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Le Libé des écrivains

«Buffy» contre les emprises, par Chloé Delaume

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La série américaine du tournant des années 2000 est devenue une référence culturelle transgénérationnelle sur les questions de féminisme. Sur les réseaux sociaux notamment, la figure de Buffy Summers est couramment reprise pour dénoncer le patriarcat.
par Chloé Delaume
publié le 11 avril 2024 à 15h57

A l’occasion du Festival du livre de Paris les 12, 13 et 14 avril, nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour un numéro exceptionnel et un supplément de 8 pages spécial Québec. Hervé Le Tellier et Dany Laferrière sont les rédacteurs en chef de cette 17e édition du Libé des écrivains. Retrouvez tous les articles ici.

Au commencement était le 10 mars 1997 sur la chaîne américaine The WB ; mais pour la France il a fallu attendre 1998, le 3 avril sur Série Club, le 31 juillet sur M6. «A chaque génération il y a une Elue. Seule, elle devra affronter les vampires, les démons et les forces du Mal. Elle s’appelle Buffy.» Le pitch séduit ou rebute tout de suite, des ados et du fantastique, des cœurs et des canines en guise d’apprentissage. Buffy Summers aimerait vivre une vie de lycéenne lambda, se faire des amis, flirter, danser, intégrer l’équipe des cheerleaders, s’adonner au shopping, mais elle a une mission : elle est la Tueuse et doit sauver le monde. C’est ce qu’elle fera régulièrement jusqu’à la fin du 144e et dernier épisode, diffusé sur M6 le 13 mars 2004.

Buffy contre les vampires, c’est six ans de vie et sept saisons. Six ans de vie, mais d’une vie entre 1998 et 2004. Autant dire dans une ère si a

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