Certains planctons végétaux adoptent un comportement prédateur et consomment des bactéries. Cela peut contribuer au changement climatique, car ce plancton arrête la photosynthèse.
On parle souvent des haies pour évoquer leur rôle bénéfique pour la biodiversité, ou comme rempart aux inondations. Mais la haie reste avant tout un objet social qui témoigne d’un type d’idéal agricole.
Depuis l’interdiction des pesticides dans les espaces publics, les cimetières sont le lieu d’une bataille idéologique. Faut-il toujours tondre et désherber ou laisser la nature en libre évolution ?
Une nouvelle haie n'offrira pas avant longtemps la richesse en espèces d’une haie ancienne détruite ailleurs ; il faudra pour cela plusieurs siècles, si les espèces n’ont pas disparu entre-temps.
Un dilemme continue d’animer la recherche sur la biodiversité. Faut-il séparer les espaces agricoles et ceux de la biodiversité, ou combiner production agricole et conservation sur les mêmes terres ?
La directive CSRD promulguée par l’UE propose un cadre qui sort du paradigme néoclassique : il ne s’agit plus uniquement de se contenter de mesurer une productivité ou une externalité.
Comment des pays ont-il fait pour ériger la nature ou les écosystèmes au rang de personne juridique ? Ces innovations permettent-elles vraiment de protéger l'environnement ?
Le rendez-vous qui se tient en ce moment au Gabon ne doit pas focaliser les solutions sur la protection stricte des espaces et des ressources naturelles.
Verdir les cours de récréation n’est pas qu’une question d’esthétique, cela revient aussi à offrir aux enfants une palette d’interactions plus riche avec leur environnement.
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.