Handball Les Bleues débutent leur préparation par une lourde défaite contre la Norvège

L'équipe de France de handball, championne olympique en titre, a été dominée dans les grandes largeurs par la Norvège (34-22) pour son premier match de préparation aux JO, jeudi à Pau.

La rédaction avec AFP - 04 juil. 2024 à 22:35 - Temps de lecture :
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Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont lourdement chuté jeudi contre la Norvège. Photo Sipa/Daniel Vaquero

Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont lourdement chuté jeudi contre la Norvège. Photo Sipa/Daniel Vaquero

Il ne s'agit certes que du premier des trois matches amicaux au programme avant les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), mais cette première défaite depuis plus d'un an et demi pour les Bleues (match pour la 3e place de l'Euro-2022) fait tache à trois semaines de défendre le titre.

« S'il faut être dominé par les Norvégiennes, il vaut mieux que ce soit maintenant, qu'on voit le chemin qu'on a à parcourir, qu'on se dise qu'en jouant comme ça, on va perdre à peu près contre tout le monde et qu'on peut encore ne même pas aller en quart de finale. C'est la vérité », a affirmé le sélectionneur Olivier Krumbholz.

« Forcément, quand tu es à 20 jours des JO, tu as quand même envie d'avoir un peu de confiance », a reconnu de son côté la capitaine Estelle Nze Minko, pour qui les Bleues vont se « remettre en question ».

Une revanche prévue samedi

Elles qui voulaient se mesurer au gratin en préparation ont été servies chaud avec cette Norvège revancharde après avoir été dépossédée de son titre mondial en décembre par son hôte du jour. Qui la retrouvera dès samedi, toujours à Pau.

Après trois semaines de préparation, rien n'a fonctionné pour les joueuses d'Olivier Krumbholz, distancées dès le quart d'heure de jeu (4-8, 13e), un écart de quatre buts maintenu à la mi-temps (11-15). Avant de prendre l'eau en début dès le début de la seconde période (13-24, 42e).

Sans leur patronne de la défense Pauletta Foppa, laissée en tribunes (comme la gardienne Laura Glauser et l'arrière droite Déborah Lassource), les Françaises n'ont pas réussi à gêner les Norvégiennes, pourtant privées de leurs demi-centres Nora Mork et Stine Oftedal, mais pas des bombardières Henny Reistad (9 buts sur 10 tentatives) et Kristine Breistol (5/6).

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Paris s'éloigne pour Darleux

Elles n'ont pas pu compter sur les arrêts de leurs gardiennes souvent peu protégées par la défense. Glauser, titulaire du poste, en tribunes, Hatadou Sako et Cléopâtre Darleux se livraient un duel à distance pour le deuxième billet dans la liste de 14 pour les JO qui sera annoncée lundi.

Aucune n'a vraiment brillé, Sako (7 arrêts sur 34 tirs) disputant l'essentiel du match qu'elle a un peu mieux terminé. Elle a été seulement remplacée en fin de première période par Darleux (0/4 en 11 minutes) qui, à 35 ans, a effectué son grand retour en Bleu après 13 mois sans jouer (février 2023-mars 2024) en raison d'une commotion cérébrale.

Pour la championne olympique de Tokyo, l'objectif de figurer dans les 14 retenues pour Paris s'éloigne, Krumbholz ayant indiqué que Sako devrait accompagner Glauser samedi, alors qu'il doit communiquer vendredi à la Fédération internationale sa liste définitive.

En attaque, les Bleues, rapidement privées de leur tireuse longue distance Orlane Kanor (victime d'une béquille à la 14e minute, comme plus tard Chloé Valentini), n'ont pu déployer leur jeu de transition en l'absence le plus souvent de munitions, dont les rares ont été gâchées.

À l'image de deux ballons pour revenir à deux buts en première période (7-10, 18e) et d'une passe d'Alicia Toublanc interceptée juste après la pause pour permettre aux Norvégiennes de prendre six buts d'avance (11-17, 32e).

Une multitude d'approximations à corriger dès samedi. « S'il pouvait déjà y avoir une réaction dans la qualité du jeu, défensif et offensif, ça pourrait être intéressant », a demandé Krumbholz, pour qui « on peut difficilement jouer plus mal que ça ».