Paris 2024 Hand : les Bleues prennent leur revanche face à la Norvège

L'équipe de France féminine de handball, balayée jeudi par la Norvège (34-22) lors de son premier match de préparation aux JO, a pris une belle revanche en s'imposant face à ce même adversaire (25-19) samedi à Pau.

La rédaction avec AFP - 06 juil. 2024 à 21:59 | mis à jour le 06 juil. 2024 à 22:24 - Temps de lecture :
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Tamara Horacek tire au but pendant le match France-Norvège. Photo Sipa / Daniel Vaquero

Tamara Horacek tire au but pendant le match France-Norvège. Photo Sipa / Daniel Vaquero

Une belle revanche et avec la manière. L'équipe de France féminine de handball, balayée jeudi par la Norvège (34-22) lors de son premier match de préparation aux JO, s'est rachetée avec brio en s'imposant face aux mêmes adversaires (25-19) samedi à Pau.

« Une réaction dans la qualité du jeu »

Le sélectionneur Olivier Krumbholz, qui avait demandé à ses joueuses « une réaction dans la qualité du jeu, défensif et offensif », a été parfaitement entendu.

« Je suis très satisfait, elles nous ont fait plaisir en faisant un gros match avec beaucoup d'intensité en cochant beaucoup de cases, s'est réjoui le technicien. Autant on leur a laissé l'ascendant mentalement et physiquement il y a deux jours, autant là, on les a étouffées. (les joueuses) ont apporté des réponses, l'équipe de France est toujours là. On a parfois besoin de ce type d'accident pour se mettre en opération commando ».

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Ces Bleues, contre qui il avait un peu élevé le ton vendredi « car c'était nécessaire après une défaite de 12 buts », avaient donc placé le curseur sur l'agressivité et la solidarité en défense, pour éviter que les vannes s'ouvrent de nouveau et que les Norvégiennes s'amusent comme jeudi.

En les laissant à moins de 20 buts, une rareté pour les filles de Thorir Hergeirsson, on peut parler de rémission. « On était plus soudé et connecté les unes avec les autres, a résumé Tamara Horacek. C'était une défense +à la française+ où si une se fait passer, une autre ferme ».

Sous le regard de Tony Estanguet

La sortie précoce, cheville touchée, de la canonnière et capitaine nordique Henny Reistad, qui avait fait tant de dégâts lors du premier opus (9 buts), leur a certes facilité la tâche. Mais elles ont aussi été rassurées par la présence de la taulière Laura Glaser dans le but, quasi impériale après la pause avec 6 arrêts redonnant confiance à l'ensemble.

Ce second « match de travail » face aux meilleures ennemies des Françaises, est resté longtemps indécis avec un avantage maximum de deux buts pour les Bleues lors du premier acte, les Norvégiennes ne prenant l'avantage que de manière éphémère (7-8, 20e).

Le public béarnais, dans lequel avait pris place Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des JO de Paris, était donc soulagé d'assister à un vrai combat et pouvait sourire en voyant ses favorites devant à la pause (12-11), avec Pauletta Foppa de retour et opportuniste dans sa zone d'influence.

De quoi libérer les ardeurs des tricolores à la reprise ? Toujours aussi solides en défense, avec une entraide permanente, elles ont alors fait parler la poudre au point d'infliger un 6-0 en dix minutes, malgré deux infériorités numériques au passage parfaitement gérées, pour porter le score à 18-12 (43e).

Une bonne base de travail

« C'était deux sons, deux images » par rapport à jeudi, en convenait Grace Zaadi-Deuna, soulignant « le côté joyeux » retrouvé des siennes.

Cet écart a tenu jusqu'au bout, les deux équipes se répondant et les Françaises, à l'euphorie contagieuse, prenant un malin plaisir à percer le verrou norvégien à tour de rôle.

Une bonne base de travail et de bon augure si jamais ces deux équipes étaient amenées à se retrouver dans quelques semaines dans le tableau final des Jeux.