Cirad'Innov Agriculture durable

[#ConnectAO] Comment la recherche et le secteur privé peuvent-ils travailler de concert pour trouver des solutions aux problématiques agricoles sénégalaises ? 🔬 🗓 Le 12 et 13 juin 2024, le CIGASS au #Sénégal a accueilli l'événement Idéation Connect AO porté par le CIRAD et l’IRD, et financé par l'Université de Montpellier. 🎯 L’objectif ? ↪ Faciliter le développement de projets R&D dans le domaine agricole, et plus spécifiquement autour de la santé des sols et l’#agroécologie au Sénégal. Chercheurs, entrepreneurs et ONG ont ainsi échangé sur les problématiques agricoles. Cinq projets spécifiques ont émergé de ces discussions : ✅       Améliorer et sécuriser la production de bio fertilisants. ✅       Proposer des technologies intégrées, au service d'une agriculture durable, avec un volet sur le recyclage des boues en pisciculture et restauration des terres.  ✅        Aider à la transition agroforestière d'une production légumière au Sénégal afin de  créer une ferme pédagogique agroforestière ✅        Diagnostiquer les sols pour des pratiques agroécologiques adaptées, et comprendre les causes de la dégradation des sols.  ✅        Renforcer et développer la filière blé au Sénégal 📅 En juillet, commencera la recherche de financement et la mise en place d’un plan d’exécution pour l’ensemble de ces projets. Innovons pour une agriculture plus respectueuse de l'environnement et aux profits des communautés locales  ! Pour en savoir plus, découvrez la vidéo. ▶ #AgricultureDurable #Innovation #santédessols

[#cosmétopée] Retour sur l’Atelier Cosmétopée ultramarine coorganisé par le CIRAD et Qualitropic, en partenariat avec la Cosmetic Valley et la Direction générale des outre-mer (DGOM), qui s’est tenu les 30 et 31 mai au pôle 3P du CIRAD à Saint-Pierre, La Réunion. Avec une centaine de participants, cet évènement a rassemblé des acteurs institutionnels, de la recherche et du monde économique de #LaRéunion et des territoires d’Outre-Mer (Mayotte, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Rodrigues) autour de la valorisation de la #biodiversité ultramarine et de la protection des savoirs traditionnels. 🌱 Les temps forts de ces 2 jours : 🔶  Sensibilisation et réflexion autour des questions sur l’accès aux #bioressources et le partage des avantages 🔶  Échanges sur la structuration de filière, recueil des besoins des acteurs économiques et mutualisation des leviers face aux défis communs des territoires ultramarins 🔶  Panorama non-exhaustif des projets des laboratoires de recherche, des innovations, des travaux des étudiants et des initiatives locales Quels sont les problématiques et les besoins des acteurs économiques ? ✖ Un cadre concurrentiel dans la région de l’Océan Indien, avec des coûts de revient plus élevés que les îles voisines (Madagascar, Comores, etc.) ✖ Des frais supplémentaires engendrés par l’envoi hors du territoire des tests de mise en marché en l’absence de laboratoire agréé et par l’importation des contenants ✖ La difficulté de respecter les réglementations en l’absence d’agent formé et des coûts engendrés ✖ Des plantes endémiques peu attractives pour la cosmétique par leur odeur ou couleur malgré des principes actifs identifiés ✖ La nécessité de se réunir afin de structurer une véritable filière et gagner ainsi en visibilité au national et à l’international.   Les solutions qui ont émergé ? ✅ L’éco-conception d’emballages en #upcycling ✅ Les groupements d’employeurs pour une embauche à un coût plus réduit ✅ La mise en évidence d’un effet terroir pour se démarquer des concurrents voisins ✅ La démarche RSE permettant de justifier un coût plus élevé. L’Atelier s’est achevé par une demi-journée de visite de structures de la recherche appliquée (ARMEFLHOR-Assoc. Réunionnaise pour la Modernisation de l'Economie Fruitière, Légumiere et HORticole), de la production de matières premières naturelles (Bitasyon BIO) et de la formulation cosmétique (Atelier Rossolin), offrant un aperçu de la chaîne de valeur réunionnaise. 🔄 L’ensemble des présentations et discussions menées au cours de ces 2 jours contribueront à enrichir la feuille de route pour les Outre-Mer français du Réseau Cosmétopée ultramarine. 👏 Nous remercions tous les participants, intervenants et organisateurs qui ont fait de cet événement un véritable succès ! Ainsi que la Région Réunion, le Département de La Réunion et le DRARI de La Réunion qui nous ont fait l’honneur d’intervenir en ouverture. 📸Photos ©Nathalie Pivot 

