La cryoth�rapie est une technique qui consiste � utiliser le froid pour d�truire les cellules �pith�liales normales et n�oplasiques de la zone de remaniement. On utilise un gaz comprim� r�frig�rant, comme l�azote liquide (oxyde nitreux : N2O) ou la neige carbonique (dioxyde de carbone : CO2), pour congeler la l�sion sur le col de l�ut�rus. Lors de leur lib�ration � pression atmosph�rique, la temp�rature de ces gaz comprim�s chute respectivement � -60 et -80�C. Et quand ces gaz sont appliqu�s sur le col ut�rin � travers une sonde, la temp�rature des tissus chute � -20�C, d�truisant ainsi les cellules �pith�liales. Les cellules d�truites sont �limin�es et progressivement remplac�es par un �pith�lium sain en l�espace de quelques semaines. La cong�lation endommage les tissus du col ut�rin jusqu�� une profondeur de 7 mm sous la surface. Par cons�quent, la cryoth�rapie permet de traiter correctement toute CIN s��tendant aux cryptes (g�n�ralement d�une profondeur maximum de 5 mm).
L�exocol �tant tr�s peu innerv�, le traitement des l�sions cervicales par cryoth�rapie ne n�cessite pas d�anesth�sie.
La cryoth�rapie permet de traiter les l�sions pr�canc�reuses de n�importe quel grade (CIN 1, CIN 2 ou CIN 3), si le col de l�ut�rus remplit les crit�res �nonc�s pr�c�demment pour les traitements ablatifs. Dans le cadre d�une approche � colposcopie et traiter �, les l�sions pr�canc�reuses, suspect�es � la colposcopie, qui remplissent les crit�res d��ligibilit� � la cryoth�rapie, peuvent �tre trait�es sans attendre une v�rification histopathologique. Dans le cadre de l�approche � d�pister et traiter �, on peut �galement traiter par cryoth�rapie, sans v�rification colposcopique ou histopathologique, les femmes positives pour l�IVA ou le test VPH qui remplissent les crit�res sus-mentionn�s. Ces deux approches entra�nent bien s�r un nombre important de sur-traitements. En effet, beaucoup de femmes chez lesquelles on suspecte une CIN � la colposcopie ou qui sont positives � l�IVA ou au test VPH, n�ont finalement pas de CIN. N�anmoins, le principal avantage de ces approches r�side dans le fait qu�elles r�duisent le nombre de consultations au centre de sant� et am�liorent ainsi l�observance du traitement, ce qui compense largement le risque de sur-traitement.
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