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Bisexualité et pluralité des corps : vive le sexe libre dans «Bridgerton»

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LGBT +dossier
Derrière une apparence lisse et rassurante, la série «la Chronique des Bridgerton» confirme dans sa troisième saison son parti pris féministe tout en offrant une représentation juste et trop rare de la bisexualité masculine.
publié le 17 juin 2024 à 17h49

Dearest gentle reader, cher ami lecteur,

En rentrant de manif samedi, l’heure était à la lassitude. L’hiver étant interminable à Paris, on a repris les bons réflexes. Tisane, plaid, chocolat, Netflix : la Chronique des Bridgerton, dont les derniers épisodes de la troisième saison sont sortis jeudi 13 juin. Episode 6, Benedict Bridgerton, un des frères, dîne avec la femme avec qui il s’encanaille et un ami à elle. La scène ressemble à une banale discussion où un proche intimide un peu le nouveau petit-ami pour le tester. Jusqu’à ce que la tension – sexuelle – monte. Il s’agit bien d’une proposition. Lors de multiples parties de six jambes en l’air (des scènes dont nous n’apercevrons que des baisers), Benedict découvre sa bisexualité, une orientation sexuelle quasi jamais représentée à l’écran, notamment chez les hommes.

Les personnages bi, plus récurrents chez les femmes parce qu’elles sont hypersexualisées, récupèrent le plus souvent des rôles de meurtriers, de méchants, de pervers, comme dans Basic instinct ou Blue Velvet, un archétype

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