[#formation] 🌱Comment prendre les bonnes décisions dans une exploitation agricole, face au risque et en lien avec les politiques agro-environnementales ? 🧐 👉 Bénéficiez d’une formation continue de 12h pour mieux appréhender ces enjeux ! 👨💻 Ce module sur demande, à destination des professionnels du secteur agricole, vise à comprendre et à acquérir un outil de #modélisation de l'exploitation agricole permettant d'appréhender l'enjeu du risque dans la décision et/ou les enjeux des politiques agro-environnementales. 🎯 L’objectif de la formation ? ✅ Formaliser un problème de décision simplifié relatif à l'exploitation agricole et le résoudre en utilisant un tableur ✅ Identifier et mesurer les risques sur une exploitation agricole et déterminer un critère de décision  ✅ Réaliser des simulations de décisions selon des scénarios de risque ou de politique publique sous un tableur et interpréter les résultats 👨🎓 Comment valider le module ? Pour cela, il faut : 1️⃣ Avoir parcouru l'ensemble des ressources et des cours du module (PTT, vidéos etc …)      2️⃣ Avoir réussi les 3 tests de validation (soit un par section de cours) ➡ Pour en savoir plus sur le programme ou vous inscrire, consultez la page : https://url-r.fr/CjBbw ✍ Ce module fait partie des 8 modules à la carte Agriculture à la PAGE, également disponibles dans notre catalogue de formation, élaborés et proposés dans le cadre du partenariat entre le CIRAD, L'Institut Agro Rennes-Angers, L'Institut Agro Dijon, L'Institut Agro Montpellier, VetAgro Sup, Bordeaux Sciences Agro et l’Alliance Agreenium. #agriculture #agriculturedurable

[#jeuxSérieux] Quels sont les dynamiques et leviers qui permettraient de démocratiser les jeux sérieux, un outil au service des transitions sociales, environnementales et de la santé globale ? 📢 Dans le cadre de l’événement Rencontres Jeux & Enjeux, L’INRAE Transfert SAS et le CIRAD présenteront leurs observations et conclusions sur comment concilier les ambitions planétaires au travers de la valorisation de jeux sérieux. 📅 Rendez-vous le mercredi 26 juin à 9h pour échanger sur ce thème à la Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier (MSH SUD). 👉 Inscrivez-vous gratuitement pour participer ici : https://lnkd.in/deTtXApf? 🌍 Pandémie, durabilité écologique, changement climatique… tous ces mots résonnent pour nombre de structures publiques comme privées, du producteur à la multinationale, de la recherche aux collectivités et aux grands bailleurs, des associations et ONG aux entreprises à mission. 🙌 Nombreux sont les acteurs qui veulent influer positivement pour aider les populations de tous les continents à faire face aux défis de notre planète, mais comment concilier les ambitions au travers de la valorisation de jeux sérieux, quelle chaîne d’acteurs permet de diffuser ces outils aux parties prenantes visées ? ➡ Forts de différents retours d’expérience, les services de valorisation de l’Inrae Transfert et du Cirad proposent de partager les observations et les pistes d’intérêt pour vous convier à réfléchir ensemble à ces dynamiques et aux leviers qui permettraient de démocratiser les jeux sérieux. ➕ Une session de jeu grand public est également organisée à la Gazette Café à 16h. Venez tester des #jeux ! Pour toutes questions, contactez ciradinnov@cirad.fr 

