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Législatives 2024 : «On prend le temps pour faire les choses bien», assure Marine Tondelier

Elections législatives 2024dossier
Dans la foulée du second tour qui a placé le Nouveau Front populaire en tête, mais sans majorité absolue, insoumis, socialistes, écologistes et communistes ont discuté pendant la nuit, sans s’entendre en ce lundi 8 juillet au matin sur un nom pour Matignon.
publié le 8 juillet 2024 à 6h45
(mis à jour le 8 juillet 2024 à 21h40)

En résumé :

  • C’est le Nouveau Front populaire qui est sorti en tête du second tour des élections législatives dimanche soir (178 sièges), devant le camp présidentiel (150 sièges) et le RN et ses alliés (plus de 142 sièges). Aucun de ces blocs n’a toutefois les 289 députés nécessaires à la majorité absolue.
  • Ce sont les insoumis qui pèsent le plus lourd dans l’alliance victorieuse de la gauche, avec 71 sièges mais le PS sort revigoré de ce scrutin (61 sièges). Les écologistes devraient tirer leur épingle du jeu avec 33 élus, tandis que les communistes devraient compter 9 députés.
  • Le Premier ministre Gabriel Attal a remis sa démission ce lundi matin à Emmanuel Macron à 11 h 30, mais le Président lui a demandé de continuer à assurer ses fonctions «pour le moment» afin d’«assurer la stabilité du pays». Le chef de l’Etat a expliqué dimanche soir qu’il «attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires».
  • Retrouvez l’ensemble des résultats par circonscription du deuxième tour des élections législatives 2024 sur le site de Libération. Pour revivre la journée historique de dimanche avec nous, c’est ici.
8 juil., 2024 21h26

Jean-Luc Mélenchon veut faire «partie de la solution, pas du problème». Invité sur LCI, le chef des insoumis a tenu à revenir sur la soirée électorale du 7 juillet, racontant son bonheur immense quand les résultats sont tombés. «Soudain, c’est comme si les bleus que j’avais sur le cœur, dans cette campagne où j’ai été tant diffamé, tant mis en cause sans qu’on sache exactement pourquoi, tout ça s’est détaché de moi, c’est tombé comme du bois mort». Sur sa potentielle nomination à Matignon, Jean-Luc Mélenchon a réitéré de pas vouloir s’imposer. «Je fais partie de la solution, pas du problème», a-t-il déclaré, pourtant considéré par certains, y compris à gauche, comme trop clivant. Pour lui, c’est un insoumis qui doit être nommé premier ministre. Concernant une possible coalition avec d’autres forces politiques, le triple candidat à la présidentielle précise que le programme du Nouveau Front populaire «ne peut pas être découpé en morceaux». «Ce pays souffre des mensonges de ses dirigeants qui promettent certaines choses, mais en font d’autres», a-t-il prévenu.

8 juil., 2024 21h19

Sur France 2, François Ruffin veut créer une «maison commune» pour rassembler la gauche. C’est en «homme libre» qu’il est venu face à Caroline Roux, a-t-il affirmé - comprendre, sans représenter un des partis du Nouveau Front populaire. Sur France 2, François Ruffin a surtout voulu présenter sa volonté de créer «une maison commune» à l’Assemblée nationale, qui rassemblerait des députés insoumis, communistes, écologistes et socialistes. Cette «maison» devrait aussi vivre en dehors des institutions, «dans la société». Mais il est resté flou sur ses fondations, malgré de nombreuses relances. Tout au plus parle-t-il d’une «coopérative politique». Est-ce que les groupes Ensemble et LR pourraient y participer ? «Je parle avec tout le monde, mais ma famille, c’est la gauche, la gauche large», a-t-il balayé. Avant d’enjoindre Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre venant de gauche. Ruffin serait-il tenté par Matignon ? Là encore, il a vite écarté la question. «Non, c’est n’est pas moi, pas le sujet.»

8 juil., 2024 21h16

Allo, Macron : la une de Libé mardi.

8 juil., 2024 21h00

Pour Bardella, le RN est la «première force politique du pays» et le dépeint déjà comme «l’alternance». Une interview de quelques minutes, dans laquelle celui qui se voyait Premier ministre n’a eu de cesse de critiquer une «alliance contre nature» entre le président et la gauche. Sur TF1, Jordan Bardella a présenté le Rassemblement national comme «la première force politique dans le pays», qui a rassemblé «10 millions de voix». «Avec 37% [des voix au niveau national] le Rassemblement national ne gouverne pas», mais «avec 25% l’extrême gauche est aux portes du pouvoir», a-t-il dénoncé. Jordan Bardella a concédé, aussi, «quelques erreurs de casting » - les fameuses brebis galeuses que Libé a recensé par dizaines - qui lui ont «coûté cher» et précisé qu’un député -sans en donner le nom - ne siégerait pas avec le Rassemblement national. Le président du parti d’extrême droite se projette déjà vers l’avenir : «Il y a un parti unique qui a émergé de Philippe Poutou à Edouard Philippe (sic) [...] nous allons préparer l’alternance.»

8 juil., 2024 20h58

Pour Bruno Retailleau, «la marque LR est morte». Invité sur le plateau de TF1, le président des Républicains au Sénat a martelé le projet de la droite traditionnelle : moins d’immigration, moins de dépenses publiques, moins de charges et de normes, plus de fermeté économique et plus de sécurité. Interrogé sur une potentielle coalition pour contrer l’extrême droite à l’Assemblée, où les Républicains sont désormais la quatrième force, Bruno Retailleau se veut très clair : «est-ce que vous nous voyez gouverner avec la gauche ? Nous ne sommes d’accord sur rien». Même Edouard Philippe (Horizons) et Gérald Darmanin (Ensemble), ne trouvent pas grâce à ses yeux, le sénateur estimant que le premier a aggravé la dette de la France et que le second n’a pas réussi à diminuer l’immigration en France. Finalement, Bruno Retailleau reconnaît que la «marque LR est morte», appelant de ses vœux la reconstruction d’un «grand parti de droite».

8 juil., 2024 20h54

Marine Tondelier ne se «pose pas la question de ‘avec qui’ mais ‘pourquoi faire’». Invitée de L’Evenement sur France 2 ce lundi soir, la cheffe de file des Ecologistes a vanté une méthode prudente quant à la suite des législatives. «On n’est pas dans un truc de stress, de course de vitesse, on prend le temps pour faire les choses bien», dit Tondelier à propos de la constitution d’une majorité où la gauche aurait toute sa place. «Depuis le début, je ne me pose pas la question de ‘avec qui’ mais ‘pourquoi faire’», assure-t-elle en renvoyant au programme sur lequel ses députés ont été élus. La secrétaire nationale des Ecologistes a taclé au passage les figures de la macronie qui estiment que le Nouveau Front populaire n’est pas forcément le vainqueur des élections : «Le en même temps a ses limites. On ne peut pas en même temps perdre et dire qu’on a gagné.» Pour Tondelier, «la logique institutionnelle de la France dictait [au Président de la République] d’appeler les chefs de partis du Nouveau Front populaire pour leur communiquer le nom d’un Premier ministre. Il ne l’a pas fait. J’attends une clarification de sa part.»

8 juil., 2024 20h44

Sur TF1, Olivier Faure refuse l’idée d’une coalition avec l’ex-majorité. «A trois reprises, aux européennes, au premier et au second tour des législatives, le pouvoir sortant a été battu et les Français ont rejeté la politique menée depuis 7 ans», analyse le premier secrétaire du Parti socialiste sur le plateau de la première chaîne, rappelant que «si personne n’a vraiment gagné, on sait qui a perdu», c’est-à-dire la majorité au premier tour et le Rassemblement national au second. Interrogé sur une possible coalition avec les macronistes, Olivier Faure refuse de s’y résoudre, arguant qu’il n’est pas «dans les combines». Concernant le futur Premier ministre, le chef de file des socialistes estime que le Nouveau Front populaire sera en mesure de proposer un nom d’ici la fin de semaine ou le début de semaine prochaine. En attendant, «il est logique que Gabriel Attal continue». «Quand le président aura la proposition du NFP, il devra se résoudre», a-t-il dit, promettant de ne pas laisser une «forme de vide dans lequel le président s’engouffrerait».

8 juil., 2024 20h22

François Bayrou croit à une coalition «de la gauche hors LFI jusqu’à la droite hors RN». « Invité au 20 Heures de TF1, François Bayrou entonne à son tour la musique macroniste de l’élection sans gagnant. «Il y a des gens qui se proclament vainqueur, mais il n’y a pas de vainqueur», assure le leader du Modem. Et lui aussi de plaider pour une coalition qui «va de la gauche hors LFI jusqu’à la droite hors RN». Car il en est persuadé, en votant les Français ont dit «vous vous êtes rassemblés pour choisir avec nous le refus de l’extrémisme, maintenant il faut que vous décidiez de travailler ensemble pour le bien du pays». Pour construire cette entente, Bayrou dit qu’«il n’est pas négociable qu’on défende un ordre républicain, il n’est pas négociable qu’on choisisse le destin européen de la France, il n’est pas négociable qu’on puisse chercher des institutions qui nous feront mieux vivre ensemble», citant la «proportionnelle» aux législatives, qu’il appelle de ses vœux. A propos, de la réforme des retraites : «on peut réfléchir».

