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Portrait

ASML : Christophe Fouquet, le Français qui compte dans l'industrie critique des semi-conducteurs 
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L'ingénieur français vient d'être propulsé à la tête d'ASML, le plus grand succès européen de la tech. Ce grand discret, qui se définit avant tout comme Européen, va devoir avancer sur une ligne de crête étroite, pris en tenaille entre les ambitions rivales des Etats-Unis et de la Chine.

A 51 ans, l'ingénieur de formation a pris la tête il y a quelques semaines du groupe néerlandais ASML, qui emploie 42.000 personnes et compte parmi ses clients TSMC, Intel ou encore Samsung.
A 51 ans, l'ingénieur de formation a pris la tête il y a quelques semaines du groupe néerlandais ASML, qui emploie 42.000 personnes et compte parmi ses clients TSMC, Intel ou encore Samsung. (ASML via ABACAPRESS.COM)

Par Florian Dèbes

Publié le 4 juil. 2024 à 06:44Mis à jour le 11 juil. 2024 à 17:03
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Ne lui dites pas qu'il est Français ! « Le fait que je sois Français ne devrait pas être aussi important que ça. Je suis Européen. Compter les dirigeants français et les dirigeants néerlandais, c'est un héritage de l'ancien monde », réplique d'emblée Christophe Fouquet, le patron depuis quelques semaines des 42.000 salariés d'ASML, le plus gros succès high-tech du continent.

Même dans le nouveau monde, sa passion pour les plaques de semi-conducteurs a été rattrapée par une autre logique de plaques : celle de la géopolitique. Dans le domaine des composants électroniques devenus cruciaux pour toute l'économie - et face au risque de dépendances toxiques envers la Chine ou les Etats-Unis -, ASML symbolise l'idée même d'une troisième voie européenne et de relations plus équilibrées avec chacun des deux blocs les plus puissants du monde. En nommant PDG l'ingénieur formé à Grenoble, son conseil le propulse à la croisée d'intérêts ultra-stratégiques pour la Maison-Blanche, Xi Jinping et Bruxelles mais aussi pour Apple, Samsung, Huawei, Nvidia, sans oublier Intel et son rival TSMC, le taïwanais à portée des frégates chinoises.

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