Le « Boléro » de Ravel au coeur d'un incroyable bras de fer économico-juridique Contenu réservé aux abonnés
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La justice a estimé que le « Boléro » n'a qu'un seul auteur et peut donc rester dans le domaine public. La succession d'Alexandre Benois, décorateur du ballet créé sur cette musique, qui avait attaqué est déboutée par le tribunal judiciaire de Nanterre.
Le « Boléro » de Maurice Ravel va rester libre de droit. Ainsi en a décidé le tribunal judiciaire de Nanterre ce vendredi en refusant que le décorateur du ballet associé à ce tube de la musique classique, Alexandre Benois, soit désigné coauteur de la musique afin de reculer la date d'entrée du morceau dans le domaine public. Le « Boléro » n'a bien qu'un seul auteur, Maurice Ravel, a décidé la justice.
Parce qu'il pourrait faire l'objet d'un appel, ce délibéré n'est cependant peut-être pas l'épilogue de cette longue bataille devant les tribunaux qui repose la question de la longueur des droits attribués aux héritiers d'oeuvres d'art. Une question d'autant plus pertinente ici que la lignée des héritiers de Maurice Ravel, lequel n'a pas eu d'enfant, a été particulièrement sinueuse. Le magazine de musique classique « Diapason » résume ainsi la situation : les héritiers sont « les arrière-petits-neveux du jardinier du petit-fils de la fille de l'épouse en secondes noces du veuf de la masseuse du frère de Ravel » !
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