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Quand l’hôtellerie de luxe se pique de sexothérapie

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De nombreuses offres hôtelières promettent de renouer avec sa sexualité sous l’œil de coachs ou de thérapeutes, moyennant un budget entre 2000 et 15 000 euros. S’envoyer en l’air sous les cocotiers deviendrait-il le nouveau terrain de jeu du développement personnel ?
publié le 9 août 2023 à 18h30

Les «sex retreats», stages de tantrisme et autres thérapies sexuelles, ne sont pas des offres si nouvelles dans l’hôtellerie haut de gamme. Depuis quelques années, des groupes rivalisent d’imagination pour attirer le badaud à la sexualité fatiguée dans des endroits paradisiaques. Condé Nast Traveler relève, émerveillé, une retraite sexuelle au St. Regis de Punta Mita au Mexique où l’on peut assister à une démonstration d’orgasme, assis en demi-cercle parmi d’autres voyageurs. Le Elle Québec s’intéresse à de nombreuses destinations de «bien-être sexuel» et considère ces «expériences sensorielles, émotionnelles et physiques éprouvées pour augmenter la relaxation, soulager la détresse mentale et améliorer la connexion par le jeu et la gratitude» comme très tentantes.

Dans un article du 14 juillet, le Figaro s’enflamme à son tour : «Le W Brisbane (groupe Marriott), en Australie, s’est par exemple doté d’un “sexologist concierge”». Nous n’avons pas pu vérifier si le «sexologist concierge» du W Brisbane existe toujours car aucun lien vers l’hôtel ne le corrobore. Mais pas besoin d’aller si loin pour trouver des all inclusive où l’on trouve cocotiers, coqui

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