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Kukum

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«C'est un de ces soirs où je trayais les vaches dans la lumière du soleil couchant que je l'ai vu pour la première fois. Un canot est apparu, descendant en silence la rivière. Un homme torse nu, à la peau cuivrée, ramait sans se presser, se laissant pousser par le courant. Il paraissait à peine plus âgé que moi. Nos regards se sont croisés. Il n'a pas souri. Et je n'ai pas eu peur.»



Ce roman raconte l'histoire d'Almanda Siméon, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus de Pekuakami. Elle apprendra l'existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Relaté sur un ton intimiste, le parcours de cette femme exprime l'attachement aux valeurs ancestrales des Innus et le besoin de liberté qu'éprouvent les peuples nomades, encore aujourd'hui.

224 pages, Paperback

First published July 20, 2019

About the author

Michel Jean

25 books881 followers
Michel Jean est un écrivain innu de la communauté de Mashteuiatsh, au Québec. Il a publié dix livres, dont huit romans. Kukum, publié chez Libre Expression au Canada, Depaysage et Points en France, a remporté le Prix France-Québec 2020 et les prix VLEEL, Nature Nomade de même que le Prix du meilleur roman des lecteurs et libraires Points 2023.

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5 stars
6,485 (64%)
4 stars
2,679 (26%)
3 stars
650 (6%)
2 stars
139 (1%)
1 star
27 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 1,071 reviews
Profile Image for Eli lit pour la cause.
269 reviews159 followers
January 17, 2021
Pouvons-nous mettre une note de 6/5? Un livre poignant qui se glisse assurément dans mon top 10 des livres préférés à vie. Je vous reviens avec une critique plus établie bientôt.
Profile Image for Dans le monde de Mme Annie.
217 reviews512 followers
February 24, 2021
Ce roman 💕

Quand on repense encore à l’histoire, plusieurs semaines après, c’est signe qu’elle t’a marquée, qu’il te reste quelque chose de ta lecture, comme c’est le cas ici.

J’ai été déstabilisée au tout début par la lenteur du récit. Je suis habituée à un rythme plus rapide dans l’intrigue et dans l’action. Ici, c’est tout en douceur qu’on découvre la forêt et le lac. On apprend à apprécier la quiétude et la lenteur de la vie nomade. Et c’est quand on est y bien attaché qu’on nous l’enlève.

J’ai été bouleversée par ce récit. Cette partie de l’histoire qu’on tait. Ça m’a frustrée et chavirée de lire toutes ces horreurs que les peuples autochtones ont vécues et vivent encore. Le fait de s’immerser dans ce mode de vie pendant le trois quarts du roman rend la coupure encore plus difficile, plus personnelle. Je connaissais certains pans de l’histoire, mais là, j’ai eu l’impression de les vivre.

Ce roman m’a donné la claque qu’il me fallait. Je ne suis pas assez éduquée sur le sujet. Il faut que j’agisse maintenant. En tant qu’enseignante, c’est mon devoir de parler de ça avec mes élèves.

Merci Michel pour ce roman. Merci pour cette magnifique histoire d’amour si touchante. Merci de nous avoir fait découvrir cette femme forte qu’était Almanda. Merci de partager ton vécu avec nous.
Profile Image for madame Gabrielle.
673 reviews594 followers
February 15, 2021
IMMENSE coup de cœur ❤️ ce roman, c’est une grande histoire de 223 pages. c’est notre histoire, c’est leur histoire et c’est grandiose du début à la fin. c’est beau et grand et c’est la vie d’Almanda. ce sont de beaux moments, c’est un mariage d’amour, c’est une douce et belle histoire d’amour véritable entre Thomas et Almanda, ce sont des naissances, leur descendance, c’est un mode de vie nomade qui se verra transformé et c’est la faute des hommes. ce sont justement les hommes, la nature et tout ce qu’elle a de beau et de grand, mais c’est aussi le mal qu’a causé l’homme à la terre, au bois. ce roman, il est essentiel. il est à lire tellement sa beauté est incroyable et c’est surtout surtout la plume de Michel Jean. j’ai eu l’impression d’être dans ces forêts, de faire partie de cette communauté et de voyager sur tous ces cours d’eau. j’ai été imprégnée de chacun de ces mots et de toutes ces images qui me sont venues en tête. Kukum est à lire absolument. s’il traîne dans votre bibliothèque, commencez votre lecture dès maintenant et sinon, empruntez-le ou ayez votre propre copie pour encourager l’écriture d’un auteur de chez nous, pour encourager nos racines et cette grande histoire 💫.
Profile Image for Ariane Brosseau.
231 reviews98 followers
August 20, 2021
Fun fact: Avant de me plonger dans ma lecture, je détestais ce livre. 😅 Je le détestais parce qu'il est partout sur les médias sociaux, dans toutes les listes de recommandations, bien en vue chez tous les libraires. Parce que je voyais du tokénisme dans la façon qu'on avait de le promouvoir.