[#orange] 🍊 Comment freiner la maladie du dragon jaune qui touche la filière orange ? ��🐉 La maladie du « dragon jaune » ou #Huanglongbing (#HLB) est une bactériose des #agrumes, qui impacte les récoltes d’oranges. Elle provoque des symptômes tels que la déformation des fruits, leur calibre, une qualité organoleptique amoindrie et surtout un rendement plus faible.   📉 Le HLB touche les principaux pays producteurs d’oranges comme les Etats-Unis où on a observé une production d’oranges diminuée de + 75% en Floride, ou encore le Brésil, dont la production a diminué de +20%. 💰 Cette baisse des volumes d’oranges produites induit une augmentation du prix des fruits et du jus à des niveaux records. En effet, le prix du jus d’orange a été multiplié par 3 en seulement 2 ans. « Dans un contexte d’inflation des coûts de matières premières, la hausse du cours de l’orange, liée à cette maladie dévastatrice, est une préoccupation à part entière qui se fait déjà sentir sur notre marché. Agir maintenant pour freiner ce phénomène constitue donc un enjeu long terme majeur pour nous, mais aussi pour nos clients et nos consommateurs » souligne Arnaud JOBARD, Directeur Commercial Suntory Beverage & Food France.  🙌 Suntory Holdings Limited, un des leaders mondiaux du secteur des boissons, et sa filiale SUNTORY BEVERAGE & FOOD EUROPE (SBFE) s’engagent, en partenariat avec le CIRAD, pour freiner la maladie en finançant un programme d'expérimentation d’innovations variétales.    🎯 L’objectif ? Permettre aux orangers de mieux résister à la maladie du HLB.    ➡ Ce projet d’expérimentation d’une durée de 6 ans a vocation à faire face à l’urgence de la situation qui menace l’approvisionnement mondial d’oranges à jus. La plantation de champs expérimentaux est prévue pour avril 2025 en Guadeloupe, puis octobre 2025 au Brésil, et dans un second temps, la déployer en Espagne.   🌱 Guidé par sa valeur « Growing For Good », le groupe Suntory est engagé de longue date en faveur d’une agriculture responsable et régénératrice. D’ici à 2030, SBFE ambitionne d’atteindre 100% de ses approvisionnements en matières premières agricoles certifiées durables.    Raphaël Morillon, Directeur de Recherche au Cirad et responsable du projet pour la partie scientifique, affirme : « Cette expérimentation menée en coopération avec Suntory, constitue une réponse à moyen terme pour faire face à la situation tendue de la filière orange que nous connaissons actuellement. Nous sommes fiers d’avoir noué ce partenariat qui nous offre l’opportunité de poursuivre le déploiement de nos résultats de recherches sur le terrain. C’est à travers l’engagement collectif de tous les acteurs de la filière agrumes que nous pourrons avancer ensemble et trouver des solutions contre le HLB ».   Pour en savoir plus sur ce projet, contactez-nous à ciradinnov@cirad.fr #agriculturedurable #dragonjaune

[#riz #blé] 🌾Comment lutter contre le champignon Magnaporthe oryzae qui ravage les cultures de riz et de blé ? ➡ La #pyriculariose, maladie causée par le champignon Magnaporthe oryzae, constitue un véritable fléau pour l’agriculture. Cette maladie ne ravage pas seulement les cultures de riz, aliment de base pour 60 % de la population mondiale, mais s’attaque depuis les années 1980 aussi au blé, avec une aire de distribution en augmentation croissante et un risque sérieux d’émergence en Europe. 👨🔬 Des chercheurs de l’INRAE, du CIRAD et de l’Université de Montpellier, en collaboration avec le HHRRC (Hunan Hybrid Rice Research Centre) et l’IRRI (International Rice Research Institute), ont découvert un gène de résistance à ce pathogène chez le riz. Ces travaux, publiés le 4 juin dans Nature Plants, ouvrent de nouvelles voies vers l’amélioration de la résistance de variétés de plantes face aux maladies. 🔬 Cette découverte a été possible, grâce à l'étude des résistances naturelles du riz à la pyriculariose. Les chercheurs ont décortiqué les mécanismes moléculaires impliqués. Ils ont ainsi identifié le gène Ptr, qui représente un nouveau type de gène de résistance aux maladies chez les plantes. La présence de ce gène Ptr rend le riz immun aux souches de M. oryzae qui sécrètent le facteur de virulence AVR-Pita, une protéine qui, en l’absence du gène Ptr, favorise l’invasion de la plante par le champignon pathogène. Les gènes de résistance des plantes codent dans leur majorité pour des récepteurs (des protéines) qui, reconnaissent des signaux chimiques émis par les agents pathogènes. Or Ptr code pour un nouveau type de protéine qui n’était jusqu’à lors pas connu pour agir dans le système immunitaire des plantes. Ces travaux ouvrent ainsi la voie à l’étude de nouveaux mécanismes de résistance des plantes aux pathogènes impliquant de nouveaux acteurs comme la protéine Ptr, dans le but d’approfondir la compréhension de la résistance naturelle des plantes aux maladies afin de mieux l’utiliser pour la protection des cultures. 👇 Pour en savoir plus : - découvrez l'article du Cirad : https://urlr.me/XTYSK - Découvrez l'article scientifique publié dans Nature Plants : https://lnkd.in/dJcY5r94 #résistancevarietale #agriculture #agriculturedurable