8 juil., 2024 18h46

Manon Aubry : pour Matignon, «nous avons plusieurs possibilités, y compris au sein de LFI». Invitée ce lundi soir sur RTL, la tête de liste de la France insoumise aux élections européennes, Manon Aubry, a réclamé un peu de patience quant au nom que le Nouveau Front populaire proposerait pour s’installer à Matignon : «Souffrez d’attendre quelques heures. Ce n’est pas comme dans un Qui est-ce ? Est-ce qu’il est blond ? Est-ce qu’il a des moustaches ? Ce n’est pas un jeu, c’est la vie des Françaises et des Français.» Interrogée sur la personnalité clivante de Jean-Luc Mélenchon, que certains à la France insoumise aimeraient voir s’installer à Matignon là où, chez leurs alliés, on l’écarte catégoriquement, Manon Aubry a semblé vouloir ouvrir le jeu : «Nous avons la chance d’avoir plusieurs possibilités, y compris au sein de la France insoumise.» La députée européenne a enfin livré deux «scoops» : «La première chose que nous ferons, c’est d’abroger la réforme des retraites. C’est un décret, c’est faisable en une heure et je ne pense pas qu’il y aurait beaucoup de monde dans les rues pour dire non.» Second «scoop» : «Quoi qu’il advienne, on sera caricaturés.» Mais «tout se passera bien», assure Manon Aubry qui en appelle aux syndicats, aux associations, à la société civile : «Il faut que tout le monde s’en mêle.»

8 juil., 2024 17h30

A l’Ehpad d’Aubervilliers, on n’est pas dupes de la «dédiabolisation». «On a échappé au pire, lâche Jean-Pierre, 93 ans, appuyé à son déambulateur. Mais la situation n’est quand même pas facile.» Car même si le RN est arrivé troisième pour ces élections législatives, la présidentielle de 2027 arrivera vite. Et leur score, qu’on le veuille ou non, est historique. Chez les résidentes et résidents de l’Ehpad, il y a comme une envie de remonter les bretelles de celles et ceux qui ont voté pour l’extrême droite. De leur remettre le nez dans un livre d’histoire. Jean-Claude, 76 ans, a été ouvrier dans une usine en Lorraine presque toute sa vie. Chez lui, «la tradition, c’est de ne jamais voter FN.» Il se corrige : «Ce n’est pas une tradition. C’est un devoir.» Il ne peut pas comprendre ces anciens qui votent pour un parti «raciste et antisémite», alors qu’ils «connaissent l’Histoire et la guerre». Et ces jeunes qui tombent en plein dans «la dédiabolisation travaillée» de Marine Le Pen ? S’il se retrouvait face à l’un d’eux, il n’aurait que quelques mots : «C’est un vote terrible et dangereux.» Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 16h51

Pour Darmanin, «le Front Populaire n’a pas gagné les élections». Après Sylvain Maillard, c’est au tour de Gérald Darmanin de fredonner la musique d’une coalition centriste excluant LFI et le RN. «Nationalement je pense que personne n’a gagné, affirme le député fraîchement réélu à Tourcoing. Il faut donc éviter la prétention, dans la majorité bien sûr.» L’ancien ministre de l’Intérieur le reconnaît, certains de ses collègues ont été battus car son camp n’a «pas su faire tout ce qu’il fallait». Mais Gérald Darmanin ne compte pas abandonner Renaissance. «Je vais siéger dans le groupe que je représente», assure-t-il. L’ex-premier flic de France n’hésite pas à livrer son analyse des résultats. «Le Rassemblement national a perdu, commente-t-il farouchement avant de bredouiller : Et également le Front populaire.» Ah. Qu’en est-il alors d’un gouvernement de coalition de gauche ? «Il est hors de question de gouverner ou de soutenir une coalition qui aurait un lien quelconque avec la France insoumise et bien sûr le Rassemblement national.» «Il faut demander au Parti socialiste s’il accepte de rompre avec la France insoumise et dans ce cas-là, on pourrait discuter sur des grands sujets.» Mais Gérald Darmanin n’en démord pas. «Aujourd’hui le Front Populaire n’a pas gagné les élections.» Un peu osé quand le NFP est la première force à l’Assemblée et que bien des députés macronistes ne doivent leur siège qu’au report des voix de la gauche.

8 juil., 2024 16h49

Le Medef réclame de la «stabilité». Après la CGT et la CFDT (voir plus bas), c’est le Medef qui réagit aux résultats des élections législatives en réclamant, ce lundi dans un communiqué, au gouvernement qui sera nommé après l’élection de la nouvelle Assemblée de mettre en place «une politique économique lisible», exhortant Emmanuel Macron «à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans» : «Le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable, garante de la compétitivité des entreprises et seule capable de restaurer la confiance et d’assurer l’emploi», plaide l’organisation patronale.

8 juil., 2024 16h42

La figure de Jean-Luc Mélenchon divise jusque dans un Ehpad d’Aubervilliers. Alors que le pays se demande encore qui prendra les rênes de Matignon si Gabriel Attal quitte son poste, le même débat agite l’Ehpad Constance Mazier à Aubervilliers. Quelqu’un du Nouveau Front populaire ? Jean-Pierre, ancien professeur de 93 ans, gronde : «Pas Mélenchon !» Il lui reconnaît le sens de la parole, le voit comme une «grande figure politique», mais se demande s’il ne serait pas trop clivant alors que la gauche elle-même s’écharpe sur ce point. Assis un peu plus loin, Maurice, 86 ans et maçon dans sa jeunesse, n’est pas d’accord pour un sou. Il estime que la politique française manque de «personnes qui ont de l’expérience», et voit en Mélenchon une personnalité bien rodée sur le fonctionnement de l’Etat. Mais pas que : «Il a toujours été là pour prendre la parole et défendre les droits des plus faibles.» Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 16h39

«La France a rejeté l’extrémisme», les citoyens américains le feront aussi, prédit Joe Biden. Le président des Etats-Unis a réagi aux résultats des élections législatives en France, estimant ce lundi que le pays avait «rejeté l’extrémisme» et que «les démocrates le rejetteront aussi» aux Etats-Unis, lors de l’élection présidentielle de novembre. Interrogé par la chaîne MSNBC, Joe Biden insiste : «Je n’ai pas connu de candidat au cours de ma vie qui ait été plus extrême» que son rival, Donald Trump. Après le débat catastrophique du président sortant face au républicain, plusieurs élus mettent en cause l’état de santé de Joe Biden, tandis que les appels à son retrait se multiplient.

8 juil., 2024 16h00

«Le futur gouvernement devra faire avec la CFDT», prévient le syndicat. Au lendemain du scrutin qui a placé la gauche en tête, la première organisation syndicale de France salue dans un communiqué publié sur ses réseaux «un sursaut républicain majeur» et annonce rester «mobilisée». «La CFDT est résolue à faire entendre la voix des travailleuses et des travailleurs dans la construction des politiques à venir», prévient l’organisation qui n’appelle toutefois pas à appliquer le programme de l’union de la gauche. Le syndicat assure qu’il «continuera de prendre sa part, avec détermination, aux côtés de tous ceux qui souhaitent agir pour l’intérêt de tous et pas seulement de quelques-uns, en écoutant les salariés et les agents de la fonction publique, en les associant davantage aux décisions qui les concernent, en exigeant que la dignité et le respect qu’ils réclament soient enfin reconnus».

8 juil., 2024 15h58

Dans un Ehpad d’Aubervilliers : il est temps de «prendre l’argent aux riches». Ghislaine, 62 ans, bouclettes argentées en queue de cheval, connaît bien le programme du Nouveau Front populaire. Résidente au sein de l’Ehpad depuis ce printemps, elle raconte, en touillant son café, «la pauvreté» vécue durant sa jeunesse, les problèmes de santé qui l’ont presque toujours empêchée de travailler jusqu’à la conduire en Ehpad plus jeune que d’autres mais aussi l’espoir qu’elle place aujourd’hui dans l’alliance de gauche. «Cette victoire est une bonne nouvelle pour le pays», dit-elle en souriant. Elle compte sur le NFP pour «lutter contre la pauvreté, prendre l’argent aux riches, augmenter le Smic…» Tout ce dont elle aurait rêvé bénéficier il y a une trentaine d’années. Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 15h49

«Laissez les clés au NFP», lancent les députés insoumis à Emmanuel Macron. Sur X (anciennement Twitter), le groupe parlementaire LFI a interpellé le Président de la République, en réagissant à sa volonté de conserver Gabriel Attal à Matignon «pour le moment». Si le chef de l’Etat cherche «une façon d’assurer la stabilité du pays», ce serait plutôt «en respectant les résultats du scrutin et la victoire du NFP» qu’en maintenant en poste son Premier ministre suggèrent-ils : «Laissez les clés au Nouveau Front Populaire, nous réparerons les dégâts que vous avez faits au pays.»

8 juil., 2024 15h44

Sylvain Maillard (Renaissance) se donne «plusieurs semaines» pour «construire une coalition de majorité relative» sans LFI ni RN. Chacun sa lecture des résultats des législatives. Le député de Paris (Renaissance) Sylvain Maillard a jugé, ce lundi après-midi en arrivant à l’Assemblée nationale, que «les Français ont choisi une Assemblée avec trois blocs de taille relativement comparable». «On doit construire une majorité, ça va être le travail des prochaines semaines pour trouver une coalition de majorité relative» sur «des items importants comme le pouvoir d’achat, la sécurité, avec tout l’arc républicain, pas LFI, pas le RN, tous les autres députés ont vocation à construire cette majorité relative. Ça va prendre plusieurs semaines», a poursuivi auprès de la presse l’ancien président du groupe Renaissance.. «Il faut arrêter cette fadaise de croire que la gauche va construire une majorité», a-t-il encore estimé.