Et puis, je l'ai lu, moi aussi. C'est un roman doux et calme, qui nous amène en forêt tous les hivers, qui nous montre la beauté du nomadisme, qui réfléchit la langue innue, la colonisation, l'expropriation à travers Almanda, un personnage principal fort et attachant.

Je suis obligée de joindre ma voix à celle des autres: c'est un très bon roman. 🤓
Profile Image for Erin.
3,310 reviews474 followers
July 15, 2023
Thanks to NetGalley and House of Anansi Press Inc for access to this title. All opinions expressed are my own. I am auto-approved for House of Anansi Press Inc.

It is a tremendous honor to read the English translation of Michel Jean's 2019 bestseller. It is the story of the author's great-grandmother, Almanda Siméon covers over a century of personal family history. Subjects discussed in the book focus on a changing Quebec, married life in the Pekuakami Innu community, the loss of the traditional way of life, the confinement of indigenous people to the reserves, and the residential school system. As well, the barriers imposed on indigenous women in Quebec and Canada.

In fact , there are several versions of my kukum’s ancestry. Some claim she was born in Nitassinan of an Innu mother. That her father, a French -Canadian, wed an Irishwoman for his second marriage, which would have led to confusion. Every story is equally valid . I have relied on the tale my mother has told me ever since I was a child.


Many of the place names were familiar to me as I teach on the unceded territory of the Nitassinan people (specifically, in the city of Sept-Iles)and also camp with my boyfriend's family in Lac-Saint-Jean, near Roberval, which is featured heavily in this book as well. I already know a great many French language teachers that have added this title to their classroom libraries. Hopefully, a release of an English translation will help all teachers in Quebec and Canada follow their lead.

The story is from the first-person perspective of Almanda Siméon and reads very much like a diary. The chapters are short and concise, dotted from time to time with family pictures. I was most impressed with the story of Almanda's journey to Quebec City and her meeting with Premier Maurice Duplessis. I imagine if Almanda were alive today, she would have a similar conversation with Premier Francois Legault. A very important story!

My children were born in the woods. My grandchildren grew up on a reserve. The former were educated on the land, the latter in a residential school. When they returned, they spoke French. The white priests forbade them from speaking Innu-aimun and even punished those who did. Another tie had been severed between the generations. They thought that by robbing our children of their language they would make them white. But an Innu who speaks French is still Innu. With yet another wound.


*Mon écriture en français est limitée. Un classique québécois immédiat, j'ai lu la version anglaise qui sort aujourd'hui en librairie. Fantastique! Une femme formidable! *


#Kukum #NetGalley.


Publication Date 11/07/23
Goodreads Review 12/07/23
Profile Image for MAPS - Booktube.
1,057 reviews286 followers
January 30, 2021
Si au départ j’étais moins investie et je trouvais que c’était davantage un roman d’ambiance de nature que d’histoire et de personnages, je me suis rapidement fait ramasser dans le détour.

Dès que les coupes à blanc ont commencé et que les injustices se sont multipliées, j’ai eu peur de tomber en une montagne de larmes.

