Loom

Loom

Commerce de détail d’habillement et d’accessoires de mode

Paris, Île-de-France 21 936 abonnés

Moins mais mieux.

À propos

Produire mieux, consommer moins (de vêtements). Pas de pub, mais une bonne newsletter : https://shorturl.at/bhV47

Site web
https://www.loom.fr/
Secteur
Commerce de détail d’habillement et d’accessoires de mode
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2016

Lieux

Employés chez Loom

Nouvelles

  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Ça y est ! On affiche désormais le coût environnemental de nos vêtements sur notre site, selon la méthode officielle du Ministère Écologie Territoires Exemple pour notre t-shirt : 🌳 Son coût environnemental est de 544 points : c’est ce qu’il “coûte” à la nature, en termes  de changement climatique, acidification des océans, toxicité pour l’eau douce, etc. 👕 Par comparaison, un t-shirt de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1786 points. ❓Pourquoi cette différence ? Surtout parce que notre t-shirt est en coton bio, fabriqué en Europe (avec moins d’énergies fossiles qu’en Asie) et qu’on n’incite pas à en acheter plein (par exemple : on ne renouvelle pas trop vite nos collections - si on le faisait, les gens seraient plus tentés d’acheter des nouveautés et risqueraient de porter moins longtemps les vêtements qu’ils ont déjà). ⚙️ Comment on a fait pour calculer ce score ? On a branché notre système d’informations directement sur l’API de l’outil officiel Ecobalyse, donc tout est automatisé (on aurait aussi pu faire les calculs d’impact un par un sur l’outil mais ça aurait été un peu plus long…). ☝️Pourquoi c'est important ? À terme, cet affichage environnemental pourrait conditionner des bonus-malus pouvant aller jusqu’à 10€ : les vêtements ayant un bon score recevront des bonus (coucou Guillaume Gibault du Le Slip Français et toutes les marques Made in France, ça va vous changer la vie), et ceux ayant un mauvais score recevront des malus (oups SHEIN & Primark 😬). 🪜 Les prochaines étapes ? On s’est rendus compte de certaines limites de la méthode (catégories de produits ou matières manquantes, petits bugs, commentaires plus généraux sur la durabilité…). On va donc les remonter dans la concertation publique afin d’améliorer cet affichage environnemental (c’est à ça que ça sert ;-). 👉 Que peuvent faire les marques éthiques & Made in France ? Calculer leur score environnemental avec l’outil Ecobalyse et faire leurs remarques, afin d’améliorer la méthodologie (plus d’infos en commentaires). Plus nous serons nombreux, meilleur sera cet affichage environnemental. Vous voulez aider ? Taguez les marques éthiques & Made in France qui pourraient participer à cette expérimentation. ping noyoco, BonneGueule, Maison Cornichon, Asphalte, Patine, Atelier Missegle, LAINES PAYSANNES , SEAGALE, HAST, LOSANGE, LATER..., 17H10 Paris, Atelier Tuffery, HOPAAL, 1083, Drapeau Noir Paris, Katia Sanchez, émoi émoi

