Bar-le-Duc Viol incestueux : condamné à 12 ans de prison, l’ancien beau-père fait appel

N. A. - 05 juil. 2024 à 18:32 | mis à jour le 05 juil. 2024 à 19:30 - Temps de lecture :
Me Moudni-Adam, l’avocate de la défense, plaidera à nouveau pour son client devant cour d’assises d’appel.  Photo Léa Didier
Me Moudni-Adam, l’avocate de la défense, plaidera à nouveau pour son client devant cour d’assises d’appel. Photo Léa Didier

L’ex-beau-père condamné à 12 ans de réclusion criminelle en première instance, le 4 juillet 2024, devant la cour d’assises de Bar-le-Duc, a fait appel de la décision. « C’était son choix », commente laconiquement son avocate, Me Moudni-Adam.

Dans cette affaire, l’homme d’une trentaine d’années était accusé d’avoir corrompu, agressé sexuellement et violé deux de ses belles-filles, alors âgées de 8 et 11 ans, tandis qu’il vivait avec leur mère, à Vaucouleurs, de 2019 à 2020.

« Cette décision va forcément affecter les victimes »

Lors du premier procès, du 2 au 4 juillet 2024, Me Moudni-Adam s’était efforcée de pointer la minceur du dossier qui incriminait son client. « Tout est dans le flou », regrettait-elle alors. À son sens, la cadette, qui, la première, avait fait les révélations, s’était laissée entraîner dans son mensonge et « n’avait pas conscience de la gravité de ses accusations ». Une théorie qui n’avait pas convaincu le jury et la cour.

Face à cette décision, Me Nodée, l’avocat des parties civiles déclare : « Cela va forcément affecter les victimes dans la mesure où elles vont devoir revivre le traumatisme d’un procès. Néanmoins, Monsieur, comme toute personne mise en cause bénéficie d’un double degré de juridiction, ce qui fait de notre pays un état de droit. »

Puisqu’un appel a été déposé, la présomption d’innocence court toujours au bénéfice de l’accusé.