L’écriture de Michel Jean est puissante et la douleur aussi.
Profile Image for Alexandra .
931 reviews335 followers
June 6, 2023
Wow, ich bin vollkommen geflasht von der Geschichte um ein Teenager-Waisenmädchen, das sich in einen Inuit (Innu) verliebt und ihm in die Wildnis folgt. Auch wenn Ihr den Autor nicht kennt und Euch der Verlag gar nichts sagt, nehmt Euch bitte kurz Zeit, ausnahmsweise in die Rezension zu diesem Juwel zu klicken.

Wie gesagt, das Ausgangssetting ist extrem spannend. Die 15-jährige blonde Siedlertochter Almanda, die nach dem Tod der Eltern während der Überfahrt von Irland nach Kanada, bei Onkel und Tante in einer Siedlung am Rande der Zivilisation im Norden in der Provinz Quebec lebt, verliebt sich Knall auf Fall in den Inuit Thomas Siméon, der auf der Jagd nach Trappen im Kanu in ihrem Dorf vorbeigekommen ist. Sie zieht mit ihm in die Wildnis und lebt fortan ein entbehrungsreiches Nomadenleben im Zelt im wilden Norden.

Wundervoll werden die Kraft der Natur, die unbändige Wildnis, der harte Überlebenskampf vor allem im Winter, die fremde Familie, die sie sehr wohlwollend aufnimmt, die Verständigungsprobleme mit der neuen, völlig unbekannten Sprache und andere Anpassungsprobleme, die Almanda bravourös meistert, beschrieben. Im ersten Winter ist sie auch noch monatelang völlig alleine mit den Frauen der Familie, denn Thomas zieht noch weiter in den Norden auf die Jagd nach Fellen, was für die Anfängerin Almanda viel zu gefährlich wäre. Das Mädchen wächst an ihren Aufgaben, wird nach und nach zur Frau, zum vollwertigen Mitglied der Familie, zur talentierten Jägerin, Überlebenskünstlerin und Mutter.

Ab dem Moment habe ich befürchtet, die Story würde langweilig werden, ewig mit dem Lauf der Natur leben, gibt halt nicht viel Fleisch für einen spannenden Plot her, aber der Autor hat mich total überrascht. Das ganze Land ist plötzlich im Umbruch, die Innu auf dem Rückzug, weil die Holzfäller eine Schneise der Verwüstung in die Natur fräsen, die Bäche, ergo ihre Verkehrswege mit Baumstämmen verstopfen, die Clans von ihren Jagdgründen fernhalten und voneinander isolieren. Dadurch wird die Haupteinnahmequelle der Innu, der Fellhandel, vernichtet und die Stämme in Reservate gesperrt, die die Familien nicht ernähren können. Eine zusätzliche Belastung sind die Siedlerfamilien, die mit den Holzfällern kommen und die Lagerplätze der Indigenen bevölkern, verwüsten und bebauen.

In diesem Setting ist die mittlerweile zur Mutter gereifte Protagonistin am besten gerüstet, die Interessen der Großfamilie und des Stammes zu vertreten, gerade weil sie die andere Welt auch kennt. Almandas Kinder gehen auf ihre beharrliche Intervention hin von klein auf erstmals zur Schule und es wird eine Blockhütte für die Familie gebaut. Die Verwandten schließen sich an, schicken ihre Kinder auch in die Dorfschule, bauen sich Hütten für den Winter und wenden sich beruflich dem Kunsthandwerk zu, um für das Überleben zu sorgen.

"Vom Territorium abgeschnitten mussten wir lernen, anders zu leben. Direkt von einem Leben der Bewegung zu einem Leben der Sesshaftigkeit zu wechseln. Wir wussten nicht, wie wir das anstellen sollten, und wissen es noch immer nicht. Freudlosigkeit machte sich breit und ließ ihre Bitterkeit in die Seelen sickern. […]
Unser Wissen nutzte nichts. Männer wie Thomas fühlten sich leer, und ihre Blicke erloschen nach und nach. Sie mussten uns nicht töten. Sie mussten uns nur aushungern und uns dabei zuschauen, wie wir nach und nach starben. Viele flüchteten sich in den Alkohol."


