Le Temps

L’horlogerie est malmenée par la Chine, tous les chiffres ne ramènent qu’à ça depuis quelque temps. Les résultats partiels de Swatch Group et de Richemont ont démontré le poids de la demande chinoise, et par extension hongkongaise. Les statistiques d’exportation du mois de juin enfoncent le clou: -36,5% pour la Chine, -23,1% pour Hongkong. Il faut bien sûr prendre ces chiffres avec une certaine distance. Ce ne sont pas des faits comptables, juste des indications. Néanmoins, la tendance est lourde et les signaux macroéconomiques en provenance de l’Empire du Milieu ne donnent pas encore de visibilité sur le prochain retour d’un cycle haussier. L’horlogerie suisse doit sans doute s’habituer à cette nouvelle configuration. Un mal pour un bien, car cela reflète aussi la maturité d’un marché chinois qui a tenu un rôle central dans la croissance phénoménale du dernier quart de siècle. Rappelons que les exportations horlogères sont passées de 10 milliards de francs en l’an 2000 à près de 27 milliards en 2023. Sur la même période, les expéditions vers la Chine ont flambé, de 45 millions de francs à 2,7 milliards. La correction actuelle se situe donc à un haut niveau et le potentiel ne semble toujours pas épuisé. ✍ Stéphane Gachet

«Le Temps» couvre les JO au plus près de ses lecteurs Une rencontre a réuni jeudi soir au Musée olympique de Lausanne une centaine de lecteurs du «Temps» et des acteurs liés au monde olympique. De quoi attiser l’enthousiasme de chacun autour des Jeux de Paris 2024. «La réintégration du sport dans les pages du Temps en 2015 a été une précieuse décision: une couverture décalée par rapport aux autres médias, une vraie plus-value», félicitent plusieurs invités à la soirée organisée par le journal à une semaine des Jeux. Si Le Temps déploiera une paire de journalistes sur place à Paris, en plus de forces rédactionnelles œuvrant depuis la Suisse, il a voulu marquer l’événement par un forum dédié au rendez-vous de Paris 2024, au Musée olympique de Lausanne. Une centaine de lecteurs ont ainsi pu rencontrer Raynald Aeschlimann, président et CEO d’OMEGA SA. Depuis 1932, la marque horlogère a été le Chronométreur officiel des Jeux Olympiques à 30 reprises, elle s’apprête à mesurer 1,3 million de données sportives ces prochaines semaines. «Une mission extraordinaire», selon Raynald Aeschlimann. «Le mandat que le CIO nous donne est d’être précis et parfait.» Les athlètes n’ont pas été laissés en rade avec l’intervention de deux Romandes gratifiant l’audience de souvenirs et anecdotes: la triathlète Magali Di Marco, médaillée de bronze en 2000, et la skieuse Gremaud Mathilde, médaillée d’or et de bronze en 2022 en Slopestyle & Big Air et médaillée d’argent en 2018 en Slopestyle. Selon elles, les JO offrent une visibilité incomparable avec les autres compétitions sportives, et provoquent un engouement extraordinaire du public et des médias. Quant à l’un des correspondants du Temps pour les JO à Paris, Greg Baur, il a promis à l’assemblée présente de faire découvrir aux lecteurs tout ce qu’ils ne voient pas ailleurs: du reportage, du vécu, ce qui n’est pas retransmis à la télévision. Un focus sera mis sur les athlètes suisses, mais si de belles histoires méritent d’être racontées, en lien avec d’autres nationalités, elles le seront assurément. A noter que Le Temps enverra également un journaliste couvrir les Jeux paralympiques du 28 août au 2 septembre. L’article est à retrouver en intégralité ici ➡️ https://bit.ly/46amKEi Vous êtes abonné? Profitez d’événements, de jeux-concours et de tarifs exclusifs ➡️ https://lnkd.in/dkTcaHpq © Christophe Chammartin ✍️ Aïna Skjellaug Elise Friedli Valère Gogniat Alexia Thonomal David Costa Valérie Marchon Justine Fichter Paul Ackermann Thibaud MOUSSION Bérengère Farcot Laurent Favre Lionel Pittet Greg Baur Madeleine von Holzen

Neuchâtel, terre d’horlogerie? Certes. Mais c’est Philip Morris qui est le premier employeur privé du canton. Impossible à mesurer avec une précision… horlogère, le poids économique du cigarettier arrange autant qu’il dérange. ✍ Aline Bassin Di Iullo

Pour les levées de fonds en Suisse, la normalisation après les folles années de la pandémie se dessine. Durant les six premiers mois de l’année, les start-up helvétiques ont levé un total de 1,08 milliard de francs pour 138 tours de financement, selon l’édition semestrielle du «Swiss Venture Capital Report», publiée mardi par le portail d’information en ligne Startupticker.ch et l’association d’investisseurs SECA, en collaboration avec Startup.ch. Ces deux indicateurs sont en recul de 10% par rapport à la même période en 2023. En début d’année passée, les jeunes pousses avaient obtenu 1,2 milliard de francs de financement lors de 154 opérations. Malgré ce léger recul, les sommes levées depuis janvier sont à un niveau comparable à celles observées en 2019 avant le début de la crise sanitaire, avec un nombre de tours de financement plus important (85 au premier semestre 2019). ✍ Etienne Meyer-Vacherand