8 juil., 2024 15h36

La CGT demande à Emmanuel Macron «d’appeler à la formation d’un nouveau gouvernement» autour du programme du Nouveau Front populaire. Dimanche soir, Sophie Binet considérait que le chef de l’Etat essuyait une «sanction majeure», aujourd’hui l’organisation syndicale appuie ce discours. Emmanuel Macron «a été totalement irresponsable en tentant jusqu’au bout de mettre dos à dos l’extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son idéologie», fustige la CGT dans leur communiqué publié ce lundi 8 juillet.

En conséquence, la centrale syndicale «demande solennellement à Emmanuel Macron de respecter le choix des urnes» et l’appelle à former un gouvernement pour appliquer le «programme du Nouveau Front populaire […] arrivé en tête», en regrettant «la progression continue du Rassemblement National, qui a obtenu un nombre de député·es record». Le CGT réclame que «les exigences sociales [soient] entendues» par le gouvernement et réclament un retour des services publics et de la valeur du travail. «Pas question que le patronat, qui a brillé par sa complaisance envers l’extrême droite, ait encore gain de cause», martèle l’organisation syndicale. Mardi soir, la CGT rejoindra les autres organisations syndicales dans une réunion en visio pour «continuer à avancer dans la l’unité la plus large» et établir un cap clair dans la lutte sociale.

8 juil., 2024 15h27

Après la défaite du RN, Jordan Bardella «prend sa part de responsabilité». Au micro de France Info et après avoir maintes fois salué une «victoire» de son parti, Jordan Bardella nuance enfin. Le président du Rassemblement national reconnaît qu’il y a encore «des efforts» à faire. Que ce soit sur «la professionnalisation de notre implantation locale» ou «peut-être sur le choix d’un certain nombre de candidats». Antisémites, racistes, complotistes… Dans plusieurs articles, Libération avait révélé les profils parfois inquiétants des poulains du parti d’extrême droite pour les législatives. «Sur quelques circonscriptions, les choix que nous avons faits n’étaient pas les bons», admet Jordan Bardella. Avant d’ajouter : «Je reconnais ma part de responsabilité.»

8 juil., 2024 15h23

Marine Tondelier et François Ruffin dans l’émission «l’Evénement» sur France 2. Place à la gauche sur le service public. La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier et le député de la Somme François Ruffin se partageront le micro de Caroline Roux ce lundi soir. L’occasion de revenir sur la victoire de la gauche au lendemain des résultats des élections législatives… et d’enfin lancer le fameux «troisième tour». On imagine mal ne pas avoir droit à (au moins) une question sur le choix d’un potentiel Premier ministre issu du NFP.


8 juil., 2024 15h13

Les députés fraîchement élus font leur entrée à l’Assemblée. Comme le veut la tradition, plusieurs députés sont arrivés au Palais Bourbon en ce début d’après-midi, au lendemain du second tour des élections législatives. Ils participent cette semaine aux «journées d’accueil», avant la toute première séance de la législature le 18 juillet. L’occasion pour ces élus de procéder à leur enregistrement et de se voir remettre une mallette contenant la fameuse écharpe tricolore, mais aussi le règlement de l’Assemblée et la cocarde républicaine. Un moment de transition, qui doit permettre à chacun de prendre ses marques et de rejoindre un groupe politique, voire d’en créer un, en rassemblant minimum quinze députés.

8 juil., 2024 14h53

Concertation entre insoumis avant la grande réunion du NFP. D’après BFMTV et France Info, une réunion est actuellement en cours au siège de la France insoumise à Paris. Alors que les chefs de file des différents partis du NFP devraient se réunir plus tard dans la journée pour discuter du futur Premier ministre, certains cadres du parti de Jean-Luc Mélenchon échangent en amont. Outre Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Louis Boyard, Bastien Lachaud ou encore Paul Vannier seraient notamment de la partie.

8 juil., 2024 14h47

En marge de Renaissance, un groupe «social-démocrate» en construction ? Selon les informations de France Info, le député de la Vienne Sacha Houlié a appelé, ce lundi, les députés Renaissance à constituer un nouveau groupe à l’Assemblée nationale «qui répond [e] à [leurs] valeurs». Cette figure de «l’aile gauche de la macronie» s’était déjà opposée aux mesures du camp présidentiel, notamment vis-à-vis de la réforme de l’assurance chômage et de la loi immigration. «Après un tel événement et un tel choc, ce serait suicidaire de continuer comme avant, de se laisser diriger par des Parisiens hors-sols qui gouvernent aux sondages», soutient-il.

8 juil., 2024 14h13

Bardella, Bayrou, Faure et Retailleau au 20 Heures de TF1. Dans la série «quatre invités qui se succèdent sur un plateau télé», vous aviez aimé la soirée d’entre-deux-tours sur France 2, qui avait in extremis ajouté Clémence Guetté (LFI) se rendant compte qu’un plateau 100 % masculin n’était vraiment pas du meilleur effet. Ce lundi soir, rebelote sur TF1, dans le Journal de 20 Heures, pour tirer les leçons des législatives avec quatre hommes qui répondront tour à tour à Gilles Bouleau : Jordan Bardella pour le RN, François Bayrou pour la majorité présidentielle sortante, le socialiste Olivier Faure pour le Nouveau Front populaire et Bruno Retailleau, président des sénateurs LR.

8 juil., 2024 13h53

Dans un Ehpad d’Aubervilliers : «Les partis de gauche devront rester soudés». Maurice, 86 ans, n’était pas encore né en 1936 au moment du premier Front populaire pour les élections législatives de l’époque. Mais il sait ce que ses parents ont obtenu grâce à cette coalition de gauche : «Sans eux, ils n’auraient jamais eu de congés payés. Le Front populaire a laissé derrière lui de fortes marques dans nos vies.» Il salue sans hésiter le Nouveau Front populaire créé pour ces élections législatives anticipées. Mais croise les doigts : «Tout s’est construit dans l’urgence, face à la peur du RN. Mais, pour le bien du peuple, il faut s’assurer que cette alliance dure.» Maurice le rappelle, plus que jamais, «les partis de gauche devront rester soudés, car le loup est là.» Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 13h44

Après les résultats du bac et des législatives, le mot du jour : «soulagement». Après avoir découvert leurs résultats et leur éventuelle mention, les élèves du lycée Victor Hugo (IIIe arrondissement de Paris) déverrouillent leurs téléphones pour avoir le détail de leurs notes : «Tu as eu 19 en italien ?». Le stress - passé - du bac se mêle par ailleurs à la récente actualité politique : «le front populaire passe, on a le bac, il se passe quoi en fait ?», sourit une élève. «C’est un soulagement, la jeunesse s’est réveillée ! Ça fait plaisir», abonde un autre, taquinant par la même occasion son amie, qui n’a fait «que dormir toute l’année», et vient de décrocher son diplôme avec 11,45 de moyenne. Par Léonard Cassette.

8 juil., 2024 13h40

«On ne négociera pas n’importe quoi avec n’importe qui». Les soirées électorales terminées, les partenaires du NFP se sont retrouvés dans un hôtel du XIIIe arrondissement de Paris. Un lieu neutre, loin des caméras. Autour de la table, les quatre chefs de parti : le socialiste Olivier Faure, l’insoumis Manuel Bompard, l’écolo Marine Tondelier et le communiste Fabien Roussel, chacun avec deux lieutenants. Encore surpris par l’annonce des résultats, les partenaires ont pris le temps de refaire les comptes. «Ensuite, on a interprété ce qu’il s’était passé dans le pays et évalué nos marges de manœuvre», raconte un participant. Ils se sont mis d’accord, dans la nuit de dimanche à lundi, pour mettre la pression sur l’Elysée en revendiquant la nomination d’un Premier ministre issu de leurs rangs. «Même à 200, on est en capacité de gouverner», dit-on côté socialiste.

8 juil., 2024 13h30

Dans un Ehpad d’Aubervilliers, «le pays va être difficile à gouverner». Les paris sont lancés : «Laurent Berger comme Premier ministre ?», rigole Jean-Pierre, un résident de 93 ans arrivé à l’Ehpad Constance Mazier d’Aubervilliers il y a tout juste quelques mois. Aujourd’hui, il ne voit plus de «grandes personnalités» dans la politique comme lorsqu’il était jeune, pendant la cohabitation sous Jacques Chirac, entre 1986 et 1988. Alors, difficile de s’imaginer qui sera le prochain occupant de Matignon. Face à une Assemblée nationale fragmentée, Jean-Pierre secoue la tête : «Le pays va être difficile à gouverner.» Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 13h29

Les grands perdants du second tour des élections. Le scrutin leur a été fatal. Plusieurs figures politiques de l’Assemblée nationale ont perdu leur siège, ce dimanche 7 juillet, à l’issue du second tour des élections législatives, remportées – sans majorité absolue – par la coalition de gauche. Parmi elles, deux ministres du gouvernement sortant et la sœur de Marine Le Pen, Marie-Caroline, battue dans la Sarthe. Tour d’horizon.

