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Sur Netflix : «Nightmares and Daydreams», cruel au soleil

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Pilotée par le cinéaste Joko Anwar, une mini-série fantastique ausculte les inégalités et injustices de la société indonésienne dans une série de contes cruels. Inégale mais séduisante.
publié le 28 juin 2024 à 18h32

Pur produit de l’ère des plateformes converties à la production locale, développées avec l’espoir d’attirer des abonnés sur un territoire cible (le marché asiatique serait un élément clef de la croissance de Netflix) et que certaines séries résonnent mondialement (le trio Casa de Papel, Lupin, Squid Game), Nightmares & Daydreams est une mini-série fantastique venue d’Indonésie, pilotée par le cinéaste Joko Anwar qui, de festival en festival, s’est taillé une petite réputation auprès du public des films de genre (Modus Anomali, Impetigore).

Nightmares & Daydreams se laisse découvrir sur un mode anthologique. A chaque épisode, une date et un gros plan sur le personnage central d’un récit installé à Jakarta, quelque part entre les années 80 et aujourd’hui. C’est d’abord l’histoire d’un chauffeur de taxi qui, après un énième incident avec sa mère, se décide à rompre avec la solidarité familiale pour l’expédier en maison de retraite. Avant de se raviser et de tenter de la faire sortir, inquiet de voir que l’établissement est trop bon marché pour la qualité des services qu’il semble proposer. C’est ensuite le récit d’un couple de biffins, installés au cœur d’une immense décharg

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