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Atos : David Layani démissionne de son poste d'administrateur, le titre dévisse à la Bourse de Paris

L'ex-fleuron de l'informatique a été informé jeudi soir par le fondateur de la société Onepoint de sa démission, avec effet immédiat, de son poste au conseil d'administration.

Atos compte quelque 100.000 collaborateurs et ses revenus avoisinent les 10 milliards d'euros.
Atos compte quelque 100.000 collaborateurs et ses revenus avoisinent les 10 milliards d'euros. (Benoit Tessier/Reuters)

Par Les Echos

Publié le 28 juin 2024 à 07:50Mis à jour le 28 juin 2024 à 13:22

C'est officiel. Atos a annoncé dans la nuit de jeudi à ce vendredi avoir été informé par David Layani, fondateur de la société Onepoint, de sa démission avec effet immédiat de son poste au sein du conseil d'administration. Une annonce peu appréciée par les investisseurs, qui ont fait dévisser l'action d'environ 14 % à la mi-journée à la Bourse de Paris.

Helen Lee Bouygues a également indiqué au groupe de services informatiques qu'il démissionnait du conseil d'administration, a indiqué Atos dans un communiqué. David Layani et Helen Lee Bouygues ont en outre fait part à l'entreprise de leur intention d'une sortie de Onepoint du capital d'Atos.

Dossier épineux

Atos a acté mercredi la fin des négociations avec Onepoint, son premier actionnaire, en vue de sa restructuration financière, permettant à l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, dont l'offre avait été écartée, de revenir dans les discussions. En grandes difficultés financières, Atos mène actuellement des discussions avec ses créanciers pour restructurer sa dette, qu'il entend toujours finaliser en juillet. Un processus compliqué alors que plusieurs opérations de cessions d'actifs ont déjà échoué.

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David Layani et Helen Lee Bouygues étaient entrés au conseil d'administration d'Atos en février. Atos, lourdement endetté et qui peine à trouver une voie pour sortir de la crise, mobilise également depuis plusieurs mois le gouvernement, soucieux de préserver les parties les plus sensibles pour sa souveraineté de cet ex-fleuron de l'informatique.

Mi-juin, l'Etat avait ainsi fait une offre de 700 millions d'euros pour acheter ses activités jugées stratégiques, dont les supercalculateurs, les contrats avec l'armée et les produits de cybersécurité, afin d'éviter qu'elles ne tombent entre les mains d'acteurs étrangers. L'Etat a également octroyé un prêt de 50 millions à l'entreprise et acquis une « action de préférence » lui permettant de mettre son veto à certaines opérations au niveau de Bull, la filiale qui construit ces supercalculateurs.

Source Reuters

Les Echos

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