Nach der atemberaubenden Ungerechtigkeit des Landraubes und der quasi Vernichtung der indigenen Bevölkerung, kam in der kanadischen Geschichte noch ein weiteres unglaubliches Verbrechen hinzu. Eines Tages wurden den Innu alle Kinder im Schulalter weggenommen und weit entfernt in katholische Internate gesteckt. Dabei sind auch viele der anvertrauten Zöglinge unter ungeklärten Umständen verstorben. Aufarbeitung und Aufklärung dauern in Kanada bei diesem Verbrechen bis zur heutigen Zeit noch immer an. Einer der unzähligen Belege: https://www.derstandard.at/story/2000...

Nach den Holzfällern und Siedlern kamen dann auch noch Touristen und rücksichtslose Autofahrer, die ungestraft Fußgänger überfuhren. In diesem Fall erwacht erneut Almandas beharrliches Kämpferherz, das sie mit ihrer Beschwerde bis in die Hauptstadt des Bezirks zu einem Politiker fahren lässt.

Ein paar Faktoren, warum ich gar so begeistert vom Roman war, muss ich auch noch anmerken. Es gibt keine einzige romantisch kitschige Szene, wofür ich dem Autor unendlich dankbar bin. Weiters ist natürlich alles in der Geschichte, wirklich exakt so wie geschildert passiert, denn Michel Jean beschreibt hier die Biografie seiner Urgroßmutter Almanda Siméon. Zudem gibt es auch einige Fußnoten, die sehr gute Hintergrundinformationen zu den Territorien und der Geschichte dieses in Europa doch eher unbekannten Landstriches liefern.

Zwei winzige Kritikpunkte habe ich noch an den Verlag adressiert. Bitte mehr Kartenmaterial, vor allem eine Überblickskarte von Kanada, in der das Gebiet eingezeichnet ist, denn ich konnte die Location, in der der Roman spielt, einfach nicht verorten. Und unbedingt bessere Papierqualität bei den Fotos. Das heißt dann zwar, dass alle Bilder aus technischen Gründen in der Mitte sein müssen und nicht im Kontext gezeigt werden können, aber einige der Bilder saufen so extrem ab, dass zum Beispiel die Holzstämme auf den Flüssen gar nicht erkennbar sind.

Fazit: Ich bin restlos begeistert. Der Roman war sehr spannend und lehrreich und hat alle Preise verdient. Buchstoffhöhepunkt!
Profile Image for Virginie Roy.
Author 2 books754 followers
March 31, 2024
Tout le monde doit lire ce livre!

Je ne savais pas à quoi m'attendre quand j'ai commencé ce livre reçu en cadeau. Plus j'avançais dans ma lecture, plus j'étais happée par le récit.

J'ai adoré cette immersion dans la vie de l'arrière-grand-mère de l'auteur. Quelle femme! Quelle vie! Que d'émotions!

Incroyablement touchant. Une lecture inoubliable. Je rêverai de la famille Siméon et de leurs forêts ce soir, le coeur serré...

Vous pouvez maintenant trouver mes avis littéraires sur Instagram! Virginie.roy.auteure
Profile Image for Alex.
51 reviews6 followers
March 4, 2020
J'étais particulièrement interpellée par ce roman ces dernières semaines j'ai donc décidé de me lancer tête première. D'abord, la plume de l'auteur est exceptionnellement belle et dépeint les paysages, les personnages et les relations entre ces derniers de façon réaliste, simple et touchante. C'était une lecture très rapide mais enivrante. Dans les circonstances actuelles, tout le monde devrait lire ce livre qui nous rappelle ce qu'ont vécu les gens des premières nations, l'importance de leur existence au Canada et les souffrances causées par la colonisation.

Une note parfaite pour un livre touchant et humain.
Profile Image for Sarah Couture.
1,017 reviews39 followers
February 9, 2021
J’ai adoré ma lecture. Je viens tout juste de la terminer et celle-ci me fait un effet « coup de poing », j’en ai des frissons. J’ai adoré la plume de Michel Jean & ce regard sur un sujet que je n’ai pas l’habitude. Je me suis attachée aux personnages, j’ai reconnu certains des endroits qui étaient abordés, j’ai appris de nouvelles informations. Je suis simplement triste d’avoir accès à ce point de vue seulement maintenant.
Profile Image for Jodi.
448 reviews171 followers
November 5, 2023
Kukum is a fictionalised story, based closely on the life of the author’s great-grandmother—or “Kukum”—Almanda Siméon.

