Tel un chaman aux yeux bleus ouvrant les cieux du CAC 40, Bernard Arnault fait une fois de plus pleuvoir les milliards dans les poches de son costume Dior et celles de ses bienheureux actionnaires. Loin du marasme agricole qui pousse la paysannerie française à sortir tracteurs et bennes de lisier pour bloquer les autoroutes et redécorer le parterre des préfectures, le business du luxe planétaire reste une affaire en or pour la deuxième fortune mondiale. En 2023, année de disette inflationniste pour les uns et de bamboche à la Veuve Clicquot pour les autres, son groupe LVMH a engrangé un superprofit de 15,2 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à l’exercice précédent. C’est un nouveau record de bénéfices allègrement enfoncé par le géant mondial du faste et du raffinement (75 marques parmi lesquelles Louis Vuitton, Moët Hennessy, Christian Dior, Tiffany, Tag Heuer, etc.), qui a encore vendu comme des petits pains ses bagages, costumes, spiritueux et autres montres bling-bling dans toute la planète. Enfin, à ceux qui en ont les moyens.
Aucun effet inhibiteur sur la soif de consommation
L’an dernier, l’empire LVMH, qui ouvre le bal de la publication des résultats annuels des cadors de la Bourse de Par