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Quiconque suit mes publications concernant Ac 3, 21 et mes analyses du terme grec apocatastasis que ce verset contient (voir la section « Apocatastase » de mon compte Internet sur le site Academia.edu), s’étonnera sans doute de ce que les versions française et anglaise du passage du Catéchisme de l’Église Catholique, où est cité ce verset, sont totalement différentes l’une de l’autre. Cette différence d’interprétation ayant une incidence sur la doctrine de la foi catholique, il m’a paru nécessaire de mettre ce fait en exergue, à l’attention des théologiens et biblistes compétents. Je soumets ce qui suit à ces spécialistes dans l’espoir qu’après avoir examiné le problème, ils aideront les fidèles qui n’ont pas leur expertise à répondre à trois questions que certains d’entre eux se posent à ce propos : 1) Le phénomène relaté révèle-t-il l’existence d’un conflit d’interprétations dans l’Église, en matière scripturaire ? 2) Témoigne-t-il que le Magistère a pris conscience que l’interprétation d’Ac 3, 21, que fait sienne, avec quelques autres éditions catholiques de l’Écriture, la Bible de Jérusalem, n’est plus tenable, tant sur le plan de la philologie que sur celui de l’exégèse ? 3) Peut-on en déduire que ledit Magistère s’oriente vers une révision du sens à donner à ce passage néotestamentaire, selon l’esprit et la méthode du développement de la doctrine chrétienne, théorisé par saint John Henri Newman ?
Le fait que deux traductions différentes d'Actes 3, 21, figurent dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique en ligne sur le site du Vatican at -il des conséquences doctrinales ? Celles et ceux qui suivent mes publications sur Ac 3, 21 et mes analyses du terme grec Apocatastasis que ce verset contient, s'étonneront sans doute de ce que les textes français et anglais du passage du Catéchisme de l'Eglise Catholique, où est cité ce verset, diffèrent totalement l'un de l'autre. Cette différence d'interprétation ayant une incidence sur la doctrine de la foi catholique, il m'a paru nécessaire de mettre ce fait en exergue, à l'attention des théologiens et biblistes compétents En attendant qu'un spécialiste propose une explication de ce phénomène, on lira, ci-après, les deux versions (française et anglaise) du paragraphe du Catéchisme où elles figurent sur le site du Vatican :
Le manuscrit El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) est le plus vieux témoin manuscrit du De baptismo contra donatistas, dont il a longtemps été cru un autographe. Ce manuscrit contient un corpus de plusieurs centaines de notes marginales qui ont aussi été versées dans son apographe, le ms. Oxford, Bodleian Library, laud. misc. 130, et qui n’ont fait jusqu’à présent l’objet d’aucune étude : c’est ce que se propose cet article. Il en ressort que ces notes marginales ont la particularité de faire précisément référence à leur contexte de rédaction en admonestant des « promulgateurs d’anathème » accusés d’avoir excommunié des Pères morts dans la paix de l’Église. En vertu d’une série de rapprochements, elles doivent être situées dans le contexte du schisme des Trois Chapitres (années 540-70). Malgré des parallèles probants avec le Contra Mocianum de Facundus d’Hermiane et l’Epistula in defensione III capitulorum, on doit rester dans une réserve prudente quant à leur auteur ou leur milieu d’origine : il n’en demeure pas moins qu’elles sont le reflet d’un conflit local né à l’occasion du schisme. Die Handschrift El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) ist der älteste Zeuge (um 600) von Augustinus’ De baptismo contra donatistas ; man hat sogar lange geglaubt, sie sei ein Autograph. Die Handschrift enthält ein Corpus von ungefähr 720 Randglossen, die auch in der direkten Abschrift der Escorial Handschrift (Oxford, Bodl. Lib. laud. misc. 130) rezipiert worden sind. Diese spätantiken Marginalia sind noch nie Thema einer Fallstudie gewesen. Der Herausgeber Michael Petschenig hat 1908 (CSEL 51) behauptet, ohne sie selbst gesehen zu haben : quas quoniam nullius pretii sunt, omnino neglexi. Dieser Vortrag vertritt aber eine andere Meinung. Diese Ranglossen nehmen direkt Bezug auf ihren Entstehungskontext und zeugen deutlich von einem spätantiken religiösen Konflikt – den wir im Laufe des Vortrags ermitteln wollen. Die Escorial Handschrift stellt deshalb eine Ausnahme in der CLA-Landschaft dar, und gibt Auskunft über die Annotationspraxis während der religiösen Streitigkeiten der Spätantike. The manuscript El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) is the oldest manuscript witness of Augustine’s De baptismo contra donatistas : he was long believed to be an autograph of Augustine himself. It contains a corpus of several hundreds marginalia, also to be found in its apograph, ms. Oxford, Bodleian Library, laud. misc. 130 : they have not been studied until now. A special feature of these notes, this article shows, is that they make direct reference to their writing context. They accuse anonymous bishops of having anathemized « Fathers » dead in the peace of the Church. These notes must be framed, this article argues, in the context of the Three Chapters Schism (540s-570s). In spite of meaningful parallels with Facundus’ Contra Mocianum and the Epistula in defensione III capitulorum can be drawn, one should be careful and refrain from assigning these notes, which bear witness of a local conflict arisen on the occasion of the Three Chapter schism, to a particular author or circle.
