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Décryptage

Atos : faut-il craindre une prise de contrôle par les seuls créanciers ? 
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Le géant informatique, qui compte 94.000 collaborateurs et réalise 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, s'apprête à basculer la majorité de son capital entre les mains de hedge funds, d'investisseurs obligataires et de banques. Un type de prise de contrôle éprouvé dans de nombreuses restructurations en France, mais inédit par sa taille.

Les créanciers ont trouvé un accord pour injecter 1,5 milliard d'euros dans Atos et convertir leur dette en capital.
Les créanciers ont trouvé un accord pour injecter 1,5 milliard d'euros dans Atos et convertir leur dette en capital. (Pascal Sittler/REA)

Par Anne Drif

Publié le 5 juil. 2024 à 13:03Mis à jour le 5 juil. 2024 à 16:47
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Que peut bien savoir un hedge fund, une banque, d'un contrat d'infogérance, de cloud hybride, de cryptographie post-quantique ou même de la sécurité des JO ? Techniquement à peu près rien. Au lendemain de l'annonce du sauvetage du géant Atos et ses 94.000 salariés par ses créanciers , c'est la question qui taraude cette prise de contrôle tentaculaire : si les investisseurs obligataires et les banques réinvestissent 1,5 milliard d'euros et prennent les commandes, est-ce pour éviter de perdre leur mise faute d'alternative, ou sauver vraiment le géant informatique ?

Une série d'investisseurs emmenés par DE Shaw, Boussard & Gavaudan, Tresidor, Syquant, SPG, Fidera, Blackrock et AG2R, ainsi que la BCE, le premier créancier du groupe, doivent convertir leur dette en capital et détenir avec les banques d'ici à la fin de l'année entre 74 % et quasi 100 % d'Atos. Une bascule inédite par sa taille.

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