🎙 Il n'y a pas que les sportifs qui seront filmés durant les compétitions des Jeux olympiques de Paris. Les spectateurs et les touristes aussi. Par des caméras dites augmentées, c'est-à-dire connectées à des logiciels d'intelligence artificielle capables d'analyser les images en temps réel et de signaler des événements ou comportements suspects. «IA qu'à m'expliquer» consacre un épisode spécial à la question de la vidéosurveillance algorithmique testée dans le cadre de ce grand événement international. Pour poser le contexte, le journaliste Olivier Tesquet, auteur d'A la trace, enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance (Ed. Premiers Parallèles, 2021), répond à trois questions. L'invité de ce podcast est lui aussi journaliste: il s'appelle Hubert Guillaud et a créé la newsletter Danslesalgorithmesnet. Il s'intéresse depuis longtemps au fonctionnement et aux conséquences des technologies algorithmiques. Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin. Cet épisode est réalisé avec le soutien de infomaniak | The Ethical Cloud. ➡ https://lnkd.in/dMDevEdy

📱⚰️Que deviendront vos réseaux sociaux à votre mort? C'est un impensé de nos sociétés numériques: les traces laissées par les internautes de leur vivant sont, contrairement à eux, presque éternelles. TA-Swiss, l'organe d'évaluation des technologies de la confédération, publie une étude ce mardi 9 juillet sur les identités virtuelles post-mortem. 📹 Cathy Dogon Images: Getty Musique: Epidemic Sound

🏠 Où trouve-t-on le plus de maisons et d’appartements en vente? Quel est le loyer ou le prix type des logements mis sur le marché dans votre commune? Découvrez grâce à des données exclusives une cartographie détaillée de l’immobilier depuis le début de l’année. ✍️📊 Dr. Duc-Quang Nguyen Données Lookmove

🚗Les constructeurs d’automobiles Stellantis et BMW Group ont rappelé mercredi plusieurs centaines de milliers de véhicules aux Etats-Unis pour des problèmes distincts liés aux airbags, a annoncé l’agence américaine de sécurité routière (NHTSA). Concernant Stellantis, «un capteur d’une boucle de ceinture de sécurité peut avoir été incorrectement connecté, empêchant l’airbag du siège avant de se déployer comme prévu» lors d’un accident, explique l’agence, précisant que les concessionnaires effectueront gratuitement la réparation nécessaire. Ce rappel, qui porte sur exactement 332 000 véhicules, concerne les Alfa Romeo Giulia (modèles 2017-2024) et Stelvio (2018-2025), Fiat 500E (2024) et 500X (2019-2023) et Jeep Renegade (2019-2023). C’est ce dernier modèle qui représente le plus grand nombre de véhicules susceptibles d’être affectés (209 002), devant les deux Alfa Romeo. Stellantis, né de la fusion en janvier 2021 des constructeurs français Peugeot-Citroën (PSA) et italo-américain Fiat-Chrysler (FCA), a précisé que le problème venait d’un connecteur de câblage pouvant être défectueux. Du côté du constructeur allemand, ce sont 394 029 véhicules qui font l’objet d’un rappel aux Etats-Unis, car le dispositif de gonflage de l’airbag situé dans certains modèles de volants risque d’exploser et de projeter «des fragments de métal tranchant vers le conducteur ou ses passagers», explique la NHTSA. Il s’agit d’airbags de la société japonaise Takata. Des millions de voitures de nombreuses marques (Mazda, Ford, Honda, BMW) ont fait l’objet de vagues de rappel depuis 2014 pour un changement d’airbags de ce fournisseur, qui a fait faillite depuis lors. Tesla avait par exemple dû rappatrier 14 000 voitures équipées d'airbags Takata en Chine en 2019. Les réparations nécessaires seront effectuées gratuitement. Dix modèles de BMW 3 Series, produits entre 2006 et 2012, sont concernés.

🏖️📱 «Eteignez tout et le monde s’allume.» Sylvain Tesson ne croyait pas si bien dire. Et si nous passions nos vacances sans smartphone, histoire de renouer avec le réel? C’est le pari que s’est lancé Noémi Knobel. Dans un mois, la jeune femme part en train avec son fils de 5 ans et demi, Hugo, direction Amsterdam, Anvers, Düsseldorf. «Pour mes proches, c’est comme si j’allais sur la Lune, sourit-elle. Ils avaient peur qu’il arrive quelque chose d’un côté comme de l’autre et que l’on ne puisse pas se joindre. J’ai quand même consenti à téléphoner une fois pour donner des nouvelles. Il va falloir que je trouve un combiné! Mais une chose est sûre, dans mon sac, je ne prends pas mon smartphone. Je ne veux pas l’avoir sur moi car je serai trop tentée.» A l’heure où tout le monde a les yeux rivés sur son portable quitte, dans le train, à oublier de regarder les paysages ou de parler à son voisin, se débrancher, c’est retrouver un autre rapport au temps et l’attention à l’autre. «Sans GPS, je vais simplement demander mon chemin, créer des liens et pourquoi pas parler de mon expérience avec les gens que je rencontrerai. Sans lecteurs audio, on ira écouter la musique dans la rue. Je vais me munir d’une caméra, d’un appareil photo et d’une montre. Sans oublier quelques livres, un carnet de voyage et une plume pour écrire ensemble nos aventures. A mon retour, je raconterai mon histoire sur mon site internet et sur mes réseaux sociaux. Mon fils se réjouit de ce voyage. Très fier, il en parle à tous ses camarades d’école.» Lire l'article en entier ⬇️

Série d'été - L'IA, rattrapage d'été Les avancées en intelligence artificielle sont si rapides que l’on perd rapidement le fil. Cette semaine, «Le Temps» vous propose de prendre le temps de vous mettre à jour sur les innovations lancées ces derniers mois. Pour parler des possibilités enthousiasmantes offertes par l’IA, bien sûr, mais aussi des risques induits