Pour fixer un objet au mur, qu’il s’agisse d’un élément de décoration comme un cadre, un miroir, ou d’équipements pratiques de rangement comme des étagères, et bien d’autres encore, revient sans cesse un élément incontournable : la cheville. Mal l’adapter, c’est prendre le risque de causer des dégâts et de devoir recommencer des travaux. Voici donc quelques conseils pour choisir la bonne cheville. Les différents types de chevilles La cheville se décline en différents modèles pour s’adapter à différents types de supports. On retrouve ainsi parmi les chevilles les modèles les plus courants : - la cheville à expansion : utilisée sur les supports durs et pleins, elle repose sur un gonflement de la cheville lors de l’insertion de la vis à l’intérieur ; - la cheville à écartement : adaptée aux supports pleins et durs, mais aussi aux supports creux et friables, la cheville à écartement, comme son appellation le laisse deviner, s’écarte dans le support une fois la vis insérée ; - la cheville à rétraction et déformation : recommandée pour les supports creux, elle se déforme et se rétracte pour constituer une sorte d’écrou et se verrouiller. D’autres modèles, moins courants, complètent la liste des chevilles pour travaux : - la cheville à visser ; - la cheville à clouer ; - la cheville à basculement. Choisir la bonne cheville Deux critères permettent de choisir la bonne cheville pour ses travaux : - le type de support : c’est le principal critère à prendre en compte pour choisir une cheville ; en règle générale, on distingue les supports durs type béton, et les supports creux comme les plaques de plâtre ; - la longueur et le diamètre : ils dépendent directement du poids de l’objet à accrocher. En dessous de 20 kg, un diamètre compris en 4 et 5 mm sera approprié. Pour une charge plus lourde dépassant les 50 kg, mieux vaudra opter pour des chevilles d’un diamètre supérieur à 10 mm.