Le partenariat était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Le numéro un mondial du luxe LVMH, propriété de Bernard Arnault, a levé le suspense ce lundi 24 juillet en devenant le sixième «partenaire premium» des Jeux olympiques de Paris 2024. Le groupe rejoint le club des plus gros contributeurs composé d’Orange, de l’électricien EDF, du groupe bancaire BPCE, du labo pharmaceutique Sanofi et des hypers Carrefour. De quoi permettre au Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de quasiment atteindre son objectif de 1,24 milliard d’euros de recettes de partenariat.

Cette annonce va permettre aux organisateurs de souffler. En décembre 2022, le Cojo avait réévalué le coût de l’évènement à 4,38 milliards d’euros, en hausse de 10 %. L’inflation rythmée par le conflit en Ukraine ayant compliqué les choses. Cet accord de sponsoring avec LVMH tombe à pic. «J’ai l’honneur d’annoncer officiellement que nous sommes désormais engagés en tant que partenaire premium pour les JO de Paris 2024», a confirmé Antoine Arnault, directeur de l’image et de l’environnement du groupe LVMH lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Paris.

L’accord a mis du temps à arriver. «Il y a eu beaucoup de fantasmes sur les raisons pour lesquelles cela prenait autant de temps, a reconnu Antoine Arnault. Nous ne souhaitions pas être un partenaire uniquement financier mais nous souhaitions avoir un rôle à jouer dans la tenue de ces Jeux olympiques». Concrètement, plusieurs grandes marques de LVMH «vont être parties prenantes», s’est félicité le fils de Bernard Arnault qui a visiblement obtenu gain de cause. Le joaillier Chaumet va dessiner les médailles olympiques et paralympiques qui seront réalisées par la Monnaie de Paris. Les marques de Moët Hennessy (champagnes, vins, cognacs…) seront «partenaires hospitalité» et donc présentes dans les salons VIP. Et Sephora sera partenaire du relais de la Flamme. Un partenariat juteux pour l’entreprise, salvateur pour les JO.