The first roughly 75% of the story was gorgeous, as the story of Almanda and Thomas—a young white girl and a young Innu boy—meet and fall in love at the turn of the 20th century. It’s a beautiful story, full of exciting new experiences as the two young people get to know each other and as Almanda learns more about Thomas’ Innu culture. They married quickly—after knowing each other for a very short time—but it had to be so, as the family would soon set off for their winter hunting grounds where they’d remain for 8 to 10 months. The beauty of their culture and simple life was explored and, for me, the story brought about a quiet calmness… serenity even. I revelled in the descriptions of their life, so beautiful as it was. Their love grew strong and enduring, as though truly meant to be. Almanda soaked up the Innu culture so thoroughly she soon fit the life like a glove. This story was so beautiful and dreamlike that I had to keep reminding myself that it was based on the truth! And Manda outlived the whole clan. Rare for the times, she lived to the ripe old age of 96.

But as I intimated, above, the atmosphere changed drastically at about 75%—as progress began to arrive, unbidden, in this northern Quebec territory:
… the day they paddled toward their winter hunting grounds and were met by an enormous log jam blocking their progress. A nasty, rude logger informed them the land now belonged to Frank Ross. And though Manda tried to argue, he cut in to bark at them, He’s within his rights. Go home.

… the day the railway came to town. Two railway employees knocked on Manda’s cabin door to inform her, The train will be coming right through here, Madame. ... We’re going to have to demolish your house. She refused their offer and said if they weren’t happy, they could “go around it.” So they did, building it a few metres from her door.

… the day a seaplane arrived to take the children to the new residential school. An RCMP sergeant approached and shouted out, All children between the ages of six and fifteen will attend school. Gather up your belongings, the planes will be leaving in an hour’s time.

… and the day Manda very nearly reached the end of her rope, opining, We began noticing phenomena that we had never experienced before in Pointe-Bleue. Men spent all day drinking, then beat their wives. Mothers drank too, even when pregnant, and fought amongst themselves. But she wisely deduced: Alcohol and violence were not the problem. They were the symptoms of the insidious sickness eating away at the Innu.
But it wasn’t just the alcohol. When paired with a two-ton vehicle, the real damage would rear its ugly head. Railway and mill workers began roaring through town, drunk, and within a few short weeks, several of the village’s children and teens had been struck and killed by drivers who wouldn’t even bother to stop. This was the last straw for Almanda. She set out for Quebec City, insisting she would not stop until she’d spoken directly with Maurice Duplessis—Quebec’s premier.

Kukum may be an example of Mark Twain's quote, “Truth is stranger than fiction”. In addition, though, this truth was many times more exciting! I very highly recommend this tremendous book by Michel Jean. It will give readers a heartbreaking look at the simple, wondrous, peaceful lives these First Peoples led, until government and society insisted they must accept their vision of “progress”. If there was one principle I wish every person and every Government, and every living thing would follow—then, now, and always—it would be this... Live and Let Live.

5 “Live-and-let-live”stars ⭐⭐⭐⭐⭐
Profile Image for Stitching Ghost.
968 reviews205 followers
July 31, 2024
I got the English version by accident, so for once I can say something about the translation, it's good but I think I would have liked it more in French.