8 juil., 2024 13h24

Cris de joie et pleurs, les résultats du bac sont tombés à Paris. Devant le lycée Victor Hugo (3arrt de Paris), les résultats du bac ont été affichés sur 7 feuilles A4 à l’entrée de l’établissement. Un groupe se masse devant, puis les cris de joies fusent. «J’ai eu la mention que je voulais», lâche une élève. La rue, jusque là bien calme s’anime. «Il n’ y a personne qui a raté son bac dans la classe», hurle une désormais bachelière. «Je suis trop refaite ! on peut partir en vacances tranquille, on reviendra la Frabce sera toujours là», exulte Alice, qui a passé les dernières semaines entre révisions et suivi de la campagne du NFP. Avec ses amis, la jeune fille prévoit déjà voyage à Barcelone pour décompresser. Juste à côté, une autre élève s’écarte, en pleur. Elle ira au rattrapage. Par Léonard Cassette.

8 juil., 2024 13h10

Le cycliste Romain Bardet «vraiment soulagé» par le résultat des élections législatives. «A 20 heures, j’étais personnellement vraiment soulagé, tout en sachant qu’on est au début du puzzle», a expliqué le coureur de l’équipe DSM-firmenich lundi lors de la première journée de repos du Tour de France. «Je crois que les mois qui nous restent jusqu’à 2027 et la manière dont ces forces républicaines vont pouvoir s’organiser vont décider vraiment sur le long terme des vraies aspirations de la France», a-t-il ajouté lors d’un point-presse à Orléans. Une prise de parole contre le RN d’autant plus louable qu’elle reste rare dans un milieu sportif encore bien souvent silencieux sur les questions d’ordre politique, notamment sur le Tour de France.

8 juil., 2024 13h07

Raquel Garrido se réjouit… en reprenant un article de «Libé». Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Hendrick Davi… Tous ont été écartés par LFI pour les investitures. Tous ont finalement remporté leurs élections. Ce lundi, Libé raconte cette revanche des dissidents insoumis. Pour laquelle Raquel Garrido se réjouit publiquement sur X (ex-Twitter) en reprenant notre article. «Purgés par Mélenchon, réintégrés par le peuple», triomphe-t-elle. Avant d’ajouter : «Le clan Mélenchon doit en tirer toutes les conséquences. Et les insoumis aussi. L’heure est à la reconstruction. Il faut repartir sur des bases saines.» L’ex-députée de Seine-Saint-Denis faisait aussi partie des militants écartés par le parti de Jean-Luc Mélenchon. Arrivée troisième avec 23,65 % des voix derrière le candidat investi par LFI, Aly Diouara (33,1 %), elle avait toutefois décidé de se désister «unilatéralement».

8 juil., 2024 13h06

«Ils ont pas commencé à mettre les résultats ?». Les résultats du bac tombent depuis ce midi – voire ce matin pour les académies de Strasbourg et de La Réunion. Pour celles de Paris, Créteil et Versailles, les notes sont attendus pour 13 heures. Devant le lycée Victor-Hugo (IIIe arrondissement de Paris) dont les portes sont toujours fermées, on entend le sifflement d’un aspirateur, signe des derniers préparatifs. Quelques élèves patientent déjà sous quelques gouttes de pluie. «On est confiantes, ça va se jouer à la mention», prédisent Alaa et son amie Chloé, coincées sous un parapluie. Une journée particulière pour ces élèves, dans laquelle s’invite l’actualité politique. «On a gagné hier, on peut gagner aujourd’hui», sourit Sondosse, en référence à la victoire du NFP. Elle, vise le 10 /20 mais a déjà les yeux tournés vers Angers et sa future (on lui souhaite) fac de droit. Plus que quelques minutes… Par Léonard Cassette.

8 juil., 2024 13h05

Pour le député RN Bruno Bilde, proche de Marine le Pen, «le RN ne peut plus continuer comme ça». Contacté par le Monde au lendemain des élections législatives qui ont doté le RN et alliés de 142 sièges, l’élu du Pas-de-Calais a exhorté le parti à la flamme à «faire son examen de conscience». En effet, au cours de la campagne éclair, de nombreux candidats – que Jordan Bardella décrit comme des «brebis galeuses» – ont été épinglés pour leurs propos racistes, négationnistes ou encore complotistes. «On a besoin de rassurer, or nous avons eu des profils extrêmement clivants, parfois même inquiétants. Il va falloir que la direction se penche tout de suite sur ce problème qui a parasité l’intégralité de la campagne», affirme ainsi Bruno Bilde. Et de conclure sous forme de critique : «Je ne sais pas comment ce «Plan Matignon» a été mené.»

8 juil., 2024 12h58

Laurent Baumel, le retour d’un frondeur du PS. On l’avait quitté frondeur du PS sous la présidence de François Hollande, on le retrouve élu député PS sous la marque du Nouveau Front populaire. Laurent Baumel a retrouvé son siège dans la 4e circonscription d’Indre-et-Loire. Entré au Parti socialiste en 1987, il sera tour à tour chevènementiste, jospiniste, strauss-kahnien puis soutien de François Hollande. Se définissant comme un «réformiste radical», il pose par écrit le constat que la perte du vote populaire a conduit les socialistes dans l’impasse électorale : en 2011, il est à l’origine du Plaidoyer pour une gauche populaire. En 2014, il s’oppose à la politique économique du Premier ministre Manuel Valls et de son ministre de l’Economie, Michel Sapin, ce qui lui vaut le qualificatif de «frondeur». Resté au PS, il a a mené les négociations de 2022 qui ont mené à la construction de la Nupes. A l’Assemblée, il siègera tout proche de l’ancien président de la République François Hollande.

8 juil., 2024 12h53

Sur Facebook, les internautes organisent le départ de Cyril Hanouna. Depuis l’annonce de la victoire de la gauche, sortie en tête du second tour des élections législatives, Cyril Hanouna est rappelé à sa promesse. L’animateur de Touche pas à mon poste sur CNews avait annoncé (ironiquement) qu’il quitterait la France si le Nouveau Front populaire accédait au pouvoir : de nombreux internautes espèrent qu’il tiendra parole. Sur Facebook, plusieurs événements «pot de départ de Cyril Hanouna» ont été créé le dimanche 7 juillet au soir. Dans la description de l’un d’entre eux : «Cyril, une petite semaine pour les cartons, et viens boire un coup le 14 Juillet, on organise un feu d’artifice en ton honneur sur la Tour Eiffel. Bisous.» Hier soir, des manifestants place de la République lui criaient de «se casser». On peut continuer d’espérer…

8 juil., 2024 12h50

A l’Ehpad : l’extrême droite au pouvoir, c’était «impensable». Au lendemain du résultat des élections législatives, soupir de soulagement pour les résidentes et résidents de l’Ehpad Constance-Mazier, à Aubervilliers. La question est lancée autour de la table du déjeuner : «Quelqu’un ici a-t-il déjà voté Front national ?» D’une même voix, les six résidents âgés de 62 à 86 ans répondent : «non», «jamais de la vie», «pas question». A trois ans de la prochaine élection présidentielle, toutes et tous veulent garder espoir malgré la percée historique du Rassemblement national. «On sera toujours là pour faire barrage», insiste Andrée-Marie, 83 ans, foulard brodé de perles sur les cheveux. Pour elle comme pour ses voisins de table, une extrême droite au pouvoir un jour est «impensable». Un autre résident embraye : «Ce n’est jamais arrivé de notre vivant, quand même ! Ça ne doit pas changer maintenant.» Par Cassandre Leray.

8 juil., 2024 12h47

Attal maintenu à Matignon «pour le moment» : «curieux concept démocratique», tique Eric Coquerel. Alors qu’Emmanuel Macron maintient Gabriel Attal à son poste «pour le moment» afin d’assurer «la stabilité du pays», le dissident insoumis Eric Coquerel s’agace sur X (ex-Twitter) : «Curieux concept démocratique de faire comme si l’élection n’avait pas donné un verdict : Monsieur Attal est minoritaire.» Le député, réélu en Seine-Saint-Denis, en tire d’ailleurs une conclusion : «La seule stabilité possible, c’est donc de laisser la majorité gouverner soit le NFP.»

8 juil., 2024 12h43

Pour Bruno Le Maire, la gauche va mener au «déclin économique». Le locataire de Bercy a mis en garde lundi sur X contre le risque de «crise financière» et de «déclin économique de la France» qui pourrait résulter, selon lui, de «la nouvelle donne politique», après les élections législatives. «L’application du programme de rupture du Nouveau Front populaire», arrivé en tête dimanche soir, «détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans», estime le ministre de l’Economie et des Finances, en poste à Bercy depuis 2017 et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

8 juil., 2024 12h33

Larcher dézingue Macron. Pour le président du Sénat, le chef de l’Etat «nous a précipités dans une instabilité gravement préjudiciable» : dans un texte publié ce lundi 8 juillet matin sur X, Gérard Larcher fait part de son «sentiment d’amertume», tout en fustigeant le Président de la République. L’élu LR s’est félicité des résultats des LR dans ces élections législatives anticipées, «malgré les trahisons», mais s’il estime «heureu [se]» la défaite du RN, il s’inquiète de l’arrivée en tête d’un «cartel électoral de l’extrême gauche à la gauche, sans lendemain», qui ne pourra pas, selon lui, «prétendre gouverner la France avec un projet qui mènerait au désastre économique et social».