[#Recrutement] Nous recrutons deux #juristes basés à Montpellier : un.e juriste en droit public et contrats & un.e juriste en propriété intellectuelle et contrats ! ⌛ Date limite pour postuler ? Le 13 juin 2024 ➡ Vous avez un profil juridique et vous êtes motivé.e par une activité porteuse de sens et de valeurs fortes au sein d’une équipe dynamique ?  🙌 Rattaché.e à la Délégation aux Affaires Juridiques et à la Conformité (DAJC), vous serez positionné.e en appui direct et de proximité aux ingénieur.e.s projets de la Direction de l’Impact et du Marketing de la Science (DIMS). 💪 Votre mission sera de contribuer à la sécurisation juridique des contrats sur projets du Cirad instruits par la DIMS, en apportant un appui-conseil dans les différentes étapes contractuelles du cycle des projets de recherche, en cohérence avec la stratégie juridique de l’établissement. 👉 Pour en savoir plus, consultez les deux offres de poste et candidatez ! 🔶 Poste N°10969 - Juriste Droit Public et contrats : https://lnkd.in/d9MdJw9c 🔶 Poste N°10972 - Juriste propriété intellectuelle et contrats : https://lnkd.in/dvPEvPx6 #juriste #candidature

[#vanille] 🚨Comment sauver la vanille, dont la production est en chute libre ? 🌡 Avec le dérèglement climatique, on constate que la température a augmenté de 2 degrés par rapport à la norme sur l’île de la Réunion. ⛈Très vulnérable, la floraison n’a pas eu lieu cette année sur l’île, faute d’hiver, et a permis à certaines maladies fongiques comme la fusariose de se développer. Les producteurs sont très inquiets de l’avenir de la vanille. En effet, la production ne fait que diminuer depuis 2016 et certains producteurs estiment avoir perdu jusqu’à 30% de leur production cette année. 📉 🔬 Ce phénomène est étudié par le CIRAD, qui abrite la plus grande collection de vanilliers au monde dans ses locaux sur l’île de la Réunion. Carine Charron, généticienne au Cirad et responsable de la collection de vanilliers du Centre de Ressources Biologiques (CRB) Vatel à La Réunion, travaille sur des #croisements afin de proposer des nouvelles variétés de vanilliers plus résistantes et durables « Le genre comprend 110, 120 espèces et on ne les connaît même pas toutes, c'est en allant piocher dans toutes ces diversités qu'on pourra proposer quelque chose pour la filière, quelque chose de résilient à tous ces changements climatiques qui entraînent aussi des changements de pression de tout ce qui est pathogène : champions, virus, bactéries. ». Elle témoigne dans Le Monde de Jamy (Jamy Gourmaud) diffusé sur France 3, accompagné par le doctorant, Quentin Da Silva. ▶ Pour visionner le reportage « Réchauffement climatique : nos produits du terroir vont-ils résister ? », c’est ici : https://lnkd.in/g9u-b-wK Ce reportage tombe à pic, puisque la semaine prochaine, du 4 au 7 juin, se tiendra le 5e congrès international de la #vanille à St-Pierre sur l’île de la Réunion, qui accueillera plus de 90 personnes de 20 pays. ➡ Quels thèmes seront abordés durant ces 3 jours ? ✔ La bio-écologie de la vanille, la diversité des ressources et des utilisations de l’épice (4 juin) ✔ Les nouvelles approches et pratiques pour une production durable de la vanille (5 juin) ✔ Les innovations et tendances dans les domaines du traitement et de la commercialisation de la vanille ainsi que ses perspectives de marché (6 juin) 🎯 Ce congrès a pour objectif de renforcer les échanges entre les chercheurs et les développeurs de l'industrie de la vanille. Ce type de rencontre est particulièrement important pour soutenir un secteur qui souffre de crises récurrentes et trouver des solutions durables. 👉 Pour en savoir plus sur le congrès, découvrez l’article : https://lnkd.in/dAP4gCGw #îledelaréuinon

