Sans remettre en cause l’opportunité de limiter drastiquement la présence des Russes et des Biélorusses aux JO, il est permis de s’interroger sur les modalités et les limites de cette mesure.
Si l’Ukraine adhère à l’UE, ce qui est théoriquement possible dès 2030, la Biélorussie se retrouverait probablement encore davantage dans l’orbite de la Russie.
Le discours officiel russe cherche à assimiler la victoire contre le nazisme en 1945 à la guerre actuelle en Ukraine, présentée comme une sorte de prolongement de la Seconde Guerre mondiale.
Après des années de subtil jeu d’équilibre entre la Russie et l’Occident, le pouvoir de Tbilissi semble avoir tranché en faveur de Moscou. Une trajectoire que la population conteste avec force.
Il est souvent dit que la Transnistrie sera « le prochain domino » que Moscou cherchera à faire tomber, après la Crimée et le Donbass. Toutefois, la fameuse théorie des dominos a des limites…
Une courte lune de miel lors des premières années de pouvoir de Vladimir Poutine a été suivie par une dégradation continue et une fracture nette le 24 février 2022.
L’Ukraine est volontiers présentée par la Russie comme un pays totalement corrompu. Une vision très partielle qui ne tient pas compte des nombreux efforts accomplis par Kiev ces dernières années.
Le Zalgiris de Kaunas est un symbole majeur de l’identité nationale du petit pays balte, et porte depuis l’époque soviétique de nombreux combats qui dépassent le cadre du sport.
De façon à première vue surprenante, la Biélorussie disposait, jusqu’à il y a peu, d’un secteur high tech florissant. La répression et la guerre en Ukraine sont en train d’en signer la fin.
Le dictateur biélorusse, au pouvoir depuis presque 30 ans, est devenu un vassal de Vladimir Poutine, mais cherche à éviter d’être entièrement entraîné dans la guerre.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Aux avant-postes de la guerre russo-ukrainienne, la Lettonie s’est récemment dotée d’un nouveau président qui devra, dans un contexte difficile, piloter une classe politique profondément divisée.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Du Caucase aux confins de la Chine, en passant par l’Asie centrale, les grandes puissances internationales se livrent depuis près de deux siècles un « Grand Jeu » sans cesse renouvelé.
Élodie Gavrilof, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’enclave arménienne située en Azerbaïdjan est actuellement coupée de tout approvisionnement en nourriture. Une crise humanitaire majeure pourrait rapidement s’y faire jour.
À ce stade, quatre « modèles » se dégagent pour l’avenir de l’Ukraine. Certains sont nettement plus souhaitables que d’autres pour les autorités de Kiev.
La Géorgie demeure une zone stratégique pour l’Union européenne. Les 27 doivent-ils se montrer intransigeants sur les conditions d’une adhésion, au risque de rapprocher Tbilissi de Moscou ?
L’Ukraine veut rejoindre l’OTAN au plus vite, mais le sommet de Vilnius de l’Alliance atlantique a indiqué que cela ne pourrait pas se produire avant la fin de la guerre déclenchée par la Russie.
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2