8 juil., 2024 12h27

Le vent est-il en train de tourner pour Christian Estrosi ? Dans sa ville, les trois candidats soutenus par le maire de Nice ont tous perdu. Gaël Nofri au premier tour, Philippe Pradal en se désistant, Graig Monetti en se maintenant dans une triangulaire. Et c’est son meilleur ennemi et pire rival, Eric Ciotti, qui pourrait en profiter. Avec trois circonscriptions sur trois (contre deux sur trois en 2022), le nouvel allié du RN fait main basse sur la ville, gardant l’élection municipale de 2026 en ligne de mire. Pour Danielle, retraitée de 75 ans tout de noir vêtue, et très déçue par la défaite du RN, Ciotti a fait un pas vers la mairie. «C’est un bon point pour lui. Il a montré qu’il avait la majorité à Nice, estime-t-elle. Il sera le seul maire valable.» Dès dimanche soir, devant sa permanence, Christian Estrosi est repassé à l’attaque. Cible : Eric Ciotti : «Il a rejoint le RN mais n’est jamais parvenu à créer quelque adhésion que ce soit autour de lui, argumente-t-il. Il est le plus mal élu des candidats dans notre région. Il a définitivement perdu sa crédibilité politique. Il est disqualifié pour longtemps.» Pour Alexandre, 35 ans et responsable d’un club de sport, les élections législatives et municipales ne fonctionnent pas sur les mêmes mécaniques. Il continuera à voter Estrosi car «il a fait évoluer la ville sur le sport, le tourisme, l’événementiel, le tram.» Reste à Estrosi son bilan. Par Mathilde Frénois (à Nice)

8 juil., 2024 12h21

Macron demande à Attal de rester Premier ministre «pour le moment». Le Premier ministre était à l’Elysée depuis 11 h 30 pour remettre sa lettre de démission à Emmanuel Macron. Finalement – et sans surprise –, le chef de l’Etat lui a demandé de rester Premier ministre «pour le moment» afin d’«assurer la stabilité du pays». Dans un communiqué, l’Elysée indique que le Président l’a «remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées».

8 juil., 2024 12h09

A 30 minutes de sa démission, Gabriel Attal cale un petit BeReal. Aussi expressif que sur la photo d’identité d’un passeport, le Premier ministre Gabriel Attal partage un selfie sur BeReal… à trente minutes de la remise de sa démission à Emmanuel Macron. L’application demande à ses utilisateurs de prendre une photo d’eux et de leur environnement à une heure aléatoire de la journée : une fois notifiés, ils n’ont que deux minutes pour prendre le cliché. L’objectif : proposer un réseau social plus «naturel» et purgé de l’artifice des retouches photo et autres filtres. Mèche rebelle et haut de chemise déboutonné, l’encore Premier ministre pose depuis Matignon, comme l’a repéré le journaliste Paul Larrouturou sur X (ex-Twitter). En face de lui, son équipe, réunie autour d’une grande table en verre, discute. Laptops et tasses de café de sortie. Pendant ce temps, on imagine Emmanuel Macron entrain de l’attendre à l’Elysée. Et on se demande : y aura-t-il un BeReal présidentiel au moment de la remise de la fameuse lettre ?

8 juil., 2024 12h02

En matière de coalition, les Belges ont des leçons à donner. Le Soir a gentiment publié dimanche soir un «petit tutoriel des gouvernements de coalition à l’usage de nos amis français». Car «ça tombe bien, en Belgique, on a acquis un fameux savoir-faire en la matière», rappelle Bernard Demonty, le chef du service politique du quotidien belge. Première leçon : «Restez zen. Sachez qu’au début, personne ne voudra gouverner ensemble. […] Cela ne doit pas vous effrayer. Sachez qu’en général, ce qui est vrai le samedi avant les élections ne l’est plus le lundi d’après, c’était pour rire.» Le Soir conseille également : «Commencez petit. On sait votre tendance à la grandiloquence, mais on ne devient pas belge du premier coup.» Et si jamais rien n’y fait, «en dernier recours, on menace souvent, en Belgique francophone, de se rattacher à la France. Essayez dans l’autre sens, ça pourrait faire très peur».

8 juil., 2024 11h56

Place Publique agacé d’être mis à l’écart des négociations à gauche. Après les résultats du second tour des législatives dimanche soir, la gauche victorieuse s’est retrouvée dans la nuit pour commencer à travailler. Des émissaires socialistes, écologistes, insoumis et communistes se sont ainsi retrouvés en terrain neutre mais sans représentants de Place publique. «Comme ils ne nous ont invité à rien pendant l’entre-deux tours, Marine Tondelier et j’imagine LFI ne veulent pas qu’on vienne participer aux négociations», regrette un proche de Raphaël Glucksmann. Pourtant, ajoute cette même source, l’essayiste et eurodéputée Aurore Lalucq (présente pendant les négociations qui ont abouti à la constitution du Nouveau Front populaire) ou d’autres cadres de Place publique, grâce «à leur expérience pour travailler à des coalitions» acquises au Parlement européen «pourraient être utiles dans uns scénario inédit pour répondre au mieux aux préoccupations des Français». «Mais Marine Tondelier se voit à Matignon, elle ne veut peut-être pas d’une personnalité avec une forte notoriété comme Raphaël dans les pattes», conclut notre interlocuteur. Par Sacha Nelken

8 juil., 2024 11h47

Plus de 11 millions de téléspectateurs devant leurs postes hier soir, une augmentation par rapport au premier tour, selon Médiamétrie. Un peu plus de 6 millions de téléspectateurs ont découvert dimanche le résultat des élections législatives sur TF1, contre 5,4 millions sur France 2, rapporte la société de mesure des audiences TV. Sur la tranche de 19h55 à 21h50, la plus suivie, TF1 rassemblait plus d’un quart des personnes devant leur télévision, avec 26.2 % de part d’audience. Au même moment, France 2 représentait un peu moins d’un second quart. Les deux chaînes ont enregistré de meilleurs scores que lors du premier tour des élections : le dimanche 30 juin, 5,5 millions de personnes avaient découvert l’avancée du Rassemblement national dans les urnes sur TF1 et 5,1 millions sur France 2.

8 juil., 2024 11h38

Démission de Gabriel Attal : le Premier ministre est arrivé à l’Elysée. Comme prévu, le - pour l’instant encore - Premier ministre Gabriel Attal est arrivé à l’Elysée. Le convoi de grosses berlines a franchi le portail principal du Palais, rue du Faubourg Saint-Honoré vers 11 h 30. Gabriel Attal a ensuite monté les marches du perron, souriant, une enveloppe à la main. Le chef du gouvernement était attendu au palais depuis 11 h 15 pour remettre sa démission au chef d’Etat.

8 juil., 2024 11h36

Meyer Habib éjecté de l’Assemblée nationale par Caroline Yadan. Durant toute sa mandature, Meyer Habib a multiplié les propos polémiques, souvent condamnés unanimement par l’opposition de gauche. Ces élections législatives mettent un terme à sa présence à l’Assemblée nationale. Avec 52,7 % des voix, Caroline Yadan parvient à éjecter Meyer Habib (47,3 %) dans la huitième circonscription des Français de l’étranger, qui couvre notamment Israël, l’Italie et la Grèce.

8 juil., 2024 11h32

La marche était trop haute pour le RN. Bien trop haute. Avec entre 142 députés élus dimanche soir, selon les estimations de l’institut Ipsos, Jordan Bardella voit se refermer sur lui les portes de Matignon. Le jeune poulain de Marine Le Pen n’a même pas eu le temps de poser le pied sur le perron. Promise en haut du podium, la formation d’extrême droite arrive en troisième position, derrière la gauche du Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle sortante. Si le Rassemblement national (RN) augmente significativement le nombre de ses sièges, ses résultats du second tour des législatives, après un premier tour joué en tête avec plus d’un tiers des voix (33,35 %, et 39 élus d’emblée), sonnent comme une cuisante défaite.

8 juil., 2024 11h28

La députée Renaissance Maud Bregeon refuserait de travailler avec LFI et EELV au sein d’une coalition. Le PS va finir par mal le prendre. «A titre personnel et je le dis très clairement, je ne participerai pas à une coalition qui intégrerait la France insoumise et EELV» a annoncé, sur le plateau de BFMTV, la députée macroniste tout juste réélue. Maud Bregeon justifie son choix par d’importants désaccords avec les deux forces de gauche : «Je suis pour le nucléaire, ils sont contre le nucléaire. Je suis pour la police, ils sont contre la police.» Avant d’admettre : «Je caricature un peu». L’élue précise tout de même que ce choix «n’engage (qu’elle)», et que le président de la République, «évidemment, est libre de ses choix».

8 juil., 2024 11h24

Et maintenant, quel calendrier pour les députés fraîchement élus ? Après le second tour des élections législatives, les semaines à venir s’annoncent mouvementées au Palais-Bourbon, avec la constitution des groupes parlementaires et l’élection du futur président de l’Assemblée. La XVIIe législature s’ouvrira officiellement jeudi 18 juillet. Un bureau d’âge, comprenant le doyen des députés, assisté des six plus jeunes élus, présidera la première séance publique. Ce bureau procédera à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Le scrutin se déroulera par un défilé des députés à la tribune et à bulletin secret. Le même jour, les différents groupes remettront la liste de leurs membres au secrétariat général de la présidence de l’Assemblée. Le lendemain, vendredi 19 juillet, la composition des groupes parlementaires sera publiée officiellement.