[#RechercheVariétale – #banane] 🍌 La banane Cavendish en voie d’extinction ? 💀 Actuellement, la production et la commercialisation de la banane reposent sur un seul groupe peu diversifié de variétés : le groupe #Cavendish. Ce groupe fait face à un danger mortel suite à la réémergence d’une maladie du sol, la #Fusariose. La race 4 tropicale, originaire d’Asie, s’est disséminée jusque dans la principale région (Amérique centrale et du Sud) qui approvisionne le marché mondial. Au-delà de la banane dessert, la maladie peut avoir des impacts importants sur d’autres bananes, base de l’alimentation dans de nombreux pays au Sud. 👨🔬 Emmanuel Wicker, chercheur CIRAD en phytopathologie, explique « le champignon colonise les racines pour ensuite arriver au pseudo-bulbe. Il se multiplie dans le pseudo-bulbe, puis colonise les vaisseaux du pseudo-tronc, perturbant les flux d’eau, les flux de nutriments. Après 2 à 6 mois, le bananier meurt. Aujourd’hui, on n'a pas de traitement contre la fusariose.» Cette maladie incurable provoque des dégâts sur la production mondiale de bananes, et vient fragiliser un peu plus une production déjà touchée par de nombreux fléaux comme les nématodes ou les cercosporioses. À moyen ou long terme, les Cavendishs sont amenés à être remplacés dans les bananeraies d’exportation. C’est pourquoi Le Cirad mise sur la diversification de l’offre variétale afin de remplacer les Cavendishs par « la banane de demain ». 🚀 📢 Jean Carlier, également phytopathologiste au Cirad, poursuit « Pour créer une telle variété, le CIRAD a choisi une voie classique d’amélioration, à base de croisements. » 🔬 Depuis 10 ans, le Cirad travaille sur ce sujet ; après des centaines de #croisements, 5 variétés de bananes ont été développées, qui résistent efficacement à la fusariose et aux cercosporioses. 💪 Jean Carlier dévoile « Une de ces variétés se nomme Cirad 965. Le goût est même meilleur pour certains que la Cavendish. Donc on a beaucoup d’espoir pour ces variétés. » ➡ Le dernier point avant le lancement de ces variétés : s’assurer qu’elles pourront s’adapter à la chaîne de commercialisation actuelle. Le programme de création et de sélection variétale du Cirad va continuer sa tâche en élargissant la création classique (par croisement) à celle de l’édition du génome, permettant de repérer les croisements les plus prometteurs, éditer des variétés nouvelles, ou améliorer les variétés déjà existantes. 💡 La solution sur le long terme ? 🎯 Réintroduire une diversité dans la production de bananes, afin de limiter l’émergence de nouvelles maladies et de renforcer la résilience de la filière banane. Pour en savoir plus, découvrez la vidéo réalisée par Barbara Gineau Delyon de le Blob ou contactez-nous à ciradinnov@cirad.fr. https://lnkd.in/dy8RWTTC #agriculturedurable

🌟🌱SHAWA II Workshop: GBioS hosted the activities! The Genetics, Biotechnology and Seed Science Unit (GBioS) hosted from May 22 to 24, 2024, around twenty actors of the West African agricultural sector to develop a consortium theory of change in the context of agroecology and agrobiodiversity in West Africa. The workshop received financial support from Agropolis Fondation, CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), AFSA (Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique), COASP (Comité Ouest Africain pour les Semences Paysannes) and the Service de coopération et d'action culturelle du Bénin. 🎯 With a view to develop the SHAWA (Seed at the Heart of the Agroecological transition in West Africa) dynamic, West African actors (Benin, Senegal, Niger, Burkina Faso, Mali, Côte d'Ivoire, Togo) representing farmers' organizations (ASPSP, AREJ, COASP-Mali, Mooriben, ORAD), non-governmental organizations (AFSA, ATODAD, COPAGEN, FIAN) and research institutions (CIRAD, ISRA, Université d'Abomey-Calavi ), worked over three days to harmonize their vision of farmer seed systems by 2040, and to agree on the strategies to be deployed to achieve the necessary changes. Specifically, the first day of the workshop enabled participants to familiarize themselves with the Impress method developed by CIRAD and used to guide the workshop. They also had the opportunity to discover the GBioS Unit technical platforms and the work being carried out there. A highlight of the day was the presentation of a historical frieze on farmers' seeds by Omoniyi Françoise AGBODJO, a PhD student in the 3rd year of her sociology thesis at Montpellier's Paul Valérie University. The presentation set the scene and introduced the work, which combined plenary discussions, working groups and thematic presentations, including feedback on the participatory guarantee system applied to seeds (ATODAD's SPG Bio Local - by Ousmane LABODJA ). At the end of the workshop, participants agreed on a common vision and identified three key areas for change: 📌 public policy and advocacy, 📌 quality and guarantee of farmers' seeds, 📌 network structuring and capacity building. Clear strategies have been defined to obtain specific products and positive impacts in favor of peasant seed systems. With Enoch Gbenato Achigan-Dako, Vodjo Nicodème Fassinou Hotegni, Charlotte Adje, Mouizz Salaou, Dedeou A. Tchokponhoue, Aristide Carlos Houdegbe, Christel Ferréol AZON, Silvère Fernand Sohindji, Ousmane LABODJA, Omoniyi Françoise AGBODJO, Remi Kahane, Mathieu Thomas, Antoine De Troij, Jean-Paul SIKELI, Emmanuel Raison, Claire Durot and many more.