Louis de Potter. Révolutionnaire Belge en 1830.: Révolutionnaire Belge en 1830.

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185
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 Suite à l'embrasement populaire qu'il causa par ses publications, Louis de Potter (1786 - 1859) fut emprisonné par les Hollandais et condamné à l'exil. Lors de son retour triomphal, il fut propulsé par les nouveaux « Belges » au sommet d'une jeune nation autour de Bruxelles. Admirateur de la république aristocratique de Florence, ville où il vécut 10 ans, il avait surpris sa famille, issue d'une ancienne noblesse, par des valeurs nouvelles et son souhait d'ériger le suffrage universel.

Les nouveaux rebelles "Belges" et lui firent libérer le pays du joug hollandais par ces fameuses "pétitions d'éditeurs" qui passaient sous la porte de sa prison des Petits-Carmes et se répandaient dans les chaumières. Sous sa bannière de "l'Union fait la Force", slogan qui découlait du front commun des catholiques et libéraux engendré par Louis, tout un peuple se souleva derrière ces quelques écrivains et orateurs courageux gravitant autour de lui et restant en phase avec les combattants des villes et campagnes.

Devenu un tribun, porte-drapeau des opprimés dans les média, il fut libéré du bannissement et acclamé par cette foule de nouveaux Belges déferlant depuis Lille jusqu'à Bruxelles et enfin porté sur ses épaules jusqu'à la Grand'Place de Bruxelles. Le 28 septembre 1830 vers 18 heures, du balcon de l'Hôtel de Ville, Louis de Potter prononça un vibrant « discours de l'indépendance de la Belgique », en compagnie de Félix de Merode, Alexandre Gendebien, Charles Rogier, Sylvain Ven de Weyer, Emmanuel d'Hooghvorst, Feuillien de Coppin, André Jolly et Alexandre Rodenbach, tous à peine âgés de 25 à 35 ans. 

C'est à 44 ans, en tant que "doyen d'âge", qu'il prononcera le 10 novembre le discours d'inauguration de la première "Assemblée Constituante belge", composée d'une centaine de personnalités censitaires, un discours qui fut aussi celui de sa démission. En effet, il quitta le pouvoir car il désirait, à la tête de la nouvelle mais fragile démocratie belge, un chef élu au suffrage universel, issu de ce Gouvernement Provisoire "à la mode" des républiques aristocratiques vénitiennes ou florentines qui avaient du succès à Paris et même à Londres avec O'Connell. 

Devenu alors publiciste, Louis de Potter écrivit de nombreux livres pour la liberté d'opinion, les valeurs humaines et autres pensées d'avant-garde, inscrites en filigrane sur la nouvelle carte de l'Europe, depuis sa résidence brugeoise au Dyver, devenue entre-temps le Collège d'Europe, mais aussi depuis la Place des Martyrs où il habita et enfin depuis la rue de l'Epingle où il vieillit, une ruelle qui descend depuis la Colonne du Congrès à travers ce qui fut "l'hospice de bienfaisance".

Cette vieille famille brugeoise "Potter" provient des régions frontalières de Picardie, Flandre Occidentale et Flandre française. Après tant d'invasions, pourquoi clamait-on encore aux Pays-Bas: « Peuple bien-aimé, indignez-vous des abus dont vous êtes victimes! » et pourquoi Louis avait-il dilapidé ses châteaux et possessions au profit de la Révolution Belge? Les "Potter" étaient issus de l'apogée des corporations et métiers de Renaix et Bruges mais connurent aussi la décapitation d'un des leurs par le duc d'Albe. Ils furent donc victimes des exodes des puissants métayers, fuyant Lille et Courtrai, et accumulèrent ces frustrations qui alimentèrent la croisade du révolté Louis de Potter à Bruxelles. 

L'engouement national de 1830 résonnait alors comme un appel fraternel de ces anciens frontaliers pour plus de paix et de démocratie, au moment où la Hollande taxait abondamment les Belges. Les forces vives des jeunes rebelles campagnards, descendus sur Bruxelles, transformèrent l'essai du vieux héros, banni de l'histoire, en un vibrant "appel à l'union pour la fraternité et la liberté" de la Belgique. 

