Si de plus en plus de personnes souhaitent pratiquer un investissement favorable à l’environnement, toutes les solutions proposées n’ont pas le même effet sur la biodiversité.
Pour quelles raisons choisir de placer une part de son patrimoine financier dans des fonds verts ? Les motivations sont multiples, mais le souci de faire le bien n’est pas la moindre.
Le secteur du luxe est-il un modèle de durabilité ou le symbole d’une sur consommation ? Sans un fort engagement des consommateurs, le secteur peinera à devenir plus responsable.
Une enquête montre que si les salariés s’intéressent aux démarches RSE de leur employeur, ce n’est pas tant parce qu’ils pensent en tirer un bénéfice que pour des raisons morales.
La féminisation des comités exécutifs et de directions conduit à une plus grande représentation de membres sensibles aux enjeux climatiques et sociaux dans la gouvernance des entreprises françaises.
Plusieurs initiatives soulignent l’intérêt d’intégrer dans les politiques sociétales une aide aux personnes éloignées de l’emploi ou encore aux entrepreneurs en situation de liquidation judiciaire.
Une nouvelle tendance se profile en matière de communication environnementale pour les entreprises : revoir ses promesses à la baisse, phénomène que l'on appelle « greenhushing ».
Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
La mise en place de pratiques responsables des entreprises se heurte à l’absence de sanctions en cas de manquement ainsi que des problèmes d’évaluation.
Selon un travail de recherche, la mise en place de structures de gouvernance pour promouvoir des pratiques durables répond parfois d'abord à des enjeux d'image.
« Ce qui ne se mesure pas, ne s’améliore pas », un adage qui se vérifie à l’occasion des négociations climatiques des COP, mais qui a aussi des limites s'agissant de la RSE des entreprises.
Une étude montre que les organisations les plus performantes financièrement sont à la fois celles qui s’impliquent le plus et le moins en termes de responsabilité sociétale des entreprises.
Le droit fiscal n’encourage pas les entreprises à s’engager en matière de RSE. Des règles de déduction de charges ou de calcul de la TVA semblent même les pousser dans une direction opposée.
La recherche en management peut apporter des réponses aux décideurs qui s’interrogent sur les mutations environnementales, sociétales ou technologiques en cours.
Certaines initiatives émergent pour tenter de répondre aux mieux aux attentes en matière de responsabilité des nouvelles générations d’étudiantes et d’étudiants.
Une étude mondiale sur la performance en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises classe la France au 4ᵉ rang derrière la Norvège, la Finlande et la Suède.
En lançant par exemple des initiatives contre les violences faites aux femmes, de grands groupes investissent le champ d’action de la puissance publique en cherchant à renforcer leur impact sociétal.
Un article de recherche montre que les formes d’auto-organisation tendent à émerger spontanément, quelles que soient les politiques de management retenues.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Chercheur associé au Laboratoire d’économie dyonisien et à l’Institut de Recherche en Gestion, Université Paris-Est, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)