Guerre en Ukraine Plusieurs morts en Russie et en Crimée après des attaques ukrainiennes, Moscou accuse les Etats-Unis
Un civil a été tué près de Belgorod, lors d'une attaque menée par plusieurs drones qui ont également blessé deux hommes et une femme. La région frontalière de Belgorod est régulièrement la cible de frappes ukrainiennes.
La région de Belgorod est régulièrement la cible de frappes ukrainiennes, Kiev affirmant se défendre des attaques russes contre son propre territoire. Photo Sipa/Pavel Kolyadyn
Des attaques de drones ukrainiens ont fait un mort et trois blessés dans une localité de la région russe de Belgorod, très proche de la frontière ukrainienne, a indiqué dimanche le gouverneur.
Un civil tué à GraÏvoron
« Un civil a été tué » à Graïvoron, a écrit Viatcheslav Gladkov sur Telegram, affirmant qu'un des drones avait explosé dans un parking.
D'autres drones, dans le centre-ville, ont blessé deux hommes, qui ont été hospitalisés, ainsi qu'une femme se trouvant sur le balcon d'un appartement, a-t-il ajouté.
Trois morts en Crimée, Moscou accuse les Etats-Unis d'avoir une "responsabilité"
Le ministère russe de la Défense a accusé les Etats-Unis d'avoir une « responsabilité » dans une frappe meurtrière dimanche en Crimée, péninsule annexée, car elle aurait été conduite avec des missiles ATACMS, fournis par Washington à Kiev.
« La responsabilité de la frappe de missiles délibérée contre des civils à Sébastopol (ville de Crimée, ndlr) incombe avant tout à Washington, qui a fourni ces armes à l'Ukraine » ainsi qu'aux autorités de Kiev, a affirmé le ministère dans un communiqué. « De telles actions ne resteront pas sans réponse », a-t-il ajouté.
L'attaque de missiles a fait trois morts, dont deux enfants, et une centaine de blessés à Sébastopol, selon le gouverneur local Mikhaïl Razvojaïev, installé par Moscou.
La région de Belgorod est régulièrement la cible de frappes ukrainiennes, Kiev affirmant se défendre des attaques russes contre son propre territoire.
Des précédents au printemps
Au printemps, Graïvoron, située à seulement six kilomètres de la frontière, avait aussi subi des incursions armées de volontaires se présentant comme des Russes anti-Kremlin et basés en Ukraine. L'armée russe avait assuré avoir repoussé ces attaques.