Au menu du mois d'octobre 2022, à regarder sous un plaid chaud : de l'auto-dérision signé Florence Foresti, de l'horreur avec The Midnight Club et de la nostalgie avec Le monde de demain, que l'on élit volontiers série du mois. Voici quelques un de nos coups de cœur de ce début de saison.

Vidéo du jour
1/4

Les "Désordres" de Florence Foresti

Après Blanche Gardin, Florence Foresti nous fait vivre sa "vraie-fausse" vie en série.

On y suit son quotidien de mère célibataire en pleine préparation de son spectacle Épilogue. Une fiction où l’humoriste met en scène son anxiété, sa quête de l’amour, les affres de la création… Un portrait de femme fin tout en autodérision.

De et avec Florence Foresti, Béatrice Facque… sur Canal +, dès lundi 3 octobre.

V.C

2/4

"The Midnight Club", l'intrigue addictive de Netflix

Tous les soirs, à minuit, de jeunes patient·es d’un hôpital qui traite les pathologies lourdes se racontent des histoires horrifiques : se faire peur pour oublier l’angoisse de la mort. Adaptée du roman de Christopher Pike, cette série du créateur de The Haunting of Hill House explore, sur leur versant sensible, les terreurs adolescentes.

De Mike Flanagan, avec Heather Langenkamp, Adia… À partir du 7 octobre sur Netflix.

C.C

3/4

"Le monde de demain", élue série du mois

C’est en 1983 que débute cette série passionnante qui s’arrime aux guêtres d’une galerie de jeunes gens d’origine modeste, dont la vie s’apprête à basculer alors qu’ils découvrent les prémices du hip-hop  : une grapheuse (Lady V), un DJ (DeeNasty), deux ados passionnés de breakdance (Bruno et Didier, connus plus tard en tant que Kool Shen et JoeyStarr de NTM)…

L’énergie et la rage avec lesquelles ils s’engouffrent dans ce mouvement sont bien rendues grâce au naturel des acteurs, tous incroyables.

Et pour laisser émerger la révolution en marche, les créateur·rices ont choisi une narration limpide et une mise en scène sans effets de style.

De Katell Quillévéré et Hélier Cisterne, avec Anthony Bajon, Melvin Boomer, Andranic Manet… À partir du 20 octobre sur Arte, et dès le 10 octobre sur arte.tv.

C.C

4/4

"New York Police blues", la pépite vintage du mois

FR_tmdb/Allo cine

Douze saisons d’enquêtes harassantes ont fait de NYPD Blue la mère de toutes les séries policières modernes. Mais qu’est-ce qui en a fait un mythe ?

Ceux qui se souviennent de ses premières diffusions ne l’ont pas oublié : difficile de ne pas avoir la nausée en fin d’épisode, avec une caméra portée ultra-nerveuse qui zoomait, dézoomait, bougeait sans cesse, furetait dans tous les recoins. On n’avait alors jamais vu ça. C’est devenu, depuis, une convention. Autre nouveauté : un commissariat crasseux et sombre, plus vrai que nature, à mille lieues des décors de studio aseptisés habituels.

La grande nouveauté de NYPD Blue était de mettre en vedette des agents bourrés de failles, en particulier Andy Sipowicz (Dennis Franz), mal embouché, alcoolique, raciste et misogyne. De Jack Bauer (24 heures chrono) à Don Draper (Mad Men), tous lui doivent d’avoir réinventé l’antihéros américain.

De Steven Bochco et David Milch, avec Dennis Franz, Jimmy Smits, David Caruso… Sur Disney+.

C.C

Cet article a été initialement publié dans le magazine Marie Claire du numéro 842 publié en novembre 2022. 

La Newsletter Époque

Phénomènes de société, reportages, people et actualités... l'air du temps décrypté.