2005 •
in: Marie-Hélène Blanchet / Frédéric Gabriel (Hrsg.), Réduire le schisme ? Ecclésiologies et politiques de l’Union entre Orient et Occident, XIIIe-XVIIIe siècles (Centre de Recherche d’Histoire et Civilisation de Byzance, Monographies 39), Paris 2013, S. 83-100.
Deux exégèses d’un texte controversé: Iôannès Eugénikos et Juan de Torquemada sur le décret florentin de l’union des églisesChr. Cazaux-Kowalski, Chr. Chaillou-Amadieu, A.-Z. Rillon-Marne et F. Zinelli (éd.), Les Noces de Philologie et de Musicologie. Texte et musique au Moyen Âge, Paris, Classiques Garnier, 2018, « Rencontres, 281 », p. 97-124.
« La question des variantes dans les nova cantica de l’office de la Circoncision de Sens »Les plus anciens nova cantica (poésies latines mises en musique) apparaissent dès la fin du XIe siècle dans les manuscrits du sud puis du nord de la France. Ceux de l’office de la Circoncision de Sens (Sens, Bibliothèque municipale, ms 46), noté au début du XIIIe siècle, se retrouvent dans d’autres manuscrits, à commencer par l’office de la Circoncision de Beauvais (1227-1234) ainsi que dans des manuscrits antérieurs à ces deux offices de la Circoncision, tout particulièrement le manuscrit 289 de la Bibliothèque nationale d’Espagne, copié vers 1140 pour la chapelle des ducs de Normandie à Palerme. La comparaison des différentes leçons des nova cantica notés dans l’office de la Circoncision de Sens et dans d’autres manuscrits a été réalisée dans un premier temps afin de mettre en évidence les liens existant entre les offices de la Circoncision de Sens et de Beauvais, liens déjà visibles à travers les similitudes de structure de ces deux offices. Ce travail de comparaison a permis d’entrer de plein pied dans les processus de création musicale et littéraire. La « mouvance » que l’on peut observer dans les nova cantica, pour reprendre le terme de Paul Zumthor, est ainsi révélatrice du passage de l’oralité à l’écrit et laisse également entrevoir les processus de mémorisation. Cette « mouvance » est d’ailleurs une caractéristique de ce répertoire dont la tradition scripturaire, moins fixe que pour le répertoire liturgique habituel, témoigne d’une absence de normalisation ainsi que d’une importante inventivité. Mais les rapports entre oralité et écrit ne justifient pas toute la variété des leçons des nova cantica. Pour plusieurs chants de l’office de la Circoncision de Sens, les leçons propres à ce manuscrit ne s’expliquent que grâce à la prise en compte du contexte musical et liturgique dans lequel le novum canticum est intégré. Le passage d’une version polyphonique à une version monodique et les ambiguïtés modales qui en résultent sont également une des raisons de modifications mélodiques.
Tout en reconnaissant l'utilité de cette étude, j'ai pris mes distances avec quelques-unes de ses prises de position dans mon article, « L'apocatastase : de l'intuition à la théologie », mis en ligne sur Academia.edu en mai 2016.] L'histoire des mots et celle des idées ne coïncident pas exactement : ce sont deux ordres distincts. Mais il y a entre eux des interférences. Tantôt l'idée forge ou transforme le mot, tantôt le mot réagit à la pression de l'idée et lui communique ce qu'il tient de son passé et de sa structure. La recherche historique, en ce qui concerne le mouvement des esprits, doit tenir compte de cette interaction réciproque. Les événements même qu'elle étudie sont tissus en partie des fils entrecroisés du mot et de l'idée, et la voie par laquelle elle atteint les idées passe par le canal du mot. Cette complexité de l'objet et cette difficulté de la recherche se rencontrent au plus haut point à l'occasion de l'apocatastase. Dans l'histoire des dogmes, le mot reste appliqué à une doctrine précise : « Si quelqu'un », dit le concile de Constantinople (en 553 de notre ère), « enseigne une préexistence mythique des âmes et l'apocatastase qui en est la conséquence, qu'il soit anathème » 1. Il s'agit de ce retour des âmes à leur état originel de pur esprit qui, selon Origène, doit s'opérer à la consommation des siècles, quand Dieu sera tout en tous. A cette idée se lie en effet la doctrine du salut universel. Notre propos n'est pas ici d'étudier cette doctrine chez Origène ni, à plus forte raison, chez ses successeurs 2 , mais seulement de compléter ce qui a été dit sur l'histoire du mot, de montrer quelques-unes des voies par