8 juil., 2024 11h13

Sur X, Les Républicains raillent Eric Ciotti et son alliance avec le RN. Le compte X (anciennement Twitter) des Républicains semble bien être tenu par le «canal historique» du parti et non par ses membres ayant fait alliance avec le Rassemblement National. Depuis hier soir, deux publications moquent ouvertement son président contesté, Eric Ciotti. D’abord, une vidéo publiée le soir du second tour des élections législatives, trois heures après les résultats : un homme parle dans un mégaphone devant le siège du parti pris en otage, façon flic négociateur dans une série policière américaine. Ce matin, le compte se fend d’un nouveau tweet, reprenant l’image publiée hier soir par Cédric Doumbè. Le joueur de MMA y tient un matelas au nom de Jordan Bardella, lui souhaitant une bonne nuit. Les Républicains y ajoutent en photomontage celui de Ciotti. «Bien dormi, et vous ?»

8 juil., 2024 11h02

A Nice : «On fait comment maintenant ?». Devant l’école Ronchèse, à Nice, est planté un olivier. Et à l’ombre de cet olivier, sont plantés les panneaux avec les affiches électorales. «Ils auraient bien fait de les enlever, peste Jean-Louis. Quand je passe devant, je ne les regarde plus». Si ce plombier retraité détourne le regard, c’est qu’il en a marre : de la politique, des campagnes, des suffrages. Trois élections en un mois : trop pour lui. «Tout ça, c’est de la magouille, formule-t-il au lendemain des législatives. Je m’en fous des hommes politiques. Je les vois baratiner. Ils font des coalitions. Mais au final, c’est du cinéma. Je préfère ne pas m’en occuper». Dimanche, Jean-Louis a tout de même fait son «devoir». Il a glissé une enveloppe dans l’urne : «Elle était peut-être vide», s’amuse-t-il, malicieux et mystérieux sur son vote. Dans sa circonscription niçoise, c’est Éric Ciotti qui a été réélu. «Si Macron ne veut ni de la gauche ni du RN, on fait comment maintenant ?» Jean-Louis continue de tourner le dos à l’école, à l’olivier et aux affiches. Par notre journaliste Mathilde Frénois.

8 juil., 2024 10h55

La Bourse de Paris en baisse modérée après des élections législatives sans majorité. La Bourse de Paris évolue en baisse de 0,40 % dans les premiers échanges lundi, au lendemain du second tour des élections législatives. L’indice vedette CAC 40 reculait de 30,60 points à 7 645,02 points vers 9 heures. La semaine passée, il avait rebondi de 2,62 % après avoir connu son pire mois en deux ans en juin. Les bourses européennes aussi ont ouvert en baisse. Si Francfort était stable, Londres a reculé de 0,26 %, Milan de 0,20 %. Toutes ces places avaient progressé la semaine passée, tentant de tourner la page d’un mois de juin difficile.

8 juil., 2024 10h53

Les femmes moins nombreuses dans le nouvel hémicycle. Sur les 577 députés qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, 208 sont des femmes, soit 36 % de l’hémicycle. Un chiffre en recul par rapport aux années précédentes : la proportion de femmes à l’Assemblée nationale avait atteint un record en 2017, culminant à 38,8 % (224 députées), avant de reculer en 2022, à 37,3 % et 215 députées. Dans le détail, parmi les grands blocs de la nouvelle Assemblée, le Nouveau Front populaire (NFP) et apparentés est le plus féminisé, avec 78 élues sur 187, devançant d’une courte tête le camp présidentiel et ses 66 députées sur un total de 159. Le parti à la flamme, quant à lui, ne compte que 32,4 % de femmes.

8 juil., 2024 10h52

Le Nouveau Front populaire a conservé quatre des sept circonscriptions de la capitale de Paca. Des chants, des fumigènes et des drapeaux de supporteurs de foot. Les Marseillais sont sortis manifester leur joie sur le Vieux-Port et dans le centre-ville dimanche 7 juillet dans la soirée, à l’annonce des bons résultats du Nouveau Front de gauche à l’échelle nationale. Près de 5 000 personnes, selon la préfecture, se sont rejointes à la Plaine, la plus grande place de la ville, pour célébrer. Mais mieux vaut ne pas regarder les résultats à la loupe dans le département des Bouches-du-Rhône, où les résultats ne vont pas vraiment dans le sens de la tendance nationale : sur les huit circonscriptions hors Marseille où l’on votait ce dimanche – la 12e ayant déjà été remportée la semaine dernière par Franck Allisio (RN) –, le RN conserve ses quatre circo remportées en 2022 (la 9e, la 10e, la 15e et la 16e) et en remporte trois supplémentaires.

8 juil., 2024 10h49

Nice se lève groggy. La cinquième ville de France se réveille ce lundi avec trois députés d’extrême droite, à la sauce Éric Ciotti. Le sortant Ciotti, qui a soudé l’alliance avec le RN au lendemain des Européennes, est réélu avec 45 % des voix à l’issue d’une triangulaire dans la première circonscription des Alpes-Maritimes. Son proche allié Bernard Chaix sort vainqueur. La seule parlementaire à avoir suivi Ciotti, Christelle d’Intorni, avait été réélue au premier tour. Et autour de Nice, toutes les circonscriptions limitrophes sont désormais aux mains du Rassemblement national. «Je trouve ça malheureux, regrette Brigitte, croisée à Nice. Ici, c’est donc vraiment l’extrême-droite. Ça veut dire que les gens sont trop racistes. C’est triste quand même.» À 45 ans, elle travaille dans la grande distribution. Seule la troisième place du RN à l’Assemblée nationale réconforte Brigitte : «Quand j’ai vu les résultats, j’étais contente. Comme si on venait de gagner la Coupe du monde !»

8 juil., 2024 10h44

Les résultats du second tour des élections législatives 2024 par commune. Retrouvez les résultats des élections législatives du dimanche 7 juillet dans la commune ou le département de votre choix grâce à nos cartes interactives.

8 juil., 2024 10h26

Le Premier ministre Gabriel Attal remettra sa démission au président Macron à 11 h 15. Rencontre au sommet en fin de matinée. Le Premier ministre, Gabriel Attal, va remettre sa démission au président de la République Emmanuel Macron lundi à 11 h 15 à l’Elysée, laisse entendre l’entourage du chef de l’Etat. «Ensuite, nous laissons l’Assemblée nationale se constituer», ajoute la même source. Le Président a d’ores et déjà annoncé qu’il attendrait la «structuration» de la nouvelle Assemblée avant d’appeler une personnalité à former un gouvernement. Dans l’intervalle, l’équipe de Gabriel Attal devrait gérer les affaires courantes.

8 juil., 2024 10h15

Les discussions au sein du NFP pour trouver un nouveau Premier ministre «se passent bien», estime Sandrine Rousseau. Après Olivier Faure, Sandrine Rousseau assure à son tour que le NFP sortira de son chapeau le nom d’un nouveau Premier ministre «dans la semaine». Sur BFMTV, l’écologiste estime que la «responsabilité d’Emmanuel Macron est de demander au Nouveau Front populaire de lui proposer un nom». Un nom sur lequel la gauche s’entendra «dans la semaine», promet la députée de Paris. Comment se passent les discussions entamées hier au sein de l’alliance de gauche ? «Ça se passe bien, on avance, on progresse», rassure-t-elle. Avant d’estimer qu’il est nécessaire d’accepter ce temps «de la discussion entre nous».

8 juil., 2024 10h11

François Bayrou veut croire à une majorité centriste sans le RN ni LFI. «Cette élection n’a pas livré numériquement son verdict», a réagi François Bayrou lundi sur France Inter. «Elle a livré son verdict sur une question essentielle qui était la question posée dimanche soir du premier tour : est-ce que les Français voulaient que le Rassemblement national ait la majorité absolue ? Or bien loin d’avoir la majorité absolue, en réalité c’est à un écroulement qu’on a assisté entre les deux tours», a-t-il développé. Mais le scrutin «n’a pas rendu son verdict pour la répartition des forces», «le paysage n’est pas encore clarifié», a ajouté le président du Modem. «Donnons nous trois jours pour voir en effet qui rassemble le plus de sièges de parlementaires», a prôné cet allié d’Emmanuel Macron. «Il faut vérifier les chiffres, c’est-à-dire : qui est capable de constituer un ensemble ?»

«Je rappelle qu’au premier tour nous avions décidé de ne pas présenter de candidats contre 75 peut-être candidats de forces politiques compatibles avec ce que nous étions […] et que nous pensions nécessaire de protéger. On n’a pas encore parlé avec ceux-là», a expliqué le maire de Pau. «De la même manière il y a ceux que le ministère de l’Intérieur appelle divers centre. C’est évidemment plus près de nous que qui que ce soit d’autre. Et ils sont nombreux (6)», a-t-il ajouté. Tous ces députés pourraient-ils constituer un ensemble supérieur en nombre de sièges au Nouveau front populaire ? «Je pense que c’est possible», a répondu François Bayrou. Le leader centriste a souligné les divergences entre les composantes du Nouveau Front populaire. Quant à leur programme, il est «incompatible avec ce qu’un très grand nombre de Français pensent de l’avenir de la France», «avec l’union européenne», a-t-il dit.

8 juil., 2024 10h03

Tibo InShape révèle son vote et il est moins à droite que prévu. Le premier YouTubeur français Tibo InShape a levé dimanche 7 juillet dans la soirée le voile sur ses opinions politiques. Régulièrement accusé de promouvoir des positions conservatrices voire d’extrême droite, il a pourtant assuré avoir voté pour la coalition du camp présidentiel aux élections législatives. «Vous êtes trop persuadés de savoir pour qui je vote. Mais pas besoin de pleurer, je vote ‘Ensemble’», a affirmé sur X le créateur de contenus sportifs, âgé de 32 ans.

