La chercheuse Anne Fenoy mène une enquête philosophique autour des discours véhiculés sur la maladie de Charcot. Son objectif est d’éviter toute appréhension caricaturale de cette maladie complexe.
Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Qu’est-ce qui rend notre espèce humaine unique au sein du royaume du vivant ? Des travaux scientifiques récents montrent que la frontière entre l’humain et le non-humain est bien plus fine qu’on le pense
Traditionnellement, les philosophes ont séparé l’être humain de l’animal par notre capacité à inventer. Et pourtant ils inventent ! L’occasion de repenser notre vision de l’animalité.
Bernard Guy, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom
Affiner notre connaissance du temps, ce n’est pas seulement construire de meilleures horloges. C’est aussi, c’est surtout, remettre sur le métier notre rationalité.
Une étude récente tente d’en décrire tous les aspects, les déséquilibres de la relation, les émotions en jeu, les spécificités du réseau, ainsi que les scénarios qui lui sont souvent réservés.
Venue de la philosophie grecque, l’idée de « substance » a structuré pendant des siècles des aspects fondamentaux de la pensée de la nature en Orient et en Occident.
Pendant la pandémie de Covid, la science a beaucoup été remise en question, peut-être par méconnaissance. Comment tenter de définir une notion qui englobe autant de pratiques ?
Le « messianisme électrique » dans lequel nous évoluons nous promet de tout changer sans que rien ne change dans l’ordre établi, compromettant ainsi la possibilité d’une transition écologique.
Le directeur de l’IHU Méditerranée Infection s’est souvent réclamé du postmodernisme. Que signifie ce terme en science ? Et à quelle forme de postmodernisme Didier Raoult prétend-il se rattacher ?
À très petite échelle, il se pourrait que l’ordre temporel entre différents événements ne soit pas toujours bien défini. Ceci remettrait en cause plusieurs notions, dont la causalité.
Comment se représenter l’impact des nombres ? Que ce soient ceux, dramatiques, de la pandémie, ou ceux, gigantesques, décrivant le nombre d’étoiles dans l’univers.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes.
Professeur ordinaire à l'Université Libre de Bruxelles et Directeur du Centre for Quantum Information and Communication, Université Libre de Bruxelles (ULB)