LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Sylvester Stallone. Pour l’amour de Sophia

<br />
Beverly Hills, dimanche 14 octobre. En l’honneur de Sophia, Sylvester a accepté, pour Paris Match, d’ouvrir les portes de sa superbe propriété. Autour de lui, sa femme Jennifer, ses filles (de g. à dr.) Sophia, 16 ans, Sistine, 14 ans, et Scarlet, 10 ans, et leurs trois loulous de Poméranie Liv, Fergie et Duck.

Beverly Hills, dimanche 14 octobre. En l’honneur de Sophia, Sylvester a accepté, pour Paris Match, d’ouvrir les portes de sa superbe propriété. Autour de lui, sa femme Jennifer, ses filles (de g. à dr.) Sophia, 16 ans, Sistine, 14 ans, et Scarlet, 10 ans, et leurs trois loulous de Poméranie Liv, Fergie et Duck.
© Sébastien Micke
De notre envoyée spéciale à Los Angeles Dany Jucaud

Sa fille aînée va subir une opération à coeur ouvert en décembre. Avant, il ouvrira le bal des Debs avec elle

Entourée de lourdes grilles en fer forgé dans un domaine gardé jour et nuit par des vigiles armés, la maison de la famille Stallone, au style mi-gothique mi-florentin, se dresse majestueusement sur les collines de Beverly Hills, avec vue imprenable sur la vallée. Il n’est pas, pour autant, facile de la trouver : les précédents propriétaires avaient tellement de pouvoir, m’explique un agent de la sécurité, que les plans du quartier ont été trafiqués pour qu’on ne puisse pas la localiser ! Main tendue, large sourire aux lèvres, une jeune fille aux longs cheveux châtains s’avance vers nous, retenant par le collier un étrange chien gris aux yeux bleu délavé. « Bonjour ! Je m’appelle Sophia ; lui, c’est Spookie. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous faire faire un petit tour de la maison. » Un chien sous le bras en guise de sac à main, Sistine et Scarlet, ses deux soeurs cadettes, nous rejoignent. Jennifer, leur mère, nous emboîte le pas.

Publicité

« Chaque chambre, m’explique-t- elle, reflète la personnalité de mes filles. Celle de Sophia est toute bleue, bourrée de livres et de films. De mes trois filles, c’est de loin celle qui ressemble le plus à son père. Elle a lu comme lui tout Shakespeare et n’a de cesse de se cultiver. Ils sont très complices. Ils ont la même façon de penser, de bouger, les mêmes mimiques. Sly est fou de Sophia, il se couperait en deux pour elle, c’est le grand amour de sa vie ! »

La suite après cette publicité
La mort de son fils puis l’intervention programmée de Sophia. L’année a été terrible

On passe dans la chambre lavande de Sistine. « Des trois, elle est la plus branchée mode. Elle fait toujours très attention à ce qu’elle porte. » Quant à Scarlet, la benjamine, c’est un véritable garçon manqué ! « Nous élevons nos enfants de façon très traditionnelle, sans nanny. Ce sont des gamines normales, pas des enfants de stars. Sly dit toujours qu’elles ont eu une chance folle de grandir dans un monde qu’on a créé pour elles, mais qu’elles ne doivent pas pour autant oublier de penser aux autres. Depuis quatre ans, elles se rendent régulièrement au Cotillion, une organisation où l’on apprend les bonnes manières en gants blancs, les épaules couvertes. A la maison, le soir, tout le monde s’assied à la grande table de la cuisine pour faire les devoirs. J’aide encore Scarlet, mais j’avoue qu’avec les plus grandes j’ai parfois du mal à suivre ! Sylvester est un père très fort, très tendre. Il est comme moi très casanier, il adore avoir sa famille auprès de lui. Il ne supporte pas que ses enfants ne soient pas là. Les avoir loin de lui le rend fou. Sophia est en train de chercher un collège. Hors de question que ce soit en dehors de Los Angeles ! On le prend pour un dur à cause de ses films, mais il est l’opposé de ses personnages. Les gens seraient surpris de découvrir à quel point il est cultivé et sensible. Je peux vivre avec lui, mais je n’aurais jamais pu vivre avec Rambo ! »

La suite après cette publicité

Dans le corridor à colonnades de marbre qui longe une enfilade de salons, les murs sont recouverts d’oeuvres de différents artistes qui le représentent en Rocky, ainsi que d’immenses tableaux aux couleurs violentes dont il est lui-même l’auteur. Il les peint, m’a-t-il confié, quand il a mal et que la rage l’étouffe… 

Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans Paris Match n°3309 du 18 au 24 octobre 2012

Contenus sponsorisés

Publicité