Dark Matter est l’énième déclinaison du genre bientôt essoré dit du «multivers», ou, entre uchronie et théorie des cordes, on divague sur des univers parallèles peuplés de versions différentes de soi-même en fonction de nos choix – selon que l’on ait repris ou pas du café ce matin ou découvert l’Amérique avant Christophe Colomb. Ici, Jason, morne mais gentil prof incarné par Joel Edgerton, voit soudain surgir dans son existence Jason n°2, son variant génial mais retors ayant conçu une machine permettant de voyager entre les divers univers.
Si on n’a pas vu les films Doctor Strange in The Multiverse of Madness, Everything Everywhere All at Once, Spider-Man : Across the Spider-Verse ou les séries Sliders, Fringe et Counterpart, ces péripéties sentiront le siège de voiture neuve. Les initiés en revanche se sentiront un peu blasés, au début, face à