lesquelles il en est venu à la résumer et ce qu'il a apporté avec lui. Au 2e Congrès des études patristiques d'Oxford, un théologien orthodoxe qui venait d'attaquer vivement la doctrine origénienne de l'apocatastase fut à la sortie non moins vivement pris à partie par un théologien catholique pour cette « charge contre les Pères » et s'entendit rappeler Ac 3, 21. Cette discussion sans cesse renouvelée n'est qu'une partie d'un débat plus vaste ouvert depuis longtemps et qui n'est pas près d'être clos. Hellénisme et christianisme, Antike und Christentum, qui dira une fois pour toutes quel est l'élément majeur dans la synthèse patristique ? L'étude du vocabulaire mène à chaque fois sur les deux pistes en même temps. Le phénomène du gnosticisme ne fait que les brouiller encore un peu plus. Ainsi pour le mot apocatastase. L'un renvoie à la Bible, l'autre à l'astrologie, un troisième aux Valentiniens. Dans cette dispute on oublie seulement que le sens d'un mot est en perpétuelle évolution, que les rapports du mot et de l'idée ne sont pas constants. Le 1 D'après J. Daniélou. Origène (1948), p. 182. 2 « Tout a été dit et l'on vient trop tard ». Les études postérieures n'ont guère ajouté au chapitre de Huet dans ses Origeniana. L'évolution ultérieure de la doctrine a été peu étudiée. J. Daniélou Apocatastase chez saint Grégoire de Nysse. Rech. Sc. Rel. 1940, p. 328 ss.
The twelve stones of the new Jerusalem (Ap 21,19f) recall the twelve stones of the breastpiece (Ex 28,17ff). The gem called "chalcedony" in the first list may reflect the gem of the name "tarsis" in the second. The present article attempts to retrace the possible stages of the literary tradition that may be held to link the two stones. La liste des douze pierres de la nouvelle Jérusalem (Ap 21,19s) rappelle la liste des douze pierres du pectoral (Ex 28,17ss). La gemme du nom de «calcédoine» dans la première pourrait être le reflet de la gemme appelée «tarsis» dans la seconde. Cet article se propose de retracer les étapes possibles de la tradition littéraire qui relierait les deux pierres.
2009 •
L'etude suivante se propose de presenter l'ensemble des "2-uples", significatifs du Codex de FloTenCe, tries par ordre de frequence decroissante. A cette fin,j'ai utlilise un programme mis au point par l'ECAM (European Center for Applied Mathematics) d'IBM France qui permet de reperer ces couples, triplets et quadruples.1 Toutefois, le lancinant probleme de l'orthographe cahotique de Codex de FloTence s'est encore pose. J'ai donc utilise le texte informatique dont je dispose et auquel j'ai applique les transformations suivantes que j'ai discute par ailleurs:
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Revue théologique de Louvain
Recension de ARAM I (Catholicos de Cilicie), Pour un monde transformé, Antélias-Liban, Catholicossat arménien de Cilicie, 2008, 342 p. 23,5 x 16, dans Revue théologique de Louvain, 40, 2009, p. 583-584.2009 •
Cahiers de linguistique et de civilisation hispaniques médiévales 24, 2001, p. 249-278 (Actes du colloque: Chroniqueur, hagiographe, théologien. Lucas de Túy († 1249) dans ses œuvres, dir. P. Henriet)
« Sanctissima patria. Points communs entre les trois œuvres de Lucas »2001 •
Revue théologique SEMBEQ
Un nouveau regard sur les deux récits bibliques de la creation. RTS vol. 3, 20222022 •
ContactsRevue française de théologie et de spiritualité. (Institut universitaire de théologie orthodoxe Saint-Serge, Paris)
«Le canon du Nouveau Testament : retrouver l'Antiquité en dépassant les anachronismes du XVIe siècle.» Contacts. Revue française de théologie et de spiritualité. (Institut universitaire de théologie orthodoxe Saint-Serge, Paris) année 69, numéro 257 (janvier-mars 2017), p. 44-83 (40 pages).2017 •
2016 •
Renouveau patristique et œcuménisme, Vannier M-A. ed., Paris
La redécouverte des commentaires de Fortunatien d’Aquilée sur les évangiles .pdf2017 •
Revue Théologique de Louvain
Le don au cœur de la compréhension lucanienne de l’évangile (Ac 20,35)2011 •
2018 •
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses
La christologie de Cyrille d’Alexandrie dans la Lettre festale 8 et le Sermo prosphoneticus ad Alexandrinos : enquête sur une citation pseudo-athanasienne2020 •
2009 •
Nova et Vetera 97 (2022) 221-267
La Trinité divinisatrice. Le salut comme divinisation trinitaire chez Thomas d’Aquin et Charles Journet2022 •