8 juil., 2024 10h01

Emmanuel Tjibaou, fils de Jean-Marie Tjibaou, élu député en Nouvelle-Calédonie. Huit semaines après le début de l’insurrection indépendantiste – qui se poursuit de façon éparse –, les élections législatives sont une victoire pour les partisans de Kanaky. Emmanuel Tjibaou devient le deuxième député indépendantiste de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, succédant à Roch Pidjot, élu entre 1964 et 1986. «C’est un cri d’espoir», a commenté le vainqueur, dimanche soir, sur le plateau de Nouvelle-Calédonie la Première. En position favorable à l’issue du premier tour (44 %), le nouveau venu en politique, fils du mentor indépendantiste Jean-Marie Tjibaou, a remporté une assez large victoire dans la seconde circonscription (57 %) aux dépens d’Alcide Ponga (Les Républicains, 43 %).

8 juil., 2024 9h56

Pour choisir le futur Premier ministre, Bompard favorable à un «consensus». Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard juge que le choix d’un Premier ministre peut se faire «par consensus» et pas forcément par un vote au sein du Nouveau front populaire. «C’est la première formation politique à l’Assemblée nationale qui doit gouverner. Donc, le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du nouveau Front populaire», a-t-il expliqué sur France 2, au lendemain des élections législatives qui ont placé la gauche en tête dimanche, mais sans majorité absolue. Il a souligné que «l’usage républicain» était que le Premier ministre appartienne «à la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés». Mais «ça fait partie des éléments dont on va discuter dans les prochains jours» au sein du Nouveau Front populaire, a-t-il poursuivi.

8 juil., 2024 9h53

Jean-Luc Mélenchon «n’est absolument pas disqualifié» pour Matignon, affirme Mathilde Panot. Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon reste dans la course pour devenir Premier ministre. La députée LFI Mathilde Panot, assure que la gauche proposera «un Premier ministre et un gouvernement cette semaine» après être arrivée en tête des élections législatives, mais loin de la majorité absolue. «Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner, celui qui a redonné de l’espoir à des millions de personnes en faisant 22 % à l’élection présidentielle, celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes mais aujourd’hui le Nouveau Front populaire», a-t-elle déclaré sur RTL. Il «n’est absolument pas disqualifié» pour Matignon, conclut-elle.

8 juil., 2024 9h49

Pour le politologue Brice Teinturier, «à cette joie va succéder quelques désillusions». Le RN, on le sait, est déçu. Mais, pour le politologue et directeur général délégué d’Ipsos France Brice Teinturier, le bonheur de la gauche et le soulagement du camp présidentiel aussi vont finir par se dégonfler. «Malgré tout, à chaque fois, ce ne sont que des majorités relatives», rappelle-t-il sur France Inter. Conséquence : côté NFP, «ça va être difficile d’obtenir un vote de confiance» et d’appliquer son programme. «A cette joie va succéder quelques désillusions», prédit le politologue. Quant au camp macroniste : le «soulagement» prévaut pour l’instant, mais les résultats constituent malgré tout «une très grande défaite». «Les trois blocs sont à touche-touche», avertit le directeur.

8 juil., 2024 9h47

Partis politiques, qui perd ? qui gagne ? Les résultats sont amenés à bouger à la marge quand les groupes à l’Assemblée vont se former, mais on peut voir les grandes évolutions en nombre de députés en fonction des partis politiques présents à l’AN. Le RN passe ainsi de 88 députés à 125 auxquels s’ajoutent les 17 LR associés RN. Le groupe Renaissance, lui, passe de 169 à 99 élus. Son allié Horizons, lui passe de 31 à 6. A gauche, le groupe LFI reste stable (71 contre 75), mais le PS monte en passant de 31 à 61, tout comme les Ecologistes (33 contre 21). Le rapport de force à gauche sera déterminé par le positionnement des 14 divers gauche parmi lesquels figurent les anciens insoumis et les élus ultramarins.

8 juil., 2024 9h35

Le PS, premier groupe à gauche ? «C’est possible», pour Olivier Faure. Le leadership de LFI sur le Nouveau Front populaire est-il acquis ? Pas si sûr… Interrogé sur France Info, le premier secrétaire du PS pense qu’il est «possible» que le PS devienne le premier groupe de gauche à l’issue du second tour des législatives. «On va voir les affiliations, les Ultramarins…» a énuméré Faure, mentionnant également, après avoir été interpellé sur le cas de François Ruffin qui a acté durant la campagne sa rupture avec la France insoumise, qu’il était «possible que d’autres ne siègent pas avec LFI». Selon le dernier décompte de Libération, LFI obtiendrait 71 sièges, le PS 61, les Ecologistes 33, le PC 9 et 14 divers gauche. Dans tous les cas, pas de coalition avec d’autres que le NFP, a confirmé avec force le député de Seine-et-Marne, balayant les hypothèses d’alliances agitées par Edouard Philippe ou Xavier Bertrand qui rassembleraient les macronistes avec la gauche non-insoumise : «Edouard Philippe veut décomposer le NFP pour faire autre chose. Mais il faut de la clarté : on ne va pas recommencer le «en même temps» avec d’autres. On ne va pas remettre en selle Emmanuel Macron, ce serait du carburant pour l’extrême droite.»

8 juil., 2024 9h31

Sans eux, le RN aurait eu moins de voix. Ils ont refusé de se désister malgré le spectre du Rassemblement national. En préférant miser sur leurs chances, plutôt que de former un barrage républicain face aux adversaires de l’extrême droite, plusieurs ont permis à un candidat soutenu par le Rassemblement national et ses alliés d’être élu à l’Assemblée. Libération affiche ces candidats inconséquents.

8 juil., 2024 9h23

Un Premier ministre «dans la semaine» confirme Olivier Faure. Qui à Matignon après la percée du Nouveau Front populaire aux législatives ? Si le premier secrétaire du Parti socialiste n’a pas encore de nom à proposer, ce matin, sur France Info, il a confirmé que cela viendrait «dans la semaine». «Nous avons commencé à discuter hier soir», a dit le socialiste, réélu dès le premier tour en Seine-et-Marne, expliquant qu’il privilégiait la méthode du consensus pour dégager la personnalité qui sera chargée d’incarner le NFP à Matignon mais qu’on pourrait si besoin en passer par un vote. «Il faut que dans la semaine nous présentions une candidature pour Matignon et obliger le président de la République à l’appeler.» Dans la bouche d’Olivier Faure, le portrait-robot de ce futur Premier ministre ne peut clairement pas être Jean-Luc Mélenchon : «Il faut quelqu’un capable d’apaiser. Une personnalité capable de dialoguer. […] Il faut un tisserand.» Et s’il ne veut «exclure personne par principe», Faure met les points sur les i : «Jean-Luc Mélenchon n’a pas ce profil car il est le plus clivant au sein du Nouveau Front populaire.» «De Mélenchon à Hollande, chacun a sa place dans le Nouveau front populaire, mais qui est le plus à même de gouverner ? Il y a des profils qui s’imposent plus que d’autres.»

8 juil., 2024 9h16

Les sondages mis en échec ? Pendant le second tour, les sondages n’ont cessé de ressasser la même litanie : majorité absolue ou relative, le RN arrivera en tête, suivi du NFP, puis du camp présidentiel. Mais, dimanche soir, chamboule-tout. L’issue des élections défie toutes les prédictions, à commencer par celle de l’institut Elabe. Sur RMC, son président Bernard Sananès reconnaît : «Il s’est passé une surprise totale.» L’explication ? «Le front républicain a joué à fond.» Et notamment «plus que ce que nous pensions, plus que ce que nous avions dans les modèles et les déclarations des personnes que nous avons interrogées la semaine dernière», précise-t-il. L’ancien directeur du CSA remarque ainsi que le jeu des désistements afin d’éviter l’arrivée au pouvoir du RN a pesé plus qu’en 2022. «Entre les deux tours en 2022, il avait moins joué que ce que nous pensions. Ça nous avait surpris et ça avait fait élire 89 députés RN», rappelle-t-il. Ce qui a, selon lui, permis à des personnalités données battues sur le papier de remporter la manche. A l’image de Franck Riester (Renaissance), Eric Woerth (Renaissance), Agnès Pannier-Runacher (Renaissance) ou encore François Ruffin (NFP).

8 juil., 2024 9h13

A gauche, comment choisir le Premier ministre ? «Ce qu’il faut, c’est qu’il y ait un consensus sur une candidature», estime Clémentine Autain. Interrogée sur la «méthode» à employer pour désigner un candidat au poste de Premier ministre au sein du NFP, l’insoumise dissidente Clémentine Autain appelle de nouveau à la tenue rapide d’une «réunion de l’ensemble des députés» ainsi que des chefs de partis de l’alliance de gauche. D’après la députée réélue au premier tour de Seine-Saint-Denis, il faut qu’«au plus vite, nous soyons capables de faire à Emmanuel Macron une proposition de Premier ministre qui nous mette en position de gouverner». «Ce qu’il faut c’est qu’il y ait un consensus sur une candidature pour que tous les députés puissent s’y retrouver», estime-t-elle. Faut-il choisir un candidat issu de la famille politique arrivée première dans les scrutins au sein du NFP ? L’élue rechigne. Et souligne que, le décompte des voix étant encore en cours, il n’est «pas absolument certain» que les Insoumis arrivent en première position, ces derniers étant talonnés par les socialistes. Dans un tacle à coup sûr adressé à Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain annonce plutôt «[souhaiter] appartenir à un nouveau groupe politique» au sein de l’hémicycle, qui serait cadre de «démocratie», de «pluralisme» et pas de «caporalisme».