This is the kind of book I wish had been available when I was in a teenager.
Profile Image for Marie-Michèle Bernier.
153 reviews26 followers
February 14, 2020
Émouvant et magnifique, troublant aussi. Quelle honte je ressens face à ce que les Blancs ont fait aux premiers peuples. Quel gâchis. Je manque de mots. A lire assurément, pour bien les écouter et peut-être un jour réussir à se réconcilier.
Profile Image for Amélie Faubert.
133 reviews138 followers
July 6, 2021
Je comprends et respecte la démarche de l’auteur, démarche importante sans aucun doute, mais la qualité de l’écriture est inégale et d’une superficialité étonnante. Il y a des écrivains qui arrivent à personnifier une femme en utilisant une narration au "je" - ce n’était pas le cas ici. Les derniers chapitres deviennent nettement plus intéressants, mais le 3/4 du livre m’a donné l’impression d’avoir été écrit par le fantôme de Maria Chapdelaine.
Profile Image for Valerie Thibaudeau.
290 reviews110 followers
February 17, 2021
Par où commencer pour décrire ce chef-d’oeuvre... Je suis complètement bouleversée par l’histoire d’Almanda, la kukum de Michel Jean. Ce roman est tellement profond et tellement bien décrit, j’ai adoré qu’on nous ramène si loin dans le temps pour découvrir leur mode de vie et leurs valeurs pour ensuite nous montrer qu’au fil des générations, les blancs ont complètement détruit le territoire et la vie nomade des Innus... et de voir les conséquences que nous connaissons aujourd’hui chez les communautés autochtones me brise le coeur... Bref, c’est le meilleur livre sur le sujet que j’ai lu, je le recommande fortement!
Profile Image for Daniel Grenier.
Author 8 books93 followers
March 30, 2021
Très beau livre de Michel Jean, d'une douceur et d'une générosité contagieuse. Un roman qui prend son temps, comme on le faisait dans le bois, et qui se fait rattraper par la progression narrative, comme les Innus se sont fait rattrapés par le progrès. Certaines scènes sont bucoliques, d'autres sont d'une grande violence. Ce n'est pas tant au racisme qu'on est confronté, dans le récit d'Almanda, de Thomas et de leur clan, c'est plutôt à l'indifférence et au manque de sensibilité d'une civilisation en train de regarder obstinément en avant. Almanda est à la fois témoin impuissante de la fin d'un monde et d'un mode de vie et celle qui témoigne, celle dont les mots parviendront jusqu'à ses petits-enfants, et leurs enfants après eux.