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Claire Papon, notre responsable production et qualité part pour de nouvelles aventures. Pour trouver la personne qui va la remplacer, on fait appel au meilleur cabinet de recrutement qu’on connaisse : vous. Taguez les personnes que ça pourrait intéresser en commentaire de ce post. Si la personne que vous taguez est recrutée, vous gagnez 500€ de vêtements Loom. ❓C’est quoi le job ?  C’est “Responsable production et qualité”, c’est-à-dire qu’il faut commander les vêtements à nos usines (la bonne quantité au bon moment) pour éviter surstock ET ruptures de stock. Et le boulot, c’est aussi de s’assurer que les vêtements sont  conformes à notre cahier des charges (mesures, finitions, couleurs). 🔍 Qu’est-ce qu’on cherche comme profil ?  Quelqu’un d’organisé (ce travail, c’est beaucoup de process), qui aime mettre la main à la pâte (mesurer des vêtements, se déplacer en usines, lancer des machines à laver), qui a un bon relationnel (le gros du boulot, c’est d’échanger avec nos usines) et qui partage la plupart de nos convictions sur l’industrie textile. 💰 C’est une bonne situation ça, responsable de production ?  - 7 semaines de congés payés - Un salaire juste, établi à partir de notre grille, à partir de 40K€ bruts par an (hors intéressement) - Des parts dans l’entreprise - Tickets restaurant de 10€/jour  - Mutuelle Alan Green prise en charge par Loom à 100% - Un poème en calembour à chacun de vos anniversaires L’annonce complète est disponible en commentaire. PS : Si vous n’avez pas beaucoup d’expérience dans le textile ou que vous n’avez pas fait de grande école, ON S’EN FOUT ! On sait bien que le mouton à cinq pattes n’existe pas et tout le monde chez Loom a appris une partie de son métier sur le tas. L’important, c’est que vous ayez la conviction de pouvoir faire du bon boulot à ce poste et, surtout, que vous ayez envie d’apprendre avec nous. PPS : Nous encourageons les personnes traditionnellement discriminées ou défavorisées à postuler chez nous. Nous promettons d’étudier en détail chaque candidature indépendamment de votre genre, votre religion, votre poids, votre aspect physique, la consonnance de vos noms, votre ville de résidence, votre couleur de peau, vos codes vestimentaires ou toute autre caractéristique traditionnellement sujette à la discrimination.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    C’est un argument qu’on entend souvent : les vêtements à bas prix donnent du pouvoir d’achat aux personnes qui ont peu de moyens. Mais quand on prend du recul, on se rend compte que c’est un cadeau empoisonné. 🔴 Low cost = chômage Pour obtenir ces bas prix, on a délocalisé notre industrie vers des pays qui paient mal les gens et protègent mal l’environnement. Ces délocalisations ont détruit énormément d’emplois industriels (pour produire nos vêtements sur place) mais aussi dans le commerce. Et c’est sans compter les emplois indirects. Car quand une usine ferme, ce sont aussi la boulangerie, l’agence immobilière, le garage du village qui baissent le rideau. 🔴 Low cost = surconsommation Les prix des vêtements sont tellement dérisoires et les pressions à la consommation tellement puissantes que tout le monde, même les personnes les plus précaires, peuvent finir par acheter plus que ce qu’elles avaient prévu dans leur budget. 🔴 Low cost = réchauffement climatique Produire, c'est polluer (entre autre, émettre des gaz à effet de serre) et avec le low-cost, on consomme (et donc produit) beaucoup (trop) d'objets à durée de vie courte. Et donc on aggrave la question climatique. Les classes défavorisées sont les premières à souffrir des conséquences à long terme de la surconsommation, en particulier celles du changement climatique. 🔴 Low cost = moins de service public                On l'a dit : le low-cost dans le textile a été obtenu par la délocalisation des usines. Moins d’entreprises en France, c’est moins d’impôts collectés et au final moins d’argent pour financer l’éducation ou la santé.  Or le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. 🔴 Tout le monde achète du low cost Aujourd’hui, 7 vêtements sur 10 vendus en France sont des vêtements à bas prix. Ce qui montre bien que la clientèle des enseignes low cost dépasse largement les classes les plus pauvres. 🔴 Conclusion : c’est le low cost qui crée la pauvreté Si à court terme, la fast fashion permet d'acheter des vêtements neufs pas cher, sur le long terme, elle crée et accentue la pauvreté en France (et ailleurs). 🔎 Ceci est un extrait de notre article “ Achetez moins de vêtements, c’est bon pour l’économie” (lien en commentaire)

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Ça, c'est l'affiche qu'on a mise en vitrine de notre boutique au moment des soldes de l’été dernier. Les gens rentraient en demandant où étaient les réducs. C’est ce qu’on appelle un superbe flop. Comme on ne fait pas de collections, on ne termine pas chaque saison avec des stocks de vêtements qu’on doit écouler, pour faire de la place à la nouveauté. Donc on n’a pas besoin de faire de soldes. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, la majorité des promotions sont utilisées de manière artificielles pour nous faire acheter plus, pas pour faire partir les dernières pièces d’une collection (voire notre bd sur le sujet en bio). Mais pour plein de marques éthiques, les soldes sont un vrai outil, qui leur permet de destocker les dernières pièces d'hiver pour faire rentrer celles de l'été. Et en ce moment, ce n’est pas facile pour les petites enseignes qui essayent de faire les choses bien. Alors si vous cherchez des soldes qui ne sont pas des arnaques, rendez-vous chez WeDressFair, noyoco, BonneGueule, JULES & JENN, Amélie Pichard, O.T.A Paris, Le Slip Français, SAINT JAMES, OMAJ (si on en oublie, dites-le nous).

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Acheter moins de vêtements, c’est bon pour l’économie (à une condition) 👕 Si vous vous intéressez un peu à tout ce qui tourne autour de l’écologie, vous avez sans doute vu passer le tollé déclenché par la désormais célèbre pub des “dévendeurs”. Dans cette vidéo créée par l'ADEME (l’agence de l’État pour l’environnement), on y voit un “dévendeur” décourager un client d’acheter un polo, en lui expliquant que celui qu’il porte est déjà très bien. 🚒 Un spot qui a fait scandale à la fois dans le monde de l’entreprise (le Mouvement des Entreprises de France a demandé son retrait immédiat) et chez certains politiques (Bruno Le Maire l’a jugée “regrettable”). Principale critique : cette pub risquerait de mettre en difficulté les commerces d’habillement, alors même que le secteur textile est déjà en crise. 🔍 On ne voulait pas réagir à chaud alors on a réfléchi, épluché les chiffres et discuté avec pas mal de monde pour répondre à cette épineuse question : 🤔 Est-ce que vendre moins de vêtements, c’est mauvais pour l’économie ? 🤔 💬 Réponse courte : non, mais à une condition. 📰 Réponse longue : lisez notre article https://shorturl.at/dnyA2

