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Viktor Orban a une habitude : chaque vendredi, il essaie d'échapper à sa routine du pouvoir en faisant autre chose. Rencontrer d'autres personnes, entendre d'autres avis, se nourrir d'autres expériences.
Ce vendredi 24 mai, au pied du couvent des Carmélites, siège du Premier ministre, c'est une haute silhouette qu'il raccompagne jusqu'à sa voiture. « Un ancien boxeur américain, Evander Holyfield. Vous vous souvenez ? Celui dont Mike Tyson avait mordu l'oreille… » dit-il en imitant l'ancien champion du monde poids lourds.
À deux semaines des européennes, Viktor Orban s'apprête lui aussi à chausser les gants de boxe. D'abord pour mettre KO son nouvel opposant en Hongrie, Peter Magyar. Ensuite, pour jeter à terre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, candidate à un...
@zorro est (bientôt) arrivé,
l’argument selon lequel vous savez mieux car vous vivez en Hongrie est assez puéril, mais visiblement il séduit certains commentateurs. Le point commun, une pensée souverainiste plutôt que fédéraliste. Mais puisque vous habitez ce beau pays, pourriez vous nous donner des informations précises sur les modalités d’enrichissement du clan Orban, en évitant le « oui, lais c’est plus complexe qu’il n’y parait ». Pourriez-vous également nous éclairer sur la liberté d’opinion, des citoyens, des médias et des opposants.
Au plaisir de vous lire
@Didier63,
merci pour votre réponse, mais vous jouez sur les mots pour faire paraitre mon propos comme une fake new.
Peu importe les raisons d’Orban il a bloqué pour un certain temps l’adhésion de la Suède,
Erdogan a fait de même et don veto a finalement été levé.
De ce fait, par des moyens différents Erdogan ET Orban ont usé de différentes pour s’opposer et, a minima, ralentir l’adhésion de ces deux pays à l’OTAN.
En y renonçant au final, cela montre que l’intérêt de leur peuple que vous mettez rn avant est passé au second plan.
Le grand bénéficiaire de ces atermoiements ayant été, pour un temps, la Russie.
Il semble qu’Orban fasse encore des siennes pour bloquer les aides européennes à l’Ukraine ce qui a priori dessert plus les ukrainiens, accessoirement les hongrois que les russes.
Rassurez vous les Français appauvris ont de la marge avant d’être au niveau des hongrois tant défendu par leur premier ministre.
Libre à vous de voir en lui un bon dirigeant et de considérer le notre comme très mauvais, personnellement je me réjouis d’être français plutôt que hongrois.
On pourrait croire qu'il regrette les chars soviètiques à Budapest !