Pour mémoire, comme des leçons d'écriture et d'empathie et de colère renfrognée, on retiendra l'échange entre Almanda et le maître-draveur, ainsi que sa rencontre avec Maurice Duplessis, qui ne se retrouve bien sûr dans aucun livre d'histoire québécoise ni dans aucun registre de l'Assemblée nationale.
Profile Image for Billy.
Author 5 books170 followers
February 7, 2020
Excellent conteur, Michel Jean propose ce qui se révèle comme son roman le plus touchant de son oeuvre littéraire! Un roman empreint d’une grande sensibilité et qui nous fait découvrir l’importance de la transmission, de nos ancêtres et qui révèle un grand pan de notre richesse culturelle québécoise et canadienne. J’ai ressenti un grand attachement à suivre le parcours atypique d’Almanda mais aussi une certaine honte, en tant que blanc, face au destin qu’elle subit. Mais être reconnaissant surtout d’en apprendre autant au sujet de ce peuple et des nomades qui ont parcouru notre territoire et notre Histoire. Une grande leçon d’humanisme !
Profile Image for Francis Leclerc.
50 reviews6 followers
December 11, 2020
Je pense que tout Québécois non-autochtone devraient lire ce livre. Il est effrayant à quel point on a jamais tenu compte de leur présence dans les grands projets économiques. Beau, realiste et touchant.
Profile Image for Caroline G.
148 reviews81 followers
February 21, 2021
Dès les premières pages, je savais que Kukum serait un 5 étoiles. Ce roman est d’une grande beauté et d’une telle richesse qu’on ne peut se contenter de le lire une seule fois. Quelle belle expérience que d’avoir eu la chance d’accompagner Almanda et Thomas en forêt et d’être témoin de la vie nomade. Les descriptions de Michel Jean ont éveillé mes sens: je pouvais sentir l’odeur du sapin et le froid sur mes joues, entendre le vent qui souffle et goûter la viande sauvage. J’ai tout aimé de ce livre: les beaux mots pour décrire la chasse et le respect envers la nature; la sérénité que la vie dans le bois amène; l’histoire d’amour; la vie qui suit son cours. J’étais tellement absorbée par ma lecture que j’en oubliais que c’était écrit par Michel Jean, et non la véritable Almanda! Ce roman est aussi absolument nécessaire pour comprendre l’envers du décor de l’histoire du Québec. La réalité des peuples autochtones est bouleversante et d’une infinie tristesse. On leur doit de s’ouvrir sur leur passé pour mieux comprendre leur présent et faire tomber nos préjugés. Ils ont tant à nous apprendre🧡
Profile Image for Annie-Claude.
16 reviews
January 15, 2022
Le thème principal et le message du roman, d’une grande importance, m’amènent à vouloir augmenter mon pointage. Ce sont plutôt les longueurs des 150 premières pages qui m’ont dérangée. J’ai l’impression que l’histoire devient réellement intéressante seulement vers la toute fin, et je ne m’attendais pas à ce que le récit se termine de façon aussi abrupte, comme si on avait passé en accéléré le reste de la vie de la protagoniste, qui aurait mérité beaucoup plus de détails. J’imagine que ce choix est délibéré et que l’auteur a peut-être voulu mettre l’accent plutôt sur les personnages, leurs états d’âme, leur vie de nomade et les émotions vécues au coeur de la forêt et au rythme de la nature. Malheureusement, son style d’écriture n’a pas nécessairement l’étoffe pour pouvoir transmettre de telles émotions en profondeur à la personne qui lit, et le récit, qui devient de plus en plus poignant et atteint son apogée seulement dans la deuxième partie du roman, aurait, à mon avis, bénéficié d’une fin moins bâclée.
Profile Image for Mégane Therrien.
200 reviews16 followers
April 11, 2023
C’est un récit simple, mais qui illustre à la perfection les nombreuses conséquences de la colonisation européenne. Lentement, Almanda voit son quotidien changé s’adaptant à celui des colons bien malgré elle.
Profile Image for Audree R.
172 reviews14 followers
January 23, 2021
L’année 2021 est jeune...mais ce livre est un immense coup de cœur.

Michel Jean me semble au sommet de son art en nous livrant ici un texte d’une grande qualité qui raconte la vie de son arrière grand-mère, une femme non-Autochtone ayant choisi de marier un Innu et d’embrasser la vie sur le territoire. J’ai adoré la narration au « je », les phrases courtes, les chapitres succincts. On dirait que tout était nécessaire, rien n’était superflu.

Histoire d’amour, de famille, d’aventure, de rupture et d’identité, ce livre m’a permis de m’évader complètement en ces soirs de couvre-feu. L’appel de la liberté d’Almanda a résonné dans ma tête tout au long de ma lecture.

Je me suis attachée à tous les personnages. Le fait que le récit soit basé sur une histoire vraie et fascinante a suscité un intérêt encore plus vif chez moi.

Enfin, il me semble que ce livre réussit à faire vivre de façon puissante la dépossession territoriale et identitaire des Premières Nations, sans tomber dans un marasme culpabilisant. Je ferais de ce livre une lecture obligatoire au secondaire. On finit par souffrir avec Almanda et les siens, à partager leur déchirement, a comprendre leur perte de repères. Ceci m’apparaît être la grande force de la littérature: éclairer des réalités différentes pour rapprocher les êtres humains.

32 reviews3 followers
August 7, 2022
Après cette lecture, j’imagine leur mode de vie si on s’était mêlé de nos affaires…
Profile Image for Noémie Hauver.
183 reviews102 followers
July 31, 2021
4,25⭐️

Comme tout le monde, j’ai été conquise par l’histoire d’Almanda. Je suis tombée sous le charme des personnages, de leur histoire, de leur pays, de leur mode de vie. J’ai eu le cœur déchiré par le déracinement, par ces enfants arrachés, par les combats illogiques qu’ils ont été obligés de menés.

