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Besançon Un journaliste de France 3 Franche-Comté porte plainte après avoir été menacé de mort lors d'un débat sur les législatives

Dans un communiqué, les syndicats de journalistes CGT, SNJ et Sud rapportent que les menaces ont été proférées mercredi dernier au siège de la chaîne de télévision à Besançon.

La rédaction avec AFP - 01 juil. 2024 à 16:30 | mis à jour le 01 juil. 2024 à 16:33 - Temps de lecture :
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« Cette menace de mort est extrêmement grave et porte atteinte à la liberté d’informer », estiment les syndicats. Photo d'illustration Lionel Vadam

« Cette menace de mort est extrêmement grave et porte atteinte à la liberté d’informer », estiment les syndicats. Photo d'illustration Lionel Vadam

Un journaliste de France 3 Franche-Comté a porté plainte pour menace de mort à l'encontre de l'entourage d'un candidat de Reconquête lors d'un débat télévisé dans le cadre des élections législatives, ont annoncé des syndicats ce vendredi 28 juin.

Dans un communiqué commun, les syndicats de journalistes CGT, SNJ et Sud rapportent que les menaces ont été proférées mercredi soir au siège de la chaîne de télévision à Besançon.

Menacé « devant témoins »

« Je vais le buter », a déclaré selon le communiqué une « accompagnatrice » d'un candidat Reconquête à propos de l'animateur du débat. « Elle a proféré cette menace de mort devant témoins, alors qu'elle assistait à la retransmission de l'émission dans une salle de la station de France 3 Besançon », écrivent les syndicats.

« Choqué mais déterminé, et soutenu par la rédaction en chef, notre confrère a porté plainte pour menace de mort » au commissariat de police de Besançon, précisent-ils.

« Cette menace de mort est extrêmement grave »

« Nous demandons à la direction de France Télévisions de porter également plainte et de tout mettre en œuvre afin que notre confrère soit protégé. Cette menace de mort est extrêmement grave et porte atteinte à la liberté d’informer », estiment les syndicats.

Selon des sources internes à France Télévisions, l'incident s'est produit lors d'un débat concernant la première circonscription de Haute-Saône, où Philippe Ghiles était candidat pour le parti d'extrême droite.

Le journaliste visé n'a pas souhaité être identifié. Interrogé par l'AFP, le parti d'Éric Zemmour n'avait pas réagi vendredi en début de soirée.