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Le portrait

Julia Torlet, tous les cris les SOS

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LGBT +dossier
La nouvelle présidente de SOS Homophobie s’alarme de la possibilité de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir après les élections législatives.
publié le 27 juin 2024 à 15h31

La terre a tremblé comme attendu. Puis le sol s’est mis à se fendiller, à craquer, à s’ouvrir en deux. Tout ça sous des lacets rainbow. Voilà comment Julia Torlet, dont les baskets affichent bien les couleurs arc-en-ciel (son bracelet-montre aussi), décrit le fameux dimanche où Macron a décidé de rendre possible là, tout de suite, maintenant, un gouvernement d’extrême droite pour tous les Français. «Le résultat des européennes, bon, on s’y préparait. Mais la dissolution, le sol a disparu sous mes pieds», retient la nouvelle présidente de SOS Homophobie, l’association qui compte plus de 1 200 adhérents et 500 bénévoles partout en France. Elle a une autre image, plus douloureuse : «J’ai le sentiment que toutes les minorités au sens large sont placées en offrande sur un autel sacrificiel pour prouver quelque chose aux Français avant 2027. C’est terrible d’avoir l’impression d’être jetés en pâture.»

Julia Torlet, à pleine plus vieille que l’association qu’elle préside, a démarré son mandat il y a un mois. SOS Homophobie, créée en 1994, passe le cap des 30 ans à l’heure d’une poss

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