Nouveau Front populaire

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Le Nouveau Front populaire est l’alliance que les partis de gauche ont bâtie en quelques jours en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Cette nouvelle coalition fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron au soir des élections européennes, le 9 juin. Comme la Nupes en 2022, elle regroupe La France insoumise, le Parti socialiste, Place publique, Les Ecologistes-EELV et le Parti communiste français. Le Nouveau Front populaire est également soutenu par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Contrairement à 2022, l’ancien président François Hollande appuie l’initiative, face au risque de voir le Rassemblement national arriver au pouvoir. Le leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, a lui aussi apporté son soutien, malgré sa défiance à l'égard de La France insoumise, notamment en raison des positions de LFI sur le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que sur la guerre en Ukraine. Les négociations ont toutefois été âpres pour répartir les différentes circonscriptions. Du fait de son bon résultat aux européennes, le PS récupère une centaine de candidatures supplémentaires (175 au total) par rapport à 2022, au détriment de LFI, qui en conserve néanmoins 229. Les écologistes seront eux représentés par 92 candidats, tandis que le PCF en présentera 50. Autre sujet de tension : la candidature d’Adrien Quatennens, député sortant de La France insoumise condamné pour violences conjugales. Plusieurs voix au sein des écologistes et des socialistes ont fait pression pour que ce proche de Jean-Luc Mélenchon soit écarté. Enfin, la question de l’identité de l’éventuel Premier ministre n’a pour l’heure pas été résolue. Les partis se sont entendus pour attendre dans un premier temps les résultats des législatives. Si le Nouveau Front populaire était appelé à former un gouvernement, le parti comptant le plus de députés aurait à choisir le Premier ministre. "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas", a affirmé le leader LFI, Jean-Luc Mélenchon. Les socialistes et Raphaël Glucksmann semblent toutefois mettre leur veto à cette éventualité. Un autre insoumis, François Ruffin s’est également dit prêt à diriger un gouvernement.