Définitivement un livre à livre, je me range du côté de l’appréciation générale de ce livre magnifique! Je n’ai pas mis un 5 comme tout le monde, peut-être parce que le livre m’avait trop été vanté ? Mais je n’ai pas été happée à 100% dans l’histoire, alors voila. ☺️
Profile Image for Stéphanie Paradis.
8 reviews5 followers
February 20, 2021
Wow, wow, wow!
Moi qui ai grandi tout près d’une réserve, je suis passée à côté d’un pan important de l’histoire. J’ai malheureusement souvent jugé au lieu d’essayer de comprendre.

À lire AB-SO-LU-MENT pour l’histoire d’amour, la symbiose avec la Nature, le triste passé des autochtones au Québec et la plume parfaite de l’auteur innu.
Profile Image for Stéphanie.
23 reviews1 follower
June 1, 2023
C’est mon premier roman de Michel Jean, et ce ne sera certainement pas mon dernier! J’ai adoré. Point-boni à l’auteur pour avoir écrit de la perspective féminine.

J’apprécie quand on donne des titres aux chapitres plutôt que de simplement les numéroter. Ça ajoute de la valeur aux différentes sections de l’histoire.

————���——————————

Je me suis laissée emporter par le récit soigneusement tissé par l’auteur racontant la vie impressionnante de son arrière-grand-mère. Cette femme m’a marquée tout au long de ma lecture. Elle est si sûre de ses choix, sans excuses. Elle vit dans l’instant présent. C’est encourageant de voir une jeune femme plonger dans un monde qui lui est complètement étranger et vaincre les difficultés qui s’y rattachent.

L’amour qu’elle partage avec Thomas m’a fait chaud au coeur. Il m’a aussi rappelé l’histoire d’amour de Pocahontas et le capitaine John Smith (celle qui a été popularisée par Walt Disney et non l’histoire de la ‘vraie’ Pocahontas, ou Rebecca Rolfe). Sauf qu’ici, il s’agit de d’une jeune Irlandaise qui tombe amoureuse d’un Autochtone. Leur connexion est forte dès le premier regard échangé. 𝘛𝘩𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘵 𝘪𝘴 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘳𝘺.

Le style de vie nomade des Siméon m’a paru à la fois épeurant et merveilleux. En tant que personne qui aime le plein air, je dois avouer que ça fait rêver. J’ai beaucoup admiré les efforts de cette famille qui se déplace X nombre de fois (alors qu’elle grandit chaque année) afin de survivre.

L’auteur a réussi à nous raconter la vie complète d’Almanda de façon concise et sans faire de compromis sur les détails.

Profile Image for Enya • Sorcery.and.Stories.
157 reviews13 followers
February 7, 2022
Un roman magnifique.
À la lecture des 2-3 premiers chapitres, je ne comprenais pas trop et ça m’a inquiétée. Mais rapidement, une fois que mon cerveau s’est remis à fonctionner et que j’ai pu plonger dans l’histoire, j’ai été conquise.
Conquise par Almanda, sa soif de liberté, de grands espaces, son amour de Pekuakami, son amour inconditionnel pour Thomas, sa force, sa résilience, sa bonté, sa douceur et sa fermeté.
J’ai vu défiler derrière mes rétines la Péribonka, la Manouane, les mush, les mashk et tout le reste.
Ça m’a dévastée de réaliser tout ce que nous avons fait perdre aux Premières Nations avec notre progrès imposé et nos machines infernales.
Mon coeur s’est brisé en mille miettes à l’évocation des pensionnats.
Et j’ai pleuré en lisant toute l’émotion présente dans le dernier paragraphe narré par Manda.
Tshishatshitin.
Profile Image for Maude.
687 reviews38 followers
December 8, 2019
depuis deux jours, j’épelle aux abonnés de la bibliothèque le mot kukum... je tente de leur expliquer que j’ai dû ralentir ma cadence car je désirais rester auprès de cette femme courageuse et aimante. et bien que le récit raconte de façon pudique l’horreur, la beauté de cette histoire d’amour entre deux être d’exception prend le dessus.

je garderai de cette lecture beaucoup d’admiration pour ce clan et de la honte pour ce bout d’histoire qui ne nous est pas enseigné à l’école.
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