L'intérêt pour la cause belge et cette branche familiale grandit quand je découvris les 1.407 lettres enregistrées au Fonds Terlinden et décortiquées par le prof. de Laveleye à la Bibliothèque Royale. Des missives qui étaient échangées entre Louis et des personalités telles que: de Merode, Gendebien, Rogier, de Stassart, de Brouckère, Vilain XIIII, Lesbroussart, le savant Quetelet, Théodore Verhaeghen de l'ULB, Guido Gezelle, son illustre collègue journaliste Stendhal, l'arrière-petit-neveu de Michel-Ange Buonarotti, le secrétaire de Napoléon le marquis d'Ideville, le médecin de Napoléon O'Meara, l'Evèque Gregoire, le général de la Fayette, le baron Benjamin de Rebecque, le baron Colins de Ham, la Cardinal Ricci, conseiller des Habsbourg en Italie, Louis Blanc, Raspail, le duc de Montalembert, l'abbé rebelle de la Mennais, Geoffroy de Saint-Hislaire, le duc de l'Estrye, David d'Angers, de Reiffenberg, son beau-fils le général Brialmont, un des Aides de camp de S.M. le Roi Léopold 1er, etc. 

La biographie de Louis de Potter évoque enfin un enfant naturel conçu dans le château de Reine de Potter à Elseghem et la descendante de celui-ci, aux Etats-Unis, une certaine Yvonne de Potter, a une fille qui est professeur à l'Université de Rochester... Elle était finaliste au Prix Pulitzer et gagnante des prix MacArthur, Guggenheim, Lannan, Pushcart, Aga Khan, Ambassador's et Los Angeles Times. Elle rédige actuellement une évocation de la vie du fils de Louis de Potter, un livre qui sera tiré à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires.

Le livre relie aussi Louis, Yvonne et Nicolas, à travers 180 ans d'histoire, selon une étude généalogique reprise au dernier chapitre (et à la page FB "Sa Famille"), et s'étend sur huit siècles (1270-2010) ... exhortant à une nouvelle « aventure belge »! 
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INFO: www.potter.c.la

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Nic Books de Potter d Indoye
February 9, 2023
Creation of Belgium... Funny story by a secret hero!
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About the author