8 juil., 2024 9h08

A Paris, la République en liesse après la victoire de la gauche aux législatives. Après l’annonce des résultats au deuxième tour des élections législatives, à Paris, militants et sympathisants de gauche ont convergé vers place la République pour célébrer. Retrouvez les images de joie par les photographes de Libé.

8 juil., 2024 8h51

Selon le constitutionnaliste Derosier, le Premier ministre ne sera pas choisi par Macron. «La Constitution de la Ve a été écrite pour gouverner sans majorité absolue», rappelle Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille au micro de France Info. Ce spécialiste de la Constitution affirme également qu’Emmanuel Macron «n’a pas le choix. Ce n’est pas à lui de choisir le Premier ministre. C’est le peuple français qui s’est exprimé hier». Selon lui, ce n’est pas au Président de choisir le Premier ministre, ce dernier émergera des négociations entre les forces politiques présentes à l’Assemblée.

8 juil., 2024 8h46

L’extrême droite plafonne à 10 millions d’électeurs. En nombre de voix, le RN et ses alliés ne font pas mieux qu’au premier tour. Ils avaient séduit 10,8 millions d’électeurs, les voici réunissant 10,1 millions au deuxième tour. Pas les mêmes, évidemment, le parti ayant une trentaine de députés élus dès le premier tour. Le Nouveau Front populaire connaît une baisse de 8,9 millions au premier tour à 7 millions au second. Baisse qui s’explique aussi par les nombreux désistements pour faire barrage à l’extrême droite. Enfin, Ensemble se maintient autour de 6,5 millions de votants.

8 juil., 2024 8h33

Alors ces sondages ? Dans notre dernier article de vendredi dernier, nous écrivions : «L’écart se réduit entre le RN et la gauche», sans pour autant réellement imaginer les scores finaux. Les 178 sièges obtenus par le Nouveau Front populaire étaient dans la fourchette du sondage Odoxa (140 à 180), de Toluna Harris Interactive (168 à 198) et d’Ifop (155 à 185). Le score du RN et ses alliés, - de 142 - était lui beaucoup moins attendu. Odoxa les plaçait entre 210 et 250, Toluna Harris Interactive entre 185 et 215 et Ifop entre 170 et 210. C’est Ensemble qui tire profit de cet écart. Le parti présidentiel obtient 150 sièges. Il se situe dans le haut (ou au-dessus) des fourchettes de prévision. Odoxa le plaçait entre 115 et 155 sièges, Harris entre 115 et 145 et Ifop entre 115 et 145.

8 juil., 2024 8h01

«Incontestablement, nous proposerons un gouvernement cette semaine», assure Yannick Jadot. Interrogé sur France Info au lendemain de la soirée électorale, le sénateur écologiste affirme que «le plus dur commence ce matin» pour le Nouveau Front populaire, dont les leaders ont déjà «commencé à travailler» cette nuit. «Il va falloir laisser quelques jours à l’Assemblée nationale pour s’organiser et tenter de gouverner le pays», tempère-t-il toutefois. «Cela va être le rôle des groupes à l’Assemblée Nationale d’évaluer un peu tous les scenarii, mais ça se fera forcément autour de notre projet», conclut le sénateur écologiste.

8 juil., 2024 7h58

Les purgés reçus 3 sur 5. Frédéric Matthieu n’ayant pas maintenu sa candidature, Raquel Garrido s’étant désisté au second tour pour faire barrage au Rassemblement national, ils n’étaient plus que trois en lice, parmi les cinq «purgés» que la France insoumise avait refusé de réinvestir dans leur propre circonscription. Carton plein, Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, retrouvent finalement tous leur siège à l’Assemblée nationale.

8 juil., 2024 7h45

«Ça ne fait que commencer», assure Marine Tondelier. Au micro de RTL, la secrétaire nationale Europe Ecologie-les Verts s’est félicitée du score du Nouveau Front populaire aux élections législatives de la veille, sorti grand vainqueur, preuve que «le barrage républicain [contre le RN] a marché». «Il y a quatre semaines jour pour jour on s’est mis au travail, on a levé les obstacles un par un. C’est comme ça qu’il faut continuer à travailler», explique-t-elle, tout en estimant qu’il incombe maintenant au bloc de gauche de «trouver les solutions». Et d’ajouter : «Dans la logique institutionnelle, Emmanuel Macron devrait aujourd’hui appeler officiellement le nouveau front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre». Interrogée sur le nom de ce futur chef de gouvernement, la patronne des Verts précise qu’un «bon Premier ministre doit apaiser le pays, doit fédérer dans son propre camp», et rejette une nouvelle fois la figure de Jean-Luc Mélenchon.

8 juil., 2024 7h39

Se délecter du seum d’extrême droite. La soirée a été un peu longuette sur CNews. Sur la chaîne info du groupe Bolloré, l’ambiance n’était pas à la fête. Laurence Ferrari a dû surmonter la défaite face à un plateau de seconds couteaux. Libé a regardé la soirée électorale sur CNews.

8 juil., 2024 7h31

L’adieu à Guérini et El Haïry. Des vingt-quatre membres du gouvernement en lice pour les législatives, huit ont perdu leur pari. Parmi eux, le ministre de la Fonction publique et la médiatique déléguée à l’Enfance vont faire leur valise. Libé détaille leurs résultats.

8 juil., 2024 7h27

Karl Olive, député des Yvelines réélu sous les couleurs du camp présidentiel, invite les députés «à se rassembler […] au-delà de toutes les sensibilités». Au micro de France Info au lendemain du succès surprise de la gauche qu’il «tient à respecter et féliciter», le maire de Poissy déclare aussi qu’il «va falloir se poser les bonnes questions, pourquoi pas la jouer à l’allemande avec des coalitions». En effet, aucune majorité absolue ne se dégage à l’Assemblée nationale. Pour autant, Karl Olive souligne qu’il «est urgent de ne pas se précipiter» dans le choix du Premier ministre, dont le nom reste à l’heure actuelle incertain.

8 juil., 2024 7h15

La composition de l’Assemblée se précise. Les résultats des législatives sont encore «provisoires, sous réserve d’éventuelles corrections et de décisions du juge de l’élection» sur le site du ministère de l’Intérieur, mais le tableau précise désormais des chiffres précis par partis politiques. On a donc 178 sièges pour le Nouveau Front populaire, 150 pour Ensemble, 125 pour le Rassemblement national, 39 pour Les Républicains, 27 divers droite, 17 pour les Républicains alliés au RN, 12 divers gauche, 9 régionalistes, 6 Horizons, 6 divers centres, 3 Union des Démocrates Indépendants, 1 divers, 1 Ecologiste, et 2 Parti socialiste. Il reste à voir quelles alliances vont faire tous ces partis en vue d’obtenir les 289 voix nécessaires pour obtenir la majorité absolue.

8 juil., 2024 6h51

Peu de sommeil mais beaucoup de joie chez les électeurs de gauche. Rencontré vers 6 heures du matin à la station de métro Châtelet à Paris, Maé a les yeux un peu brillants : non seulement le jeune homme n’a pas dormi de la nuit, mais il est également très ému : «On a fait la fête toute la nuit avec mes amis, on a bu et discuté pendant des heures. On était tellement soulagés !» L’étudiant, qui est trans, se réjouit de la victoire de la gauche et du résultat moins élevé qu’attendu de l’extrême droite, un parti «flippant». «On va pouvoir continuer à exister de manière ubuesque», sourit celui qui, gardant bien en tête l’échéance de la présidentielle de 2027, veut continuer à se mobiliser : «On l’a vu hier : quand la gauche est unie, ça fonctionne.» Par Amélie Quentel.

8 juil., 2024 6h45

Le Nouveau Front populaire en négociations internes pour gouverner ? Et maintenant, le plus dur reste à faire : après avoir viré en tête aux élections législatives dimanche soir, le Nouveau Front populaire, qui se dit «prêt» à gouverner, a entamé de difficiles tractations en son sein, notamment autour de la figure du Premier ministre. Les discussions ont commencé dans la soirée et se sont poursuivies dans la nuit de dimanche à lundi, expliquent les partenaires de l’alliance de gauche. Mais ces tractations devraient continuer dans les jours qui viennent. Pas question de se précipiter : «On n’a pas besoin d’avoir un nouveau gouvernement nommé cette semaine, on est dans aucun des scénarios des cohabitations précédentes, on a tout à inventer», souligne la sénatrice socialiste Corinne Narassiguin. «On va prendre le temps qu’il faut […] et faire les choses étape par étape», a également tempéré Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise.

8 juil., 2024 6h44

Les résultats du second tour en cartes. Pour savoir comment a voté votre circonscription, vous pouvez consulter notre carte interactive agrégeant les résultats du ministère de l’Intérieur que Libération a actualisé toute au long de la soirée du second tour des élections législatives. Vous pouvez naviguer directement dedans ou entrer une commune dans la barre de recherche. Et pour le vote par commune, c’est par ici.

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