kurt Meyer (voir Massacre de Normandie). Pour son service militaire exceptionnel, Clarence Campbell obtient la citation à l’ordre du jour et il est nommé Membre de l’Ordre de l’Empire britannique (M.B.E.).

Hockey

La suspension que Clarence Campbell inflige au hockeyeur étoile Maurice Richard en mars 1955 déclenche une émeute à Montréal. C’est peut-être là le geste le plus controversé posé par Clarence Campbell en tant que président de la LNH. On lui doit pourtant aussi la mise en place du premier match des étoiles (1947), l’établissement de la société de la caisse de retraite de la LNH (1948) et la fondation du Temple de la renommée du hockey à Toronto (1960). De fait, c’est lui qui a donné à la Ligue nationale de hockey l’envergure qu’on lui connaît aujourd’hui.

Après sa retraite, il est trouvé coupable de complot et de trafic d’influence dans le dossier du scandale de la boutique hors taxe Sky Shops. Il ne recevra cependant qu’une sentence symbolique d’une journée de prison, assortie d’une amende de $25,000 (qui sera payée par la LNH).

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