Fermeture de la Librairie de Paris les dimanches, lundis et jours fériés

Plein feu sur Philippe Collin, qui signe deux ouvrages dédiés à Franck Meier, emblématique barman du Ritz

Le Ritz. Il suffit de prononcer ce nom pour se figurer la Belle Epoque. Tapis moelleux, lustres monumentaux, sols en marbre, outre un écrin de luxe et de gastronomie, ce Palace représente tout un univers de controverses et de mystères. Fréquenté par tout ce que la grande bourgeoisie compte, on aurait pu s’attendre à ce qu’il devienne le lieu de prédilection des antidrefusards puisqu’il ouvre ses portes le 1 er juin 1898, au moment où l’Affaire bat son plein. Que nenni ! L’associé de César Ritz n’était autre qu’Auguste Escoffier dont la maîtresse, Sarah Bernhardt, tenait des meetings pour soutenir le Capitaine Dreyfuss au sein même de l’hôtel. Par la suite, il fut fréquenté par tous les écrivains, starlettes, personnages sulfureux du XXème siècle, Fitzgerald, Coco Chanel, Guitry, Versace, Yourcenar… attirés par sa magie intemporelle.

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