Suite à l'embrasement populaire qu'il causa par ses publications, Louis de Potter (1786 - 1859) fut emprisonné par les Hollandais et condamné à l'exil. Lors de son retour triomphal, il fut propulsé par les nouveaux « Belges » au sommet d'une jeune nation autour de Bruxelles. Admirateur de la république aristocratique de Florence, ville où il vécut 10 ans, il avait surpris sa famille, issue d'une ancienne noblesse, par des valeurs nouvelles et son souhait d'ériger le suffrage universel. Les nouveaux rebelles "Belges" et lui firent libérer le pays du joug hollandais par ces fameuses "pétitions d'éditeurs" qui passaient sous la porte de sa prison des Petits-Carmes et se répandaient dans les chaumières. Sous sa bannière de "l'Union fait la Force", slogan qui découlait du front commun des catholiques et libéraux engendré par Louis, tout un peuple se souleva derrière ces quelques écrivains et orateurs courageux gravitant autour de lui et restant en phase avec les combattants des villes et campagnes. Devenu un tribun, porte-drapeau des opprimés dans les média, il fut libéré du bannissement et acclamé par cette foule de nouveaux Belges déferlant depuis Lille jusqu'à Bruxelles et enfin porté sur ses épaules jusqu'à la Grand'Place de Bruxelles. Le 28 septembre 1830 vers 18 heures, du balcon de l'Hôtel de Ville, Louis de Potter prononça un vibrant « discours de l'indépendance de la Belgique », en compagnie de Félix de Merode, Alexandre Gendebien, Charles Rogier, Sylvain Ven de Weyer, Emmanuel d'Hooghvorst, Feuillien de Coppin, André Jolly et Alexandre Rodenbach, tous à peine âgés de 25 à 35 ans.  C'est à 44 ans, en tant que "doyen d'âge", qu'il prononcera le 10 novembre le discours d'inauguration de la première "Assemblée Constituante belge", composée d'une centaine de personnalités censitaires, un discours qui fut aussi celui de sa démission. En effet, il quitta le pouvoir car il désirait, à la tête de la nouvelle mais fragile démocratie belge, un chef élu au suffrage universel, issu de ce Gouvernement Provisoire "à la mode" des républiques aristocratiques vénitiennes ou florentines qui avaient du succès à Paris et même à Londres avec O'Connell.  Devenu alors publiciste, Louis de Potter écrivit de nombreux livres pour la liberté d'opinion, les valeurs humaines et autres pensées d'avant-garde, inscrites en filigrane sur la nouvelle carte de l'Europe, depuis sa résidence brugeoise au Dyver, devenue entre-temps le Collège d'Europe, mais aussi depuis la Place des Martyrs où il habita et enfin depuis la rue de l'Epingle où il vieillit, une ruelle qui descend depuis la Colonne du Congrès à travers ce qui fut "l'hospice de bienfaisance". Cette vieille famille brugeoise "Potter" provient des régions frontalières de Picardie, Flandre Occidentale et Flandre française. Après tant d'invasions, pourquoi clamait-on encore aux Pays-Bas: « Peuple bien-aimé, indignez-vous des abus dont vous êtes victimes! » et pourquoi Louis avait-il dilapidé ses châteaux et possessions au profit de la Révolution Belge? Les "Potter" étaient issus de l'apogée des corporations et métiers de Renaix et Bruges mais connurent aussi la décapitation d'un des leurs par le duc d'Albe. Ils furent donc victimes des exodes des puissants métayers, fuyant Lille et Courtrai, et accumulèrent ces frustrations qui alimentèrent la croisade du révolté Louis de Potter à Bruxelles. L'engouement national de 1830 résonnait alors comme un appel fraternel de ces anciens frontaliers pour plus de paix et de démocratie, au moment où la Hollande taxait abondamment les Belges. Les forces vives des jeunes rebelles campagnards, descendus sur Bruxelles, transformèrent l'essai du vieux héros, banni de l'histoire, en un vibrant "appel à l'union pour la fraternité et la liberté" de la Belgique. L'intérêt pour la cause belge et cette branche familiale grandit quand je découvris les 1.407 lettres enregistrées au Fonds Terlinden et décortiquées par le prof. de Laveleye à la Bibliothèque Royale. Des missives qui étaient échangées entre Louis et des personalités telles que: de Merode, Gendebien, Rogier, de Stassart, de Brouckère, Vilain XIIII, Lesbroussart, le savant Quetelet, Théodore Verhaeghen de l'ULB, Guido Gezelle, son illustre collègue journaliste Stendhal, l'arrière-petit-neveu de Michel-Ange Buonarotti, le secrétaire de Napoléon le marquis d'Ideville, le médecin de Napoléon O'Meara, l'Evèque Gregoire, le général de la Fayette, le baron Benjamin de Rebecque, le baron Colins de Ham, la Cardinal Ricci, conseiller des Habsbourg en Italie, Louis Blanc, Raspail, le duc de Montalembert, l'abbé rebelle de la Mennais, Geoffroy de Saint-Hislaire, le duc de l'Estrye, David d'Angers, de Reiffenberg, son beau-fils le général Brialmont, un des Aides de camp de S.M. le Roi Léopold 1er, etc. La biographie de Louis de Potter évoque enfin un enfant naturel conçu dans le château de Reine de Potter à Elseghem et la descendante de celui-ci, aux Etats-Unis, Yvonne de Potter, a une fille qui est professeur à l'Université de Rochester... Elle était finaliste au Prix Pulitzer et gagnante des prix MacArthur, Guggenheim, Lannan, Pushcart, Aga Khan, Ambassador's et Los Angeles Times. Elle rédige actuellement une évocation de la vie du fils de Louis de Potter, un livre qui sera tiré à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires. Le livre relie aussi Louis, Yvonne et Nicolas, à travers 180 ans d'histoire, selon une étude généalogique reprise au dernier chapitre (et à la page FB "Sa Famille"), et s'étend sur huit siècles (1270-2010) ... exhortant à une nouvelle « aventure belge »! 

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