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Les pulls en laine font partie de ces (rares) vêtements dont la fabrication peut être relocalisée en France, sans que les écarts de prix soient énormes.⁠ ⁠ Pourquoi ? Parce que la main-d'œuvre (chère en France par rapport aux autres pays producteurs de textile) représente une moindre proportion pour les pulls en laine que pour d’autres produits. Eh oui :⁠ ⁠ 1/ Dans un pull en laine, ce qui représente une grosse partie du coût, c’est… la laine. Et les moutons mérinos sont tous (ou presque) élevés dans l’hémisphère sud. Donc elle coûte à peu près le même prix, qu’on fabrique en Chine, au Portugal ou en France.⁠ ⁠ 2/ La fabrication d’un pull, c’est plus du “temps machine” que du “temps humain”. Pour vous donner une idée, la machine met plus d’une demi-heure à tricoter un de nos “pulls épais”, et elle s’occupe même d’assembler au reste du pull les bords-côtes du bas et des manches, ce qui économise de la main-d'œuvre en couture. Or, les machines et l’électricité, c’est à peu près le même prix qu’on fabrique au Bangladesh, au Portugal ou en France.⁠ ⁠ Alors cette année, pour soutenir le made in France, on fabrique notre notre pull épais beige chez SARL JEAN RUIZ ( coucou Karine Renouil-Tiberghien et Arnaud de Belabre), une entreprise labellisée Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) - L'excellence des savoir-faire français, installée près de Roanne, un des berceaux du tricotage en France.⁠ Et franchement, on n'est pas déçu : la qualité est vraiment au rendez-vous. ⁠ Certes, le pull nous coûte un peu plus cher (10% de plus qu’au Portugal) mais on a rogné sur notre marge pour le proposer au même prix que les autres couleurs : à 100€.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Les chaussettes durent 3 ans ? 🧦 En 2019, après un long travail de développement avec l’usine française Atelier Missegle, on lançait la vente de nos premières chaussettes. Leur particularité ? Une très grande solidité, si on se fie aux scores lunaires obtenus aux tests de résistance en laboratoire*. 🔎 Ça, c’était la théorie. Et dans la pratique, ces chaussettes achetées il y a plus de 3 ans, sont-elles encore en vie ? On a mené l’enquête auprès des personnes qui les portent. Lisez notre dernier article pour comprendre comment on en a conclu que  :  ➡ Nos chaussettes ont 85% de chances de tenir plus de 3 ans ➡ Qu’elles sont probablement 8 fois plus résistantes que la moyenne ➡ Que le “mieux est l’ennemi du bien” et qu’il n’y aura pas de prochaine génération pour ces chaussettes Et vous, vos chaussettes, vous les gardez combien de temps ? P.S : les commentaires sous l'article sont vraiment instructifs, ça vaut le coup de lire jusque-là * Tests normalisés réalisés en laboratoire : nos chaussettes résistent à plus de 150 000 cycles d’abrasion, quand des chaussettes de bonne qualité n’en supportent que 10 000.

    Nos chaussettes durent (plus de) 3 ans - La mode à l'envers

    Nos chaussettes durent (plus de) 3 ans - La mode à l'envers

    https://la-mode-a-l-envers.loom.fr

  • Voir la page d’organisation pour Loom, visuel

    21 936  abonnés

    Pourquoi les jeans trouent à l’entrejambe ? (beaucoup plus que les chinos par exemple) Si on a commencé à se poser cette question (il y a 3 ans), c’est parce qu’on épluchait les résultats du questionnaire envoyé à nos clients, pour construire notre futur jean homme. A la question “C’est quoi le problème avec vos jeans en général ?” une réponse sortait du lot : les trous à l’entrejambe. Et on s’est rendu compte d’un truc bizarre : notre chino, on le vend depuis 2019 et on ne nous a presque jamais remonté de trous à cet endroit (ou alors après plusieurs années d’utilisation). Comment ça se fait qu’un jean, avec sa toile bien épaisse, ça troue plus facilement qu’un chino, qui est généralement plus fin ? Pour trouver la réponse à cette question existentielle (au moins, pour les marques de pantalons), on a : 🤓épluché des forums de geek 🔬inventé notre propre test laboratoire 👖testé plein de prototypes et jeans du marché ⛰été dans une usine des Vosges pour développer notre toile de jeans… … qui devrait mieux résister à l’entrejambe que la moyenne. Alors, à votre avis, pourquoi les jeans trouent plus à l’entrejambe que les chinos ? En commentaire, l’article qui raconte nos aventures dans cette quête d'un denim qui tient le coup. 

    • Aucune description alternative pour cette image

Pages similaires

Parcourir les offres d’emploi