L’argent avant le sportif – reste à prouver que cette décision soit la meilleure financièrement. L’US Orléans (USO) a annoncé ce week-end sa volonté de ne pas réengager son équipe féminine en deuxième division pour des raisons économiques, le club de foot justifiant sa décision par l’incapacité à «supporter les charges financières de deux clubs professionnels, masculin et féminin», d’après son site. En cause, selon la direction, les coûts jugés trop élevés pour l’équipe féminine, qui ne sont «aujourd’hui pas compatibles avec les possibilités budgétaires d’un club de National comme l’US Orléans». Les joueuses ont donc été «notifiées» que, «compte tenu de ces nouvelles dispositions, l’équipe serait amenée à repartir dans une division inférieure». Et ce même si l’équipe féminine évolue actuellement en deuxième division (7e au classement) et la masculine en National – soit la troisième division chez les hommes (10e au classement). Pour Libé, la sociologue du sport Béatrice Barbusse revient sur cette relégation forcée.

Comment expliquez-vous ce choix de privilégier une équipe masculine plutôt que féminine ?

Je suppose que la direction du clu