Partager:
C'était la dernière inconnue, c'est désormais clair : Vooruit accepte de faire partie de la coalition Arizona qui réunit 5 partis. Présent au siège du parti, notre journaliste Loic Parmentier fait le point.
"C'était la dernière interrogation, elle est désormais levée : les socialistes flamands de Vooruit acceptent de négocier avec la N-VA, avec le CD&V, avec le MR et avec les Engagés. Pour donner leur accord, cela a pris un peu plus de temps que pour les autres ; ils ont réuni un bureau de parti, les ténors, les élus. Il faut savoir tout de même que pour Vooruit, c'est plus compliqué, ils seront le seul parti de gauche dans un gouvernement de droite et de centre-droite. Ils pourraient donc perdre beaucoup dans ce type de gouvernement, mais après analyse, ils ont bel et bien décidé d'accepter l'invitation, ils négocieront".
Avec cette réponse positive des socialistes flamands, les 5 partis politiques de cette coalition acceptent de se lancer formellement dans des discussions. Et pour Bart De Wever, il s'agit d'un succès, comme l'explique notre journaliste.
"Pour le préformateur, Bart De Wever, c'est un véritable succès. Il va d'ailleurs pouvoir se rendre chez le roi demain avec cette bonne nouvelle. Il devrait même, normalement, changer de costume et revêtir celui de formateur du gouvernement. C'est donc une réussite qu'il a obtenue après une réunion avec les 5 partis", conclut-il.
Bart De Wever rencontre le Roi demain
Le préformateur fédéral Bart De Wever est attendu mercredi à 10h du matin pour une audience avec le Roi, selon un communiqué du Palais royal.
Il est désormais possible qu'à l'issue de cette entrevue, le président de la N-VA puisse se lancer dans une mission de formateur d'un gouvernement fédéral. Quelque temps après une réunion mardi après-midi des cinq partis attendus pour constituer une coalition dite "Arizona" (N-VA, Vooruit, CD&V, MR et Engagés), le Bureau politique de Vooruit a donné en début de soirée son feu vert pour entrer en négociation. Les quatre autres formations politiques avaient déjà fait part de leur disposition à lancer ces négociations.
Qu'iraient faire les socialistes dans cette galère ? Sans doute avaler des couleuvres la plupart du temps, face à une coalition de droite qui imposera sa vision néo-libérale dans les mesures indispensables sur le plan budgétaire.
Léon Dohogne