Ah, qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte, chantait le poète. Les années passent, et le marché de la SVOD (streaming video on demand), «VàDA» en bon français (vidéo à la demande par abonnement), ou plus simplement des plateformes, ressemble lui aussi de plus en plus à un entassement de sardines. L’opérateur précurseur (Netflix, lancé en France en 2013) caracole toujours à une large tête, formant avec son premier concurrent (Amazon Prime Video, apparu en 2016) un duopole qu’aucun challenger n’est encore parvenu à défaire – en tout cas pas les deux gros arrivants de 2019, Apple TV + et Disney +, et encore moins la ribambelle de retardataires (Paramount +, Universal +…) éclos depuis (et parfois fermés illico, tel Salto).
Face à la perspective d’une saturation, conjuguée à une baisse globale du pouvoir d’ach