L'Expo à CARTier-Brébeuf

Sur fond de papiers récupérés, des retailles multicolores obtenues à travers la création d’œuvres précédentes, sont collées et entremêlées de manière intuitive. De ce collage abstrait ressort une forme organique, qui s’apparente à celle d’un continent où toutes les retailles cohabitent harmonieusement, et ce, grâce à leurs différences. 

Point E est une sculpture féministe représentant un point et la lettre majuscule « e » qui soulève l’enjeu de mettre ou non les mots aux féminins dans la langue française. La lettre « e » mise en majuscule ainsi que les dimensions de la sculpture soulignent l’importance de la diversité à l’écrit.

Lors de ce repas aux côtés enfantins, les assiettes sont ornées de photos d’enfance propre à chaque participant qui mangent sans craindre la saleté. C'est une opportunité pour tous de se réapproprier le contexte du repas, mais aussi de réunir des individus aux facettes aussi multiples autour d'une même table.  

En embrassant la diversité, nous reconnaissons la valeur intrinsèque de chaque individu, quelles que soient son origine, ses croyances ou sa culture. Célébrer la force et la richesse de la différence ouvre la société sur un monde plus équitable et inclusif. N’est-ce pas la clef pour l’évolution humaine?

Cette lithographie présente des parties d’animaux réels ou imaginaires amalgamés en un tout improbable. Ses éléments variés ont en commun leur interdépendance: leur pertinence vient de leur diversité, chacun n’aurait de sens sans la présence des autres. On peut imaginer la naissance infinie de combinaisons issues de cet écosystème.

Proprioceptions est originellement une sculpture vidéo dans laquelle des lambeaux de peau mouvants sont condensés dans un écran numérique. Inspirée des échanges interpersonnels inédits que permet Internet, l’image nous rappelle le caractère anonyme de ces rencontres, où seulement des fragments de notre identité sont révélés, et grâce auxquels la diversité émerge.