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Programme télé Lucie Carrasco part à la conquête de l'Australie, ce soir sur France 5

Après les États-Unis, le Japon et le Brésil, Lucie Carrasco et son fidèle acolyte Jérémy Michalak sont partis à la conquête de la côte est de l’Australie. À travers ces aventures, celle qui parcourt le monde en fauteuil roulant transmet sa force et sa positivité. Un documentaire à découvrir ce soir, sur France 5.

Audrey Vermorel - 26 juin 2024 à 08:45 - Temps de lecture :
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Toujours accompagnée par Jérémy Michalak, Lucie Carrasco a réalisé son plus long voyage, en Australie. Elle raconte son périple sur France 5.  Photo France TV/Jetlag TV

Toujours accompagnée par Jérémy Michalak, Lucie Carrasco a réalisé son plus long voyage, en Australie. Elle raconte son périple sur France 5.  Photo France TV/Jetlag TV

Parcourir 19 000 kilomètres alors qu’elle peut difficilement aller jusqu’à sa cuisine toute seule, une idée folle ? Rien n’est impossible pour Lucie Carrasco, qui a déjà traversé le monde pour se rendre aux États-Unis, au Japon, au Brésil et au Québec. Pour son dernier documentaire, diffusé ce soir sur France 5, elle a mis le cap sur l’Australie. Cette destination, elle en rêvait mais se l’était interdite.

« Les gestes sont plus forts que les mots »

« Plein de contraintes m’en empêchaient, c’est un lieu extrêmement loin et il est impossible pour moi de faire 22 heures de vol, on a dû s’arrêter, faire une escale et dormir pour que je puisse me reposer », raconte-t-elle. Car Lucie est atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie génétique dégénérative qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant. Une difficulté qui ne l’empêche pas de partir à l’aventure et de raconter de belles histoires. Pour elle, la plus grande difficulté n’est pas son handicap, mais la peur de réaliser ses envies. « Faire ce qui nous anime, suivre ses rêves, ce n’est pas une question de handicap. Moi j’ai une différence, elle fait partie de moi et on la voit à l’écran, mais on en a tous. C’est ce qui rend notre monde riche. Ce qui est vraiment courageux, c’est de faire les choses malgré nos difficultés. Les gestes sont plus forts que les mots », poursuit-elle.

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Un état d'esprit différent

Elle a donc embarqué son acolyte d’aventure, Jérémy Michalak, pour un road trip à travers l’Australie. Au programme : visite de Sydney, où Lucie sera bouleversée par la rencontre avec une danseuse étoile ; puis passage à Nimbin, dans la communauté hippie ; Byron Land, plage prisée des surfeurs ; le Queensland, l’endroit le plus sauvage d’Australie jusqu’à l’île perdue de Magnetic Island, où les globe-trotteurs se rendront dans un hôpital pour koalas.

« J’ai été totalement dépaysée par les paysages, la faune et la flore, les bruits de la nature. C’est la destination où nous avons relevé le plus de défi », confesse celle qui a « rencontré » des sirènes et mangé du crocodile.

Dans leur aventure, Lucie et Jérémy ont fait la rencontre de nombreux Australiens toujours prêts à les aider pour relever leurs défis. L’un des moments marquants de ce reportage reste la découverte du surf pour Lucie, qui, grâce à l’aide d’une équipe de surfeurs, a même pu s’allonger sur une planche pour goûter aux vagues. Elle a ressenti, auprès des personnes qu’elle a côtoyées, une vision différente de son handicap. « Ils m’ont aidé, pas parce que je n’étais pas capable de le faire, mais parce qu’ils avaient envie qu’on partage ce moment ensemble. C’est un état d’esprit un peu différent que j’avais déjà rencontré lorsque je vivais aux États-Unis », confie-t-elle.

Transmettre l’envie de voyager

Née à Vénissieux, dans le Rhône, l’aventurière, qui habite désormais en Isère, n’a pas toujours parcouru le monde. Elle a tracé son chemin, semé d’embûches, dans le monde de la mode et du stylisme pendant des années avant de se tourner vers l’audiovisuel. Elle a mis quatre ans à concrétiser son projet de documentaire, après de nombreux refus. Aujourd’hui, elle veut qu’on regarde son programme comme un divertissement, pour passer un bon moment et se donner envie de voyager, et non comme un programme de sensibilisation au handicap : « Le regard des gens dans la rue a changé. Aujourd’hui, on me félicite pour ce que je fais plutôt que de me plaindre de mon handicap. Je pense que le second degré, le rire et mon autodérision aident à ça », remarque-t-elle.

Une belle revanche pour Lucie, qui a déjoué les pronostics des médecins qui lui prédisaient une espérance de vie très courte. « Avant, j’avais peur de vieillir parce que je devais mourir très tôt. Vieillir, c’était dangereux dans mon cas. Aujourd’hui, ma santé est toujours fragile, mais je peux envisager de vieillir », révèle-t-elle. Et des projets en tête, elle n’en manque pas. Continuer de voyager, écrire son second livre et, pourquoi pas, se lancer dans le cinéma.

Lucie en Australie : de Sydney à Magnetic Island, ce mercredi 26 juin, à